Cover Cette année, je prends la résolution de noter des films avec mon cerveau, la belle affaire. - Mes 195 films vus en 2016 + critiques

Cette année, je prends la résolution de noter des films avec mon cerveau, la belle affaire. - Mes 195 films vus en 2016 + critiques

Et je m'engage à voir des films d'horizons différents, parce que rien n'est plus beau que la découverte de l'inconnu. Je m'engage également à être moins terre à terre avec les films contemplatifs, jusqu'à devenir un vrai Potterhead de Terrence Malick.

En espérant vous donner envie de ...

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Liste de

195 films

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

Hôtel Transylvanie 2
5.8

Hôtel Transylvanie 2 (2015)

Hotel Transylvania 2

1 h 29 min. Sortie : 7 octobre 2015 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Genndy Tartakovsky

EvyNadler a mis 6/10.

Annotation :

01/01/16

Nouvelle année, nouvelles listes et nouveaux films en perspective ! Je vous souhaite à tous une très bonne année 2016.

Hôtel Transylvanie 2 est un bon second volet lorsque l'on regarde les productions Disney. Les Pocahontas, les Clochette (dérivés de Peter Pan, même si je les aime beaucoup). Car la difficulté de faire une suite (sauf pour les producteurs qui s'en mettent plein les fouilles sans aucune imagination/création derrière) est immense, il faut dépasser les attentes. Certes, c'est tout à fait possible comme avec Toy Story ou Shrek. Mais c'est finalement très rare.

Hôtel Transylvanie 2 souffre d'un scénario, au mieux inintéressant, au pire inexistant. Sa fille est amoureuse d'un humain avec qui elle a un enfant. Cet enfant sera-t-il un vampire ou un humain ? Ni plus, ni moins, et ça sent la suite qui passerait sur Gulli si le sens du détail n'était pas aussi exacerbé. Les images sont très riches, les personnages attachants et Dracula qui contraste avec le monde qui l'entoure, ça fait toujours son petit effet comme dans Moi moche et méchant. En bref, peut-être un effet nostalgie qui donne à ce film une note de 6, non pas par originalité mais par amour cristallisé par les souvenirs.

Gare au 3 !

Drive
7.4

Drive (2011)

1 h 40 min. Sortie : 5 octobre 2011 (France). Drame, Action, Thriller

Film de Nicolas Winding Refn

EvyNadler a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

02/01/16

Revu hier soir. Je passe la note à 10. Je ne l'ai pas regardé seul et je sentais comme un sentiment de fierté de lui faire découvrir un tel monument. Comme si c'était mon bébé, ma création, un truc très viscéral finalement. Ce film est un chef-d'oeuvre (le seul de sa filmo, pour l'instant, en ce qui me concerne) et je me permets de lier ma critique à l'annotation.

Nicolas Winding Refn est un être à part. Cette critique est en quelque sorte un aveu. Un dépôt de bilan de ma part. Je rends les armes, et j'enterre la hache de guerre. J'aimerais rendre hommage à ce cinéaste que j'ai trop souvent dézingué de toute part. C'est la première fois, et c'est avec plaisir que je vais défendre ce film du mieux que je peux, que je vois Nicolas Winding Refn mettre son style au service de son oeuvre et pas l'inverse. L'interprétation que je vais en faire est très personnelle parce que le scénario l'est tout autant. C'est au spectateur de se faire sa propre idée et de choisir la route qu'il veut emprunter. La séquence d'introduction. La séquence d'introduction...

Il n'a pas de nom. Il n'est même plus Ryan Gosling. Son personnage est un fantôme du début à la fin. A la suite de la rencontre avec Irène, véritable renaissance pour lui ou dernière faiblesse, ce chauffeur qui multiplie les boulots plus ou moins honnêtes va faire le braquage de trop. Celui qui va bouleverser sa vie et la remettre définitivement en question. Alors il va prendre des risques. Il va devenir celui qui prend la vie des autres en main. Celui qui sauve et qui prend les responsabilités. Et tant pis si il doit y laisser sa vie : à l'intérieur, la force qui l'anime est autrement plus forte et plus dangereuse que n'importe quel autre homme.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Drive/critique/33390277

Winter's Bone
6.7

Winter's Bone (2010)

1 h 40 min. Sortie : 2 mars 2011 (France). Drame

Film de Debra Granik

EvyNadler a mis 7/10.

Annotation :

04/01/16

Je ne veux pas partir en croisade contre Jennifer Lawrence mais j’émets toujours quelques réserves quant à sa capacité à émouvoir l'audience. Je lui trouve beaucoup de charisme dans tout ce qu'elle entreprend mais elle manque soit de stature, soit de connexion avec le spectateur. Sa froideur apathique ne prend pas tout le temps. C'est du moins ce que je ressens, malgré sa prestation très honnête et en belle retenue ici.

Winter's Bone est très dur, violent, tendu, glacial, nerveux malgré les longs silences et les scènes qui s'étirent, les couleurs sont ternes, hivernales, l'atmosphère broie les personnages au fur et à mesure, une réalisation pleine de talent sans aucun sensationnalisme. Un très bon film, porté par des liens familiaux enchevêtrés au bord du gouffre.

