Clank
Même s’il existe des bougons écœurés au sens étymologique du terme que toute cette émotion mécanique débecte, je reste persuadé qu’à côté d’eux battront en chœur un millier de petites pompes...
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le 12 janv. 2014
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C'est classique, très "américain", mais c'est pourtant très bon. Le Géant de fer rappelle ces récits spielbergiens des 80's, ou les films-hommage plus récents qui ont suivi, comme Super 8, mêlés au mythe de King-Kong : un enfant se lie d'amitié avec une créature hors-norme, apprend d'elle, la protège autant qu'elle ne le protège, avant que la société ne lui fasse comprendre que c'est une étrangère, et qu'elle doit être éliminée.
Le film est old-school dans son animation, qui est pourtant très belle, très détaillée. C'est surtout bourré d'humour, subtil et adulte. Le Géant de fer est d'autant plus drôle que l'humour est tourné "contre eux-mêmes les concepteurs du projet et protagonistes du long-métrage, les Américains. Les différents personnages, quasiment tous masculins (excepté la mère de l'enfant, personnage bien secondaire et destiné à sortir avec l'homme le plus offrant), bien dessinés avec leur caractéristiques propres et leurs traits sociaux, se complètent bien, et on aime détester gentiment ce méchant super-flic US, pret (vraiment) à tout pour tuer la bête, le robot.
Derrière ce récit d'apprentissage, comme dans notre madeleine Bambi, auquel le film fait référence, se dessine un lent questionnement autour de la mort, de la disparition et de ce que nous laissons après notre trépas, qui parlera aux enfants sans les infantiliser.
Créée
le 26 août 2022
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