1 film par jour en 2017

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1er janvier 2017
Pour commencer 2017, quoi de mieux pour se mettre dans une ambiance « fin du monde » ? 

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2 janvier 2017
Sur le conseil d'un pote qui me tannait pour que je le vois, ce film n'est pas une bouffée d'espoir pour un lundi soir. Mais qu'est-ce que c'était bien. On se fera le match retour avec le remake dans le mois qui vient.

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3 Janvier 2017
J'avais envie de le voir depuis longtemps et j'ai sauté sur l'occasion parce qu'il était en VOD. À l'arrivée je suis content/triste de ne pas l'avoir plutôt vu en salle.

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4 janvier 2016
J'ai rattrapé Les Délices de Tokyo, un des films que j'avais hésité à aller voir en salle. Je suis heureux de l'avoir fait, j'ai passé un moment tout doux, nostalgique, triste aussi.

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5 janvier 2017 : 
Acculé par Twitter, je revois donc Conan le Barbare, film vu en groupe il y a plus de 15 ans. Ce film est cool. Ce film est génial. Ce film est une pierre angulaire des adaptations de fantaisie.
Parce que ce qu'il y a de mieux dans la vie, c'est d'écraser ses ennemis, de les faire amener devant soi et d'entendre les lamentations de leurs femmes. Merci de nous rappeler la subtilité de ce monde.

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6 janvier 2016
Je ne savais pas quoi faire dans ma journée chargée, je n'avais pas beaucoup de temps. J'ai pris un film au hasard sur Netflix dont le nom sonnait au creux de ma tête, et j'ai lancé John Dies at the End, un faux-film d'horreur plutôt rigolo.

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7 janvier 2017
Sur conseil d'Exirel (qui est souvent de bon conseils), c'était un divertissement sympathique pour commencer mon week-end. Pas le meilleur space-opéra de tous les temps, loin s'en faut, mais une extension satisfaisante à l'univers évoqué dans Pitch Black. Intéressant comme suite, pas vraiment bon sinon.

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8 janvier 2017
Ma chérie me pousse à voir The Island : « Quoi ? Tu ne l'as pas vu ? »
Piqué au vif je sombre une heure durant dans le regard d'Ewan McGregor et de son monde de gens surveillés et habillés en blanc. Je suis surpris pour du Michael Bay.
Puis l'heure suivante en fait un film d'action décérébré qui détruit peu à peu le propos intéressant qu'il a mis en place. La déception est grande.

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Lundi 9 janvier 2017
J'ai décidé de me faire un match retour. Lundi dernier je regardais Infernal Affairs et aujourd'hui c'est donc Les Infiltrés. Les deux films sont très différents à la différence de leur histoire ; Scorcese prend du temps avec ses personnages, les travaille profondément. Ce qui était un thriller tout en tension devient presque un drame psychologique.
Les Infiltrés est plus long, a ses mérites… Mais pourquoi cette scène finale ? Tu m'énerves Hollywood.

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10 janvier 2017
J'étais en train de déjeuner et je me suis souvenu que ce film était sur Netflix. Je l'ai vu peut-être trois fois, sans doute plus − il y a vu et vu − et je me suis marré à moitié.
En terme de satire sociale, il ne pourrait pas sortir aujourd'hui. Les comédies françaises semblent toutes aseptisées à côté de lui.

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11 janvier 2017
Cela faisait longtemps que j'avais vu ce film et je me sentais d'humeur à commencer un re-matage de l'intégrale de Satoshi Kon, et c'était toujours aussi cool.
Avec un œil plus exercé, les transitions sont toujours plus efficace et le rythme au diapason d'un étau qui se resserre autour de Mima fait que, alors que j'ai commencé à le regardé d'un œil (je l'avais déjà vu, hein), je n'ai plus quitté l'écran des yeux jusqu'à la fin.

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12 janvier 2016
Je suis heureux d'avoir enfin vu un film de Shinkai Makoto en salle, et cela a illuminé ma soirée du jeudi. C'est un cinéaste dont je suis la carrière depuis longtemps et je crois qu'il a trouvé un équilibre fragile qui lui permet d'avoir enfin un succès critique et commercial.