La Fille seule
6.4

La Fille seule (1995)

1 h 30 min. Sortie : 29 mai 1995 (France). Drame

Film de Benoît Jacquot

EvyNadler a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

05/01/16

La Fille seule relate, en temps réel, les quelques minutes d'une femme pour qui tout va basculer. Elle annonce être enceinte à son copain, commence un nouveau travail puis décide finalement de se séparer. Ce processus, s'étalant sur une heure trente, est à la fois beau et chaotique, car la caméra n'aura de cesse de filmer sa muse pour en faire ressortir une honnêteté profonde et sensorielle. La Fille seule, c'est surtout le premier vrai film de Virginie Ledoyen, qui lui vaudra une nomination comme meilleur espoir féminin. Dotée d'une véritable gueule de cinéma et d'une présence théâtrale absolument indiscutable, la jeune actrice déborde de tensions et de défiance, dont la précision chirurgicale d'un simple regard nous rappelle celle d'une Ludivine Sagnier, même génération, dans Swimming Pool ou la plus jeune Anaïs Demoustier dans Bird People.

Outre le thème évident de l'hôtellerie et des premiers pas dans ce monde du travail assimilé à une violente chute dans un monde très terre à terre, Bird People et La Fille seule ont ce point en commun d'étirer l'espace-temps pour traiter une émotion qui devrait être diffuse et impactée dans une séquence précise. Nous avons, grâce au point de vue d'une seule personne, en décalage total avec la réalité du milieu dans lequel elles évoluent, une sorte de numéro de ventriloquie où nous, public, devenons spectateurs de la magie qui se déroule devant nous. Nous sommes le lien entre ce que les personnages principaux vivent et l'environnement qui semble co-exister dans une dimension parallèle. Sans cesse en rupture avec ses collègues et l'atmosphère délétère qui règne autour d'elle, le personnage de Virginie Ledoyen est engoncé dans sa propre réalité, celle des craintes quant à son avenir amoureux, et plus précisément de son rapport au futur. Car La Fille seule ne propose pas seulement un violent coup de massue sur le monde impitoyable des adultes, c'est aussi le reflet de ses idéaux naïfs qui percute les prochaines années qui serviront de base pour la suite de sa vie.

[...]

http://www.senscritique.com/film/La_Fille_seule/critique/79310489

Le Tout Nouveau Testament
5.9

Le Tout Nouveau Testament (2015)

1 h 53 min. Sortie : 2 septembre 2015 (France). Comédie

Film de Jaco van Dormael

EvyNadler a mis 6/10.

Annotation :

06/01/16

Difficile de mettre moins de six lorsque je fais l'état des lieux de toutes ces trouvailles, toutes ces métaphores, toute cette originalité et toutes ces images qui jalonnent le film du début à la fin. Le Tout Nouveau Testament est hyper riche, les prestations de Yolande Moreau et François Damiens sont remarquables, on prend purement et simplement ce que l'on souhaite prendre, et on laisse de côté les coups de mou du récit. Un fait très étonnant également, je lis partout le mot "comédie" pour définir le film, exactement comme était défini Caprice avec Efira. Ce film n'a rien d'une comédie, car aidé par une poésie loufoque et des séquences-scénettes où les nouveaux personnages sont introduits quasiment jusqu'à la fin, ce drame onirique est avant tout une leçon d'humanité.

Et c'est bien là que Le Tout Nouveau Testament perd de sa superbe, lorsque le fond prend le dessus sur la forme - un comble pour un film. Les scènes se répètent inlassablement, et à titre personnel je déteste lorsque l'on m'impose un rythme avec une numérotation, un découpage par jour, un compte à rebours, etc, d'autant plus que ça va totalement contre la magie de certaines images du récit. La prestation de Poelvoorde est banale, la faute à un personnage qui finalement est plus anecdotique qu'autre chose. Le Tout Nouveau Testament se targue un peu trop souvent d'être le dictateur de la bonne conscience, où le manichéisme volontaire devient suffisant, où la moindre occasion est bonne pour faire de chaque action, chaque personnage, chaque situation, une caricature de caricature, quitte à prendre le spectateur par la main et en oublier la légèreté étouffée de sa mise en scène.

Atypique, séduisant, sympathique, peu mémorable.

Joy
6.1

Joy (2015)

2 h 03 min. Sortie : 30 décembre 2015 (France). Biopic, Comédie, Drame

Film de David O. Russell

EvyNadler a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

07/01/16

J'ai foiré mon c/c, du coup pas de critique, une heure d'analyse foutue en l'air, et j'emmerde le monde libre.

Une heure de tranquillité
4.4

Une heure de tranquillité (2014)

1 h 19 min. Sortie : 31 décembre 2014 (France). Comédie

Film de Patrice Leconte

EvyNadler a mis 5/10.

Annotation :

09/01/16

Agréablement surpris par ce film avec Christian Clavier en tête d'affiche. Il tient totalement le film de Leconte, et ce n'est pas mon intention mais je l'ai trouvé, dans l'ensemble, vraiment très drôle. Alors que pourtant, les comédies françaises, je déteste littéralement ça. Mais là ça a pris uniquement grâce à Clavier et son texte, les décalages et l'absurdité sont très rigolotes quand tout passe par lui. Il se bonifie avec le temps je trouve, même si évidemment 95 % de ses films c'est sa propre caricature. J'ai ri, c'est le principal et il faut rester honnête.

