Scènes gravées dans mon esprit à tout jamais !

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Scène miraculeuse où, enfin, surgit du ciel l'avion qui permet de refaire la scène tant aimée du film culte, la fameuse scène de l'avion tournée par Hitchcock dans " North by northwest" ... Une scène tout à la fois drôle et émouvante qui résume le film à elle seule, d'une puissance onirique sans nulle autre pareil ...

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Derrière une vitre teintée les deux vieux amoureux se retrouvent, intensément, l'un ne voit pas l'autre, par la voix d'abord ils se reconnaissent, la douleur d'un amour si lointain, perdu et que l'on retrouve dans un souffle et, soudain, la lumière s'inverse, elle le voit, intense, beau, elle le reconnait. L'amour au sommet de sa destruction, de sa passion, magnifique pouvoir de l'image ..

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immobile devant la photographie de l'actrice tant aimée de son fils, une mère impuissante, toute de douleur remplie, assiste à la mort inévitable de l'ange déchu qu'elle a mis au monde... Scène dramatique d'une force inégalée à mes yeux ... Et ce rouge flamboyant !

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les fleurs fanées tombent une à une auprès de la maîtresse (parfaite, Noémie Lvovsky) des lieux, déchéance, déconstruction du luxe d'une maison close qui a fait son temps... Elle résume à elle seule toute la puissance métaphorique du film fort d'une photographie impeccable..

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Un viol traumatisant qui me laisse un gout d'horreur dans l'esprit, le souffle coupé ...

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La mère, dans sa robe rouge, s’effondre dans l'herbe, longuement la caméra décortique ce corps de femme, de maman qui attend que meurt son fils avec toute la tristesse des grandes tragédiennes...

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Le pape monte sur l'estrade et, incapable de faire son discours de pape, il cri son art d'acteur dans une des plus belles scènes de Tchécov ...

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la course poursuite d'un métro en voiture, haletante, mise en scène avec talent, BRAVO !

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seule, dans la nuit, en plein milieu de sa maison, l'enfant regarde la porte avec insistance, elle espère que son voeux premier ne sera pas exaucé afin qu'elle puisse la voir franchit par ses parents...

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un aéroport et ces enfants anonymes qui dans l'effrayante nuit enterre avec douceur et discrétion la petite soeur, la petite Yuki tant aimée

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Marie s'ennuie dans la piscine, indifférente aux cris de joie qui accompagnent les nageuses, quand tout à coup, elle aperçoit (la merveilleuse Adèle Haenel) qui s'avance, pleine de grâce...

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sur le parking alors qu'il quitte violemment sa mère d'un " tu ferais quoi, hein, si je mourrais demain", la caméra se resserre sur le silencieux cri d'amour qu'elle lui lance... Comme un rendez-vous raté ...

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alors qu'il se croit enfin lavé de tout soupçon, en pleine chasse, l'accusé innocenté comprend que la traque ne sera jamais terminée et la plaine enneigée devient terrain de chasse dont il se révèle être le gibier ...

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un homme, par mime, en aide un deuxième à séduire une femme: l'amour se comprend même quand la langue n'est pas la même. Scène tout autant burlesque que touchante à l'image du film qui mime une magnifique rencontre de cinéma...

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différentes façons d'esprit tristesse profonde et colère, tout à coup face caméra, dans un noir et blanc sublime, l'émotion surgit d'un homme simplement vrai...

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Camille enregistre frénétiquement la voix de sa mère pour ne jamais plus oublier ce qu'elle était, ce qu'elle sera, ce qu'elle est !

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au milieu de son chantier qui n'en finira jamais, rattrapée par ses mensonges, sa folie, Cluzet, seul au milieu de nulle part, comme un point dans l'espace, hurle sa rage, son désespoir, celui de s'être laissé emporter, il rejette l'espoir qu'on a mis en lui et il grimpe le plus haut possible pour oublier ce que c'est "de n'être qu'un homme" qui se laisse happer par ses limites ...

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un corps criblé de balles se relève et déjà, c'est la renaissance ...

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les larmes de Léa Seydoux adossée aux murs de son modeste appartement, le visage éclairé simplement d'une lumière pâle et à ses côté, tout aussi fragile; son frère dans le film interprété par le déjà immense et pourtant si jeune Kacey Mottet Klein

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L'enfant regarde une dernière fois sa mère qui l'abandonne à travers sa main placée en viseur... L'objectif est fixé de ses yeux bleus, il n'abandonnera jamais sa mère, celle qu'il veut retrouver avant tout ...

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Elly est sur la plage dans sa belle robe rouge, elle fait s'envoler, plus tout à fait insouciante, un cerf volant, le dernier élan de la liberté tant escomptée ...

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Il apprend le piano, violent, impatient, fébrile, elle est là, calme, tenue, sérieuse mais tout à coup, elle explose, ça n'est pas ça, il faut recommencer ...

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la pâleur de Chiara Mastroianni qui chante son deuil dans le froid d'une fin de journée en hiver ...

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première scène du film, dans le lent brouillard qui en accompagnera quasiment toutes les scènes, s'élève, aux milieux des enfants prêts pour un spectacle, un cri d'enfant... Bouleversant !

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Lisa et Laure/michaël danse comme des fous, insouciants, heureux, ils jouent même à se maquiller...Moment suspendu, moment magnifique qui laisse enfin les images parler loin des mots ...

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Bien entendu la on ne peut plus célèbre scène de la douche magistralement orchestrée par Hitchcock et sa musique (et sa femme aussi !!)

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Les larmes de Bacri à la fenêtre, inoubliables de sincérité ...

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se préparer pour un rendez-vous amoureux, en ralentis (ah que serait Dolan sans ses ralentis) pour laisser le temps à cette petite musique du coeur amoureux de faire "bang bang"

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il est là, incrédule, perdu, il ne sait pas si "ça se dit un air de violon" et tout à coup il la regarde de dos quand elle joue, c'est l'amour qui nait au détour d'un regard, tout en douceur;..

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scène d'amour, furtive, violente, non préméditée, entre Augustine et son médecin ou deux âmes écorchées qui reviennent à la vie ...