De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ? Il est...
Match des critiques les meilleurs avis Holy Motors
VS
Saint Moteur
Treize ans. Treize longues années ont été nécessaires à Leos Carax pour revenir au cinéma français accompagné d’un long-métrage sélectionné au Festival de Cannes 2012. Et quel long-métrage ! Holy Motors nous présente l’ancien enfant terrible du cinéma français tout juste remonté des limbes. Car c’est bien de lui-même qu’il nous parle dans ce film et dès le prologue : au-dessus d’une salle de cinéma, un Dormeur (Carax himself) s’éveille dans la nuit, s’approche d’un mur et l’ouvre à l’aide...
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S'ériger en art triste
Holy brius
L'étrange est sans doute la notion la moins bien partagée au monde.
Expliquez à vos proches (enfants adolescents, voisins) gavés de télé-réalité ou de téléfilms avec Thierry Neuvic, qu'en plein après-midi vous allez vous enfermer dans une pièce pour y regarder sur grand écran le dernier Carax (et comme ils ne voient pas de quoi vous parlez, vous leur montrez la bande-annonce) et vous ne serez plus jamais regardé de la même manière (cela dit, ça fait longtemps que...
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Critiques : avis d'internautes (311)
Holy Motors
Tri :
recommandées
positives
négatives
plus récentes
Si près, si loin...
Revoilà Léo Carax de retour derrière la caméra 13 ans après son dernier film "Pola X". Présenté au festival de Cannes sans y recevoir de prix, Holy Motors" nous fait suivre un homme, monsieur Oscar, qui va endosser plusieurs costumes et vivre plusieurs vies.
Expérience assez bizarre que ce "Holy Motors". Leo Carax a le don d'à la fois me fasciner mais en même temps de m'ennuyer. S'ouvrant sur...
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Au bal masqué
De quoi parle Holy Motors ? Difficile de répondre du tac au tac à cette question tant la dernière œuvre de Leos Carax sort des sentiers battus cinématographiques contemporains avec un regard parfois pessimiste, amer (aigri ?) sur la place de l’humain dans un monde virtuel sans visages. Holy Motors est un film mortifère qui aux premiers abords nous gratifie de son chant du cygne sur disparité...
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Leos qu'arrache - On dit que la beauté est dans l'œil, dans l'œil de celui qui regarde
L'exercice de la critique s'avère extrêmement compliqué face à une telle œuvre. En effet, on peut être tenté de théoriser, d'analyser, de se livrer à une masturbation cinéphilique en égrainant les références.
Mais appréhender ainsi "Holy motors" est selon moi une erreur. A trop vouloir intellectualiser l'art, on passe parfois à côté.
Au même titre qu'un Weerasethakul ou qu'un Assayas *, on...
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Oui
On ne peut pas prétendre à l'exhaustivité en critiquant Holy Motors. On pourrait ergoter à l'infini sur les sens à lui donner, sur les incohérences, les éléments de snobisme, les dialogues énigmatiques ou verbeux.
De sens il n'y en a pas. Ou, du moins, il n'y en a pas qu'un seul. On sent bien une introspection du réalisateur sur sa filmographie manquée, on comprend le regard...
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Les arcanes du bloc moteur
En 2012, le monde a oublié Leos Carax. À l’exception d’un moyen métrage publié dans le film collectif Tokyo ! en 2008, le cinéaste n’est parvenu à financer aucun projet depuis 13 ans. Le retour au cinéma se paiera d’ailleurs pour lui d’une importante concession, puisqu’il accepte à contre-cœur de filmer en numérique pour réduire les coûts et rassurer...
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