Après, en terme de cinéma, la mise en scène est aux abonnés absents. Alors certes, ça vient d'une pièce de théâtre (il ne faut pas l'avoir vue pour le comprendre) mais il n'y a rien qui s'appelle du cinéma là-dedans. Les prestations des autres acteurs sont nulles au possible, même ma petite Valérie Bonneton est en-dessous. Et elle n'a même pas fait léasalamer son décolleté, donc c'est un regret. Stéphane De Groodt est très drôle.

La isla mínima
7

La isla mínima (2014)

1 h 45 min. Sortie : 15 juillet 2015 (France). Policier, Thriller

Film de Alberto Rodríguez

EvyNadler a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

10/01/16

A travers une Espagne émancipée de ses démons franquistes, *La Isla Mínima* met en scène deux flics que tout oppose, dans une atmosphère sinueuse aux paysages déroutants. La prouesse de **Alberto Rodríguez** n'est pas tant d'imager une enquête policière funeste, mais plutôt de personnifier la déroute prétendument insondable d'un univers en pleine transition. Un pays saisi d'un second souffle mais dont les reflets cafardeux trahissent une fracture profonde entre identité trapue et nouvelle impulsion, à l'image de ces deux enquêteurs à la réputation ombrageuse, qui se perdent eux-mêmes entre leur instinct et un lieu en fusion retranché sur lui-même. Où la force chirurgicale est celle de la violence à tous les niveaux, et la lueur d'un ascendant sur l'autre qui pousse aux pires décisions.

Dans des décors invulnérables et insaisissables, nos héros sans cesse rattrapés par leur passé tentent de résoudre une affaire scabreuse qui peine à interpeller le spectateur, tant ce dernier s'attarde sur les engrenages labyrinthiques des protagonistes qui se débattent, au sens propre comme au figuré, dans des marécages bien trop dangereux pour eux. La photographie, prépondérante, domine tous les sujets traités, des silences causeurs à la pluie qui empêche toute délimitation des idées, métaphore de chemins intimes indécis et partiaux. Si les révélations qui jonchent cette oeuvre sont poussives et chétives, il en reste une mélodie pudique mais absolument puissante pour nous raccrocher aux branches lorsque certaines écritures nous semblent parfaitement inaudibles.

*La Isla Mínima* présente un passé en décomposition, où les fantômes de nos erreurs tentent parfois de briser le cou des valeurs nouvelles que l'on se fixe, où tout est toujours nuancé, où rien n'est jamais acquis et tout répond à l'urgence d'une déflagration indolore, d'un principe répudié par un événement qui nous change en surface. *La Isla Mínima* est une oeuvre majestueusement écrite lorsqu'elle s'épanche sur son rapport à soi-même, bien plus intéressante que dans son rapport à l'autre ou ses affres judiciaires, et très sensorielle grâce à une réalisation formidablement domptée. Une forte représentation d'existences en déséquilibre, où les maux remplacement les âmes, où les armes remplacent les mots.

http://www.senscritique.com/film/La_Isla_Minima/critique/79875005

Et ta sœur
5.2

Et ta sœur (2016)

1 h 35 min. Sortie : 13 janvier 2016. Comédie dramatique

Film de Marion Vernoux

EvyNadler a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Les Profs
3.7

Les Profs (2013)

1 h 28 min. Sortie : 17 avril 2013. Comédie

Film de Pierre-François Martin-Laval

EvyNadler a mis 2/10.

Annotation :

16/01/16

Je vous invite à regarder ma critique vidéo.

http://playola.co/posts/aeaf95

À corps perdus
6.1

À corps perdus (2005)

Non ti muovere

2 h 05 min. Sortie : 5 janvier 2005 (France). Drame

Film de Sergio Castellitto

EvyNadler a mis 5/10.

Annotation :

17/01/16

Un des meilleurs rôles de Penélope Cruz au cinéma, un petit bijou d'émotions. Le film débute sur un chirurgien qui voit sa fille être admise à son hôpital pour un très grave accident de la route. A la fenêtre, il voit une femme qu'il connait et va se remémorer son histoire. Des portraits de femmes, dont l'image est tout de même extrêmement écornée - c'est sûrement la critique la plus virulente que je ferais à l'oeuvre. Il me pousse des branchies de Femen en ce moment, c'est extraordinaire. Au-delà de l'excellente prestation de Cruz, le film est un peu trop creux et le sujet banal, malgré une volonté de surenchérir dans la violence de la relation entre les amants. Un réalisateur-acteur très bancal, malmené par quelques longueurs. A corps perdus est à voir pour la curiosité de voir une autre facette de Penélope Cruz, celle d'une femme abîmée, et volontairement enlaidie. Distance.

The Raid
6.9

The Raid (2011)

Serbuan Maut

1 h 41 min. Sortie : 20 juin 2012 (France). Action, Policier, Arts martiaux

Film de Gareth Evans

EvyNadler a mis 5/10.