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13 janvier 2017
Twitter m'a donné Mon Roi, et je n'ai pas passé un super moment. Je sais que le film est plutôt "clivant", mais c'est peut-être pour la réalisation paresseuse (les fans diront "sobre") et l'histoire qui enfile les clichés.

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14 janvier 2017
Séance PanicXChroma au forum des images, une salle comble et euphorique et les rires gras qui s'échappent dans la salle. Home Alone est un film toujours aussi efficace malgré quelques effets de rythme un peu exagéré. Un conte de noël "où un enfant riche veille à ce que les pauvres restent dehors" dixit Karim Debbache.

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15 janvier 2017
Un des films ratés au cinéma en 2016 que j'ai pris beaucoup de plaisir à rattraper ce dimanche après-midi. Les personnages sont biens écrit, le film fait son exposition en moins de vingt minutes de façon claire et nous embarque ensuite pour une heure quarante de montagnes russes avec un fond de critique politique génial.

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16 janvier 2017
J'ai enfin vu Le Prestige, ce film de Nolan qu'on me cite dans la face quand je crache sur la trilogie du Dark Knight ; ok, je vois. Je l'ai dévoré comme un bon bouquin parce que l'histoire est bien rendue et entraînante, ce qui est difficile quand on adapte un truc touffu comme un bouquin de Priest.
Mon seul regret concerne certains insserts un peu lourd au niveau style, comme un narrateur visuel qui viendrait appuyer un détail important. Le film intègre par contre très bien les voix off, ce qui est rare.

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17 janvier 2017
This is the End a été recalé par Twitter à plusieurs reprise, souvent dépassé d'une courte tête. J'ai trouvé cool le côté méta, le nombre de caméo, mais sans une connaissance de la filmographie de Seth Rogen et de James Franco, beaucoup de blagues peuvent vous passer par dessus la tête. C'est un film de potes, fait entre potes ; une private joke à 32 millions de dollars.

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18 janvier 2017
Peu inspiré par les sorties récentes, nous nous laissons tenter par un blockbuster chinois de Zhang Yimou. Si la patte graphique est fidèle à ce que le réalisateur a pu produire par le passé, le film est très maladroit et peine à offrir un divertissement vraiment efficace.
On va dire qu'il s'agit d'un coup de semonce de l'industrie chinoise pour le marché occidental.

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19 janvier 2017
Deuxième long métrage de Satoshi Kon, deuxième énorme claque. C'est le seul qui me manquait et je regrette à moitié de ne pas l'avoir vu avant. Ça n'est pas mon préféré, mais maintenant je le mets deuxième sans aucun complexe.

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20 janvier 2017
J'avais envie d'un truc un peu court après une longue journée et le film de Joann Sfar est bon, efficace, avec une tension qui s'installe dès la première scène et un doute qui persiste jusqu'à la dernière. Le scénario est un revanche un poil alambiqué pour raconter une simple série noire.

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21 janvier 2017
Tard dans la nuit, j'ai revu la suite de la Famille Addams et c'est une petite déception. Il n'a pas le côté viscéral du premier, manque de problématiques, et ressemble beaucoup plus à une suite de blague où Christina Ricci livre de la punchline à chaque fin de scène. Cela fait pourtant plaisir de retrouver le casting original dans des situations loufoques.

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22 janvier 2017
Quoi de mieux pour fêter la primaire de la gauche que de regarder un film de tueur en série ? Zodiac est un film qui m'a apporté beaucoup en deux heures et demi par son sens des transitions, son montage qui sait osciller entre des rythmes courts et puissants et des plans plus long. Fincher s'amuse beaucoup avec sa caméra, se permet des changements de focale et d'éclairage à mi-chemin qui accentue toujours plus les effets dramatiques. Un bon film pour conclure ma semaine.