Annotation :

18/01/16

Pas convaincu par ce Raid sauvage d'une brigade que rien ne prédestinait à mourir atrocement. Outre les milliers de clichés, qui semblent être totalement avalés par les adorateurs du film, grand bien leur fasse, un truc m'a véritablement gêné. J'ai trouvé les scènes d'action beaucoup trop cutées, évidemment ça l'est beaucoup moins que dans les autres films en général, mais j'aurais aimé plus de longueurs dans les plans, un truc un peu plus intense encore. Je trouve qu'ils ne sont pas allés au bout du délire, car c'est un délire. Le scénario ne vaut pas un putain de sou, ni les caricatures, ni le manichéisme, qui m'empêchent à titre personnel de mettre plus, c'est un peu une insulte au métier de scénariste, malgré l'idée lumineuse de créer cette tour où plusieurs paliers s’enchaînent, comme un jeu vidéo ; un kiff, assurément.

Par contre, incapable de mettre moins que la moyenne, ne serait-ce que pour l'idée globale, la mise en scène qui envoie tout de même du pâté et surtout, surtout, le combat final, absolument génial. Le mec est juste le boss ultime, tu ne peux pas lutter.

Carol
6.9

Carol (2015)

1 h 58 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Drame, Romance

Film de Todd Haynes

EvyNadler a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

19/01/16

Il est une évidence folle lorsque l'on sort de Carol. En premier lieu, la comparaison immédiate, irréfutable et indélébile avec Loin du paradis, qui m'a comme beaucoup émerveillé à bien des égards. Même si vous ne saviez pas que Todd Haynes avait réalisé ce film, vous n'auriez pas pu louper sa patte raffinée et délibérément élégante. Une élégance parce que le New York des années 50, une élégance aussi parce que la photographie est admirablement bien menée. Tous les arguments seront recevables pour Carol, mais ce dernier est en tête de liste tant l'esthétisme léché et non sensationnaliste transparaît de tous les pores du film. La beauté se reflète dans un cadrage ahurissant (des tours de force géniaux, des jeux avec les formes saisissants), dans la grâce des actrices et dans la pudeur sensuelle des personnages. Une pudeur aussi dans la manière d'aborder les sentiments.

Car si je n'ai pas été cueilli comme l'écrasante majorité des membres de ce site par l'intensité du récit, force est de constater que la pudeur a du bon lorsque l'on parle d'homosexualité. Dans un premier temps parce qu'il est de bon ton d'intensifier les rapports et de jouer avec la tension sexuelle des premiers émois, dans un second temps parce que cette dite tension reflète métaphoriquement les élans d'un intérieur en fusion totale. Ici, Todd Haynes arrive à créer une histoire authentique et surtout très vivante et percutante avec si peu de matière, par la force des regards, des mots, des gestes discrets et murmurés, sans surfaire ni dévoiler les corps - ou si peu. Émerveillement et frustration.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Carol/critique/80981692

Taken 2
4.7

Taken 2 (2012)

1 h 38 min. Sortie : 3 octobre 2012 (France). Action, Thriller

Film de Olivier Megaton

EvyNadler a mis 2/10.

Annotation :

21/01/16

J'avais apprécié le premier opus réalisé par Pierre Morel. Ici, l'effet de surprise a disparu, la réalisation change de main et les combats sont cutés toutes les secondes, voire plus. C'est indigeste, incohérent, cette suite est absolument scandaleuse à tous les étages, sans aucune suite dans les idées, sans passion ni dialogues. Du vide, ou presque. Maggie fait de la magie sur ma note, de 1 à 2.

Housebound
6.3

Housebound (2014)

1 h 47 min. Sortie : 19 novembre 2014 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Gerard Johnstone

EvyNadler a mis 6/10.

Annotation :

23/01/16

Je voulais regarder un film d'horreur, et lorsque j'ai vu une affiche avec Paris Hilton, je me suis mis dans la tête que je regarderai ça. Petits machins entre amis, un truc du genre. Je suis allé sur SC, la note était de 2. J'ai beau adorer Paris Hilton (ce n'est pas une formule, et je l'avoue volontiers, je n'aime et n'aimerai qu'une bimbo sur cette Terre - car elles sont à gerber, Paris Hilton, soleil de mon coeur et lune de mes jours.), je ne vais pas perdre une heure trente à regarder le néant.

Trêve de bavardage, car certains diront encore "je déteste les gens qui parlent de leur vie dans les critiques". Ben ce genre de commentaire, c'est assez dangereux car ce côté restrictif entraîne d'autres restrictions de libertés, et on a très bien vu ce que ça donnait par le passé dans notre histoire. Dieu gagner.

Housebound est un bon petit DTV, qui assume et ses choix scénaristiques, et ses partis pris esthétiques. Une femme, avec sa mère et son beau-père, sont victimes d'une entité démoniaque, à peu près dans tout ce qui est partie cave. Si l'idée de base est du resucé (elle est pour toi Paris), le fait de mêler de l'humour à ce réel film d'épouvante est plus que correcte, notamment parce qu'on est très loin d'un humour comme Zombieland. Plus fin que The Visit, plus fin encore que What we do in the shadows. Ici, l'humour n'est même pas suggéré, il fait totalement partie du décor et est distillé par petites touches discrètes, lors d'un meurtre, d'un retournement de situation, d'un jet d'hémoglobine. Housebound brille par la qualité de son atmosphère et ses personnages atypiques, un peu moins pour son rythme ou sa cohérence.

Les Suffragettes
6.5

Les Suffragettes (2015)

Suffragette

1 h 46 min. Sortie : 18 novembre 2015 (France). Drame

Film de Sarah Gavron

EvyNadler a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

26/01/16

Les Suffragettes évite pour moi tous les clichés de base de ce genre de film. Loin de raconter un féminisme fleur bleue, poussé par une réalisation sentimentaliste au possible, il met ses activistes devant leurs propres contradictions, sans jamais les désavouer pour autant. La force du film réside dans la subjectivité des scènes qui varient en fonction du déroulement de la narration principale. Les hommes, même s'ils suivent évidemment tous à peu près la même idéologie due à leur époque, sont tous très différents les uns des autres dans le fond. Entre ce que l'on peut dire et ressentir et ce que l'on doit dire et ressentir, il y a une marge tellement conséquente qu'il s'agit là de ne montrer ses différences qu'en terme de nuances, pour ne pas frôler l'immoralité ou la déchéance sociale, même du bout de l'ongle.

Les Suffragettes est bien monté, peut-être un peu trop policé, peut-être trop axé sur quelques individualités alors que j'aurais aimé voir davantage la cohésion nationale (bien que l'histoire dans l'histoire est superbe et reflète bien les difficultés rencontrées à tous les niveaux d'un tel combat).

[...]

http://www.senscritique.com/film/Les_Suffragettes/critique/81896766

The Fountain
6.4

The Fountain (2006)

1 h 36 min. Sortie : 27 décembre 2006 (France). Drame, Romance, Science-fiction

Film de Darren Aronofsky

EvyNadler a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

27/01/16

J'ai adoré ce moment privilégié passé en compagnie de Darren Aronofsky, où le rythme de son film suit la danse euphorique de l'éternel. Les images dans le cosmos sont absolument superbes, l’entremêlement des récits pour parler d'une même réflexion existentielle fonctionne à merveille, on se perd à réfléchir, parfois même on se perd à se perdre, puis on se laisse aller. On ne comprend pas tout, on se dit parfois que la limite avec la supercherie est très proche, et finalement c'est l'extase, les couleurs, les prestations comme les moments de silence sont un délice, et l'aspect onirique, voire carrément mystique, au sens strict du terme, ne m'a pas dérangé.

Au-delà de ça, le rapport à la musique qu'entretient Darren Aronofsky dans ses films est assez exceptionnel et toujours très recherché/travaillé. On en parle peu, mais je crois que c'est avant tout un homme qui cherche à marier absolument le son à l'image (et manifestement le mouvement, rythme à son art), avant même d'entreprendre tout le reste du job.

Tout ce qui brille
5.4

Tout ce qui brille (2010)

1 h 40 min. Sortie : 24 mars 2010 (France). Comédie

Film de Hervé Mimran et Géraldine Nakache

EvyNadler a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

29/01/16

Et c'est pourquoi Marion Bartoli est invincible. Ca va, on peut plaisanter du physique deux secondes ou pas ? Je suis caché derrière un écran, je fais ce que je veux. Ceci dit, la blague tombe à l'eau pour deux raison. Déjà, il faut connaître Marion Bartoli. Ensuite, il ne faut pas trop la connaître non plus car elle n'est plus du tout comme elle était avant. Bref, tout ça pour dire que, tel cet adage poussiéreux, le film empile une suite de clichés et d'aphorismes éhontés.

Franchement c'est chaud les mecs. Non sincèrement, c'est chaud de mettre une bonne note à ça. Alors après je comprends, vous aimez la plastique de Leila Bekhti et puis quand même, quand elle pleure, c'est quelque chose, Nakache est émouvante tu ne trouves pas, un bon casting avec Payet et Ledoyen. Mais non, les amis. Non parce que cliché. Et oui, c'est d'ailleurs un cliché de faire le gars qui juge votre propre jugement. Bref...

Alors oui, du coup, oui, on utilise à tort et à travers l'argument du cliché. C'est d'ailleurs un cliché que de l'utiliser. Mais là, les mecs. Les mecs, sérieux.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Tout_ce_qui_brille/critique/44420997

Les 8 Salopards
7.4

Les 8 Salopards (2015)

The Hateful Eight

2 h 47 min. Sortie : 6 janvier 2016 (France). Thriller, Western

Film de Quentin Tarantino

EvyNadler a mis 5/10.

Annotation :

03/02/16

Je suis allé le voir avec des amis qui sont sur SC. Pour les jaloux qui disent que je ne fais jamais d'irl. Alors, les plus gros jaloux encore diront qu'il s'agissait d'amis bien avant SC. Ce à quoi je réponds que je vais commencer la critique, donc on en parlera plus tard. Pour revenir sur ces personnes, il s'agissait donc de Mattchupichu77, qui fait des critiques tellement élaborées à la sortie du cinéma qu'on a juste envie de s'abonner à lui, en se disant quand même que c'est devenu un connard d'élitiste qui prend ses vérités pour La vérité. Mais quand même. Il y avait aussi Yananas, bonne pâte mais pas cette fois, il a rigolé pendant le film mais s'est fendu d'un petit "c'est pas drôle à la fin" - quel menteur. Tanguy Loyez, le seul blaireau qui met son nom complet sur SC, et le vrai cinéphile de la bande, avec toute les études qui vont avec, sûrement le plus mesuré d'entre nous sur le cinéma, un brave type, qui n'a lui non plus pas apprécié le spectacle. Et enfin Ripolix, la seule demoiselle du groupe, qui n'a pas aimé non plus, fan de Jane Austen et d'harmonicas, elle a dit-elle préféré "ça" à Pulp Fiction, ce qui en dit long sur la déception que peut représenter les 8 salopards, elle est aussi à l'origine de nombreux rires, elle était à côté de moi j'ai tout entendu, mais elle n'a pas voulu assumer derrière ! Bref, c'est extrêmement intéressant tout ça.