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23 janvier 2017
Invité par ma chérie à la Cinexpérience #51, j'ai été heureux de voir ce film ! La bande d'annonce me promettait un drame fort aux premières loges d'un événement qui a choqué le monde.
Et… Je me suis ennuyé. J'écrirais une critique comme toujours, je n'ai pas envie de m'étendre sur tous les problèmes de ce film qui a quand même un effort de post-production impressionnant pour mélanger les acteurs aux images d'archives.
Était par contre fort intéressant l'intervention de Maud Guillaumin sur le côté historique, elle a apporté une surcouche de contexte indispensable.

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24 janvier 2017
Je crois avoir entendu une interview de la réalisatrice à la radio il y a un an et j'avais hésité à voir ce film.
Maintenant que c'est fait, je crois que c'est à la fois quelque chose qui est un enfilage de clichés sur la sexualité des adolescents (non que ça n'existe pas, hein) et en même temps quelque chose qui touche du doigt la vanité propre à cet âge de la vie.
En gros ce ne sont que des gens jeunes et beaux qui baisent tout l'été jusqu'à ce que la réalité les rattrape.

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25 janvier 2017
Malade et fatigué, frissonnant de fièvre après ma gastro, j'ai tout de même la force de mettre Arte pour regarder À Bord du Darjeeling Limited parce que c'est un des rares films de Wes Anderson que je n'ai pas vu.
Après un caméo de Bill Murray, c'est une histoire de famille douce-amère comme sait les faire Anderson, peut-être un peu plus artificielle.

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26 janvier 2017
En ce moment le jeudi c'est Satoshi. Parce que j'ai envie de tout revoir (il m'en manquait un), parce qu'il parait qu'il faut les voir dans l'ordre et surtout parce que ça garanti de voir un bon film.
Et donc aujourd'hui c'était Paprika, film vu pour la première fois il y a 10 ans (pas en salle, hélas), revu il y a quelques années. Toujours aussi bien, toujours pas mon préféré, mais on verra ça la semaine prochaine. Je garde mon préféré pour la fin.

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27 janvier 2017
Je me dis que mon vendredi soir sera bien à regarder Solaris de Tarkovski pour me préparer à revoir le remake de Soderbergh.
La première chose que je pourrais dire dessus, le seul avis que je pourrais pour l'instant exprimer, c'est que Tarkovski et moi ne parlions pas la même langue (pour un film sur la communication, c'est cool non ?) mais qu'en trois heures il m'a permis d'en apprendre les bases.
Un trip qui me fera regarder une connerie demain pour me détendre un peu. Et j'en profiterai pour essayer de comprendre mieux.

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28 janvier 2017
Après une bonne journée je me suis dis qu'aller voir du côté des frères Cohen pour rire était une bonne idée, et ce fut le cas. Plein de référence à l'âge d'or Hollywoodien, une sorte de film hommage en quelque sorte mais avec une trame qui semble beaucoup trop simple pour ce que font les frères Cohen… Malgré la noirceur du système l'ensemble est édulcoré, mais j'ai eu ce que je voulais.

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29 janvier 2017
Un film à la demande avec mes parents. J'essaye de les voir régulièrement et regarder la télé avec eux est une activité appropriée pour se sociabiliser.
On a donc regardé Un Petit Boulot qui est une sorte de comédie noire, mon père disait « Ken Loach qui rencontre les frères Cohen » mais je serais moins enthousiaste. Si les thèmes sont proches et la critique sociale très présente, il y a aussi un petit problème de rythme, l'impression que les dialogues ont des quarts de seconde en trop, mais fourmillent de bons mots. Cela rend la comédie beaucoup moins mordante qu'elle ne pourrait l'être.

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30 janvier 2017
Sur les conseils d'un ami de ma sœur qui fait des films et aime les rom-com, j'ai regardé New York - Miami de Frank Capra. Et c'était une sorte de claque et en même temps non… Comment dire ?
Ce film a inventé la comédie romantique.
Et il a même inventé ce qui nous énerve dans les comédies romantique, comme ce dernier acte où les gens se brouillent pour mieux finir ensemble à la fin.
Pour le reste c'est efficace, bien écrit… Un bon classique quoi.