Si les dialogues sont savoureux dans la partie extérieure du film, ils deviennent pesants et parfois très gauches en mode huis-clos. J'ai énormément apprécié la première rencontre avec les personnages, quand une scène, tirée en longueur, amène ses personnages petit à petit comme au théâtre, en les faisant entrer un par un - un truc que Tarantino affectionne tout particulièrement. Néanmoins, ils sont plus intéressants en surface que dans le fond, et la tournure que prend le scénario dans les deux derniers chapitres tend à prouver qu'ils sont absolument anecdotiques en réalité. Les 8 salopards est très long, beaucoup trop long et verbeux pour faire oublier la vacuité de plusieurs chapitres, les personnalités déjà éculées de son cinéma ou l'hémoglobine qui, comme rarement chez Tarantino, n'a même pas de saveur. On se perd dans une fin bâclée par des pirouettes pathétiques, qui annihilent le début très prometteur du film, et cette mercerie irrespirable où tout pouvait se passer.

Finalement, il se passe beaucoup. Beaucoup de bruit pour pas grand chose, surtout.

The Raid 2
7.1

The Raid 2 (2014)

The Raid 2: Berandal

2 h 30 min. Sortie : 23 juillet 2014 (France). Action, Policier, Arts martiaux

Film de Gareth Evans

EvyNadler a mis 8/10.

Annotation :

04/02/16

Beaucoup plus enchanté par cette suite. J'avais mis 5 au premier, le deuxième m'a largement conquis. Beaucoup plus d'effets dans les bagarres, le décor aide vraiment à animer les rebondissements et empêcher les redondances, des enjeux plus variés et en constante évolution, plus de personnages charismatiques, des duels de haut vol, plus de sang et enfin, enfin, une héroïne secondaire à la Gogo Yubari, les vrais diront Chiaki Kuriyama, les encore plus vrais diront Battle Royale. Il s'agit évidemment de Julie Estelle, que vous retrouverez en fin d'annotation.

Bref, je suis très agréablement surpris par cette suite, rallongée d'une heure mais qui passe très vite. Il y a toujours une morale sous-jacente assez balourde, sûrement propre aux films de kung-fu et à leur code d'honneur, mais c'est une réussite totale, ne serait-ce que dans le montage, un peu moins cuté et, j'ai trouvé, beaucoup plus brutal et intéressant.

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Breathless
7.4

Breathless (2008)

Ddongpari

2 h 10 min. Sortie : 14 avril 2010 (France). Gangster, Drame

Film de Yang Ik-June

EvyNadler a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Darling
6.6

Darling (2007)

1 h 33 min. Sortie : 9 février 2007 (Suède). Drame

Film de Johan Kling

Annotation :

08/02/16

Darling est un film bien réalisé. Dans la mesure où je pense qu'il convient tout à fait à la vision finale que désirait Christine Carrière. C'est à dire une production qui mélange le style et le drame, fidèle au bouquin que je n'ai par ailleurs par lu. Inspiré d'une histoire vraie nous dit-on à la toute fin, comme pour clore ces années d'extrême galère. Le souci avec Darling, c'est que je ne suis jamais entré dedans. Le film débutait pourtant bien ; on découvrait Marina Foïs derrière le flou d'une vitre, comme pour annoncer la couleur, après cette affiche pleine de liberté, et d'une douleur étrange, aussi. Les plans qui jalonneront le récit seront des partis pris du même acabit, où la caméra ne lâche plus Darling des yeux, où la violence est toujours sous-jacente voir intériorisée. L'utilisation de la voix off est telle qu'elle nous pousse, de toute manière, à contextualiser le récit à longueur de temps, comme un tracé épisodique d'un personnage de fiction.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Darling/critique/45556230

Qu'un seul tienne et les autres suivront
6.6

Qu'un seul tienne et les autres suivront (2009)

1 h 59 min. Sortie : 9 décembre 2009 (France). Drame

Film de Léa Fehner

EvyNadler a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

09/02/16

En me lançant un nouveau film avec le génial Reda Kateb, et des notes aussi bonnes pour un film français assez méconnu, je pensais être conquis d'avance. J'adore cet acteur et bien que ses films reposent très souvent sur l'intensité de sa performance, ça n’annonçait que du bon. Il n'en est rien, le résultat est en demi-teinte, et l'ancienne diplômée de la Fémis Léa Fehner a beaucoup de qualités, certes, mais aussi beaucoup de passif scolaire dans son cinéma. Elle est jeune, elle apprendra. Les Ogres, paraît-il, son prochain bijou.

Ce sont trois histoires, elles sont toutes centrées autour de la prison, ou plutôt des parloirs. Qu'un seul tienne et les autres suivront (superbe titre, repris plus tard par Kery James) s'attache à raconter LE moment, LE moment où tout bascule, LE moment où une prise de décision, une prise de conscience, peut briser vos espoirs à jamais. Cet instant est vécu dans les trois histoires. La caméra amorce une fixité étouffante, le cadre ne se dérobe que lorsque le personnage bouge. Beaucoup d'actions hors champ, le film se veut vraiment intimiste, et la bande-son est assez exceptionnelle. Le casting est intelligent et borné, Reda Kateb marche sur l'eau, comme à chacune de ses apparitions dans un film - les plus pointilleux diront Lost River.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Qu_un_seul_tienne_et_les_autres_suivront/critique/83523591

Ceux qui restent
6.5

Ceux qui restent (2007)

1 h 33 min. Sortie : 29 août 2007 (France). Drame

Film de Anne Le Ny

EvyNadler a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

11/02/16

En dehors du fait que l'histoire est connue d'avance, que Vincent Lindon mais putain t'es aussi putain de frustrant que le gars de Rectify bordel, tu vas ouvrir ta bouche pour sortir plus de deux mots à un moment donné ou comment ça se passe, que ce soit pas du vu, revu, encore revu, c'est au final pas si mal. Je peux tout à fait comprendre qu'on puisse être touché par la grâce de ce film, d'autant plus que certains plans sont assez beaux, et que le duo fonctionne très bien (je charriais mais les deux se tempèrent admirablement bien, et Devos seins nus faut-il encore le rappeler).

[...]

http://www.senscritique.com/film/Ceux_qui_restent/critique/83748447

Harry Potter et les reliques de la mort - 2ème partie
6.8

Harry Potter et les reliques de la mort - 2ème partie (2011)

Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2

2 h 10 min. Sortie : 13 juillet 2011 (France). Fantastique, Aventure

Film de David Yates

EvyNadler a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

13/02/16

9. Note inchangée, raisons cinématographiques et sentimentales évidemment. HP fut mon tout premier livre, j'ai grandi avec, je me suis forgé avec, comme énormément de monde. Difficile de mettre ses émotions de côté, et je l'avoue volontiers, je l'ai de nouveau regardé en VF. Avec les Disney, ce sont les deux seuls trucs au monde que je regarde en VF. J'ai déjà vu la saga Harry Potter en vo mais juste une fois, pour voir, pour ne pas mourir bête.

David Yates possède une magie bien plus puissante que Harry. Il arrive à faire plus de deux heures de film et à en faire paraître à peine une. Le seul souci, c'est que dans ces deux heures, il oublie la moitié, zappe des chapitres, ne tire pas assez en longueur les détails comme les principaux affrontements. Le mec a réalisé une partie 1 très lente, presque contemplative à certains égards, ce qui a rendu la partie 2 nettement plus fournie mais pas encore assez - il fallait équilibrer.

Bref, je n'ai néanmoins pas boudé mon plaisir un seul instant. David Yates, très ouvertement critiqué sur SC, n'a pas transcendé les films de la saga, a parfois trahi un peu les lecteurs mais n'a jamais sous-estimé l'oeuvre, il ne l'a jamais désacralisée. Ce tout dernier opus reste une énorme satisfaction, déjà dans l'atmosphère, beaucoup plus sombre, une photo exceptionnelle et des répliques avec le timing très juste. Les scènes clés y sont, malgré un sentiment très étrange, comme dit au début, que le film aurait pu durer quatre heures (avec ce réalisateur) tant il a mal réparti les scènes.

Bref², j'ai le coffret, j'ai des figurines, j'ai le retourneur de temps, j'ai les livres, et j'ai revu le dernier HP. Jamais je ne cracherai sur les films, aucun d'entre eux, rien que la musique pourrait me faire mettre 10. Adolescents de 15 ans, vous avez eu Twilight, nous avons eu Harry Potter. Et on s'étonne que la jeunesse actuelle soit si désœuvrée. (please rt)

Regression
5.3

Regression (2015)

1 h 47 min. Sortie : 28 octobre 2015 (France). Thriller

Film de Alejandro Amenábar

EvyNadler a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

15/02/16

Emma Watson ne joue pas bien. Ne me tombez pas dessus les mecs, moi aussi j'adore Hermione Granger, moi aussi j'adore sa robe de bal quand elle a 14 piges avec Krum, moi aussi j'adore sa sortie de voiture avec la minette débraillée, mais à un moment donné parlons peu parlons bien. Les plus taquins diront même que c'est la seule à être en régression dans ce film. Une fille comme Juno Temple aurait tellement, mais tellement tout défoncé dans un rôle sur-mesure à la Killer Joe. Emma Watson est trop juste, bien trop scolaire, ses mouvements sont trop calculés, ses intonations aussi, elle ne dégage pas quelque chose qui eut été très important dans ce film : l'incertitude. Elle reste souvent stoïque, ne partageant son émotion que par le biais de ses pleurs dont ils ne doivent rien à son talent d'actrice. Le côté fragile psychologiquement qui peut receler bien plus qu'une simple jeune femme blessée, au moins dans le dernier tiers, n'existe que par le scénario en lui-même, pas par la prestation. Emma Watson, je suis sincèrement navré, mais c'est tellement décevant.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Regression/critique/70322935

Danish Girl
6.8

Danish Girl (2015)

The Danish Girl

2 h. Sortie : 20 janvier 2016 (France). Drame, Biopic

Film de Tom Hooper

EvyNadler a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

17/02/16

Danish Girl, le film le plus paradoxal de ces six dernières années. Nous allons nous interroger, toi et moi, sur une idée tenace qui s'est emparée de moi pendant tout le film et qui fut une véritable explosion à la fin. Quelque chose que je n'ai encore jamais ressenti, aussi intensément, depuis le début des années 2010 - c'est dire à quel point ce film est spectaculaire. Dans le bon sens, j'en doute fortement. Le paradoxe est le suivant : 4, c'est ma note, elle ne changera guère et tend même à diminuer. Elle s'explique en grande partie par le duo d'acteurs. Pour le reste, nous y reviendrons plus tard. Tu me suis toujours ? Accroche-toi. Le duo d'acteurs est absolument exceptionnel. Mais ces deux prestations méritent 4, ni plus, ni moins.

De ma vie, et je me suis creusé la tête pour trouver d'autres exemples, je n'ai que très rarement vu un duo aussi puissant et linéaire dans la prestation et l(intensité qu'il offre au public. Eddie Redmayne, dans la lignée d'Une merveilleuse histoire du temps, est l'auteur d’un rôle de composition absolument hallucinant ; en jouant sur toutes les nuances, les sourires, les regards, une sensibilité qui transparaît de toutes parts, il atteint quasiment le sommet de sa carrière d'interprète, à 34 ans seulement.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Danish_Girl/critique/84509347

Taking Off
7.1

Taking Off (1971)

1 h 33 min. Sortie : 14 mai 1971 (France). Comédie, Drame, Comédie musicale

Film de Miloš Forman

EvyNadler a mis 5/10.

Annotation :

21/02/16

Très peu touché par ce film de Milos Forman sur les hippies, fin des années 60. Le film met en conflit les jeunes et l'ancienne génération, démontre les contradictions des hippies comme des adultes qui semblent en décalage avec le présent et en plaisante.

Malgré une superbe technique, un montage brillant et un univers très bien retranscrit (la bande-son évidemment, les looks de l'époque et les canons de beauté propres au genre, même le grain de la photo), je ne me suis pas attaché aux personnages, et encore moins à l'intrigue, qui n'existe que pour confronter les adultes face à leurs propres questionnements. Je n'ai rien contre les récits qui n'en sont pas et qui se veulent juste être les témoins d'une époque, mais j'ai trouvé pour ma part l'oeuvre dépassée. J'aurais eu plus de plaisir à la découvrir en 1971, à sa date de sortie, pour en rire parce que c'est parfaitement ce que je venais de vivre.

Milos Forman réalise un bon film malgré tout, néanmoins j'aurais davantage apprécié qu'il se concentre sur les hippies eux-mêmes plus que sur les "vieux" (par contre, la scène des joints est géniale, totalement planante) et qu'il s'attache plus à montrer une époque plutôt qu'à vouloir la faire ressentir.

Bambi
6.8

Bambi (1942)

1 h 10 min. Sortie : 15 juillet 1947 (France). Animation, Drame

Long-métrage d'animation de James Algar, Samuel Armstrong, David Hand, Graham Heid, Bill Roberts, Paul Satterfield et Norman Wright

EvyNadler a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

21/02/16

Car dans Bambi, les dessins sont fabuleux. Il y a quelque chose d'encore plus fabuleux que les images en elles-mêmes qui passent devant nos yeux, ce sont les couleurs. L'immensité de nuances de vert, bleu, rouge, utilisées en plus à des moments clés du film, confine au génie total et aux plus beaux tableaux que l'on pourrait observer dans sa modeste vie. Bambi est une toile vivante où chaque brin de couleur symbolise un espoir, un doute, une peur, une chimère. La façon dont les couleurs vivent entre elles, la façon dont les ombres sur les cerfs se reflètent à nos yeux, la façon dont la forêt est pensée, imaginée, animée, rythmée, était la plus belle des manières pour Disney de nous parler d'un déchirement dont il ne reste que du courage, celui du jeune Bambi apprenant la vie et toutes les difficultés que cela comprend dans un cadre qui évolue à ses côtés.

[...]

http://www.senscritique.com/film/Bambi/critique/35415542

Thomas Ngijol 2
7

Thomas Ngijol 2 (2015)

1 h 30 min. Sortie : 10 novembre 2015.

Spectacle de Thomas N'Gijol, Karole Rocher et Clément Chabault

EvyNadler a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

21/02/16

Très agréablement surpris par ce spectacle. J'aime beaucoup ce garçon mais je m'attendais à trouver un spectacle à la Fabrice Eboué, des vannes incisives, transgressives, un peu lourdes, sur son parcours, sur les communautés, un truc trashouille sans dépasser les limites pour autant.

Thomas Ngijol ne les dépasse jamais, il fait mieux : il impose sa patte de bout en bout, et c'est extrêmement rare chez les humoristes actuels pour être souligné. On sent qu'il a eu la main mise sur le projet de A à Z, on sent l'originalité du mec derrière, on sent sa finesse d'écriture, sa qualité d'improvisation et le côté atypique du bonhomme. Car il l'est, que ce soit dans son spectacle ou dans ses itw, je trouve que c'est l'un des rares à garder la tête froide, et ça fait du bien.

Un spectacle très drôle, j'ai beaucoup ri, un vrai sentiment de fraîcheur dans les vannes, du charisme et de l'intelligence, ça ne m'était pas arrivé depuis Anne Roumanoff donc c'est dire. Très bon spectacle que je vous recommande.

EvyNadler

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