2017 au cinéma, ou dans un canapé, ou dans un canapé au cinéma.

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On commence l’année avec un film sans à la fois désolant et symptomatique de la comédie mainstream américaine. Du pipi caca, l’humour basé sur les dialogues et rien d’autre, et dans ce cas là, un petit viol tranquille d’un franchise que j’aime beaucoup. C’est probablement pour ça que je suis aussi méchant avec la note.

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Premier film vu au cinéma de l’année, j’étais pas prêt à prendre cette claque, aussi violente qu’inattendue. Parfois il n’y a pas besoin de grand discours, et de juste se laisser porter par la beauté de ce qui se déroule sous nos yeux. Et ce film est d’une beauté indéniable.

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Ce début d’année m’a permis aussi de rattraper pas mal de retard sur les films de 2016 que j’avais raté en salle, notamment le dernier Disney dont j’en attendais plus que les dernières productions du studio, notamment grâce aux différentes bandes annonces. Et je ne suis pas déçu, le film est très bien rythmé, l’histoire est, certes classique, mais remplie de bonnes idées et le résultat donne donc un film agréable qui se suit très bien.

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L’Oscar du meilleur film 2016 s’avère être une très bonne surprise puisque, même si je m’attendais à une certaine qualité, je ne pensais pas que ça me plairait autant. L’histoire est passionnante, le travail de retranscription est de qualité et les acteurs sont sont tous très juste. Apporte un témoignage poignant et une réflexion sur l’institution religieuse très intéressante.

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Je ne m’en cache pas j’aime beaucoup Jeff Nichols. Mud et Take Shelter sont tous deux des films extrêmement réussi (je n’ai pas encore vu Shotgun Stories) à tous les niveaux et j’attendais sa première incursion dans la science fiction de pied ferme. Loin des standards d’excellence qu’il avait atteint avec les deux précédemment cité, son Midnight Stories reste honnête, malgré un vide scénaristique assez évident. Mais si l’histoire n’avance pas des masses, sa réflexion autour de la famille, de l’enfance et de l’abandon est intéressante et le film est parsemé de scènes magnifiques par moment. Mais au final, le film reste frustrant par rapport à ce qu’il aurait pu devenir.

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Pas grand chose à en dire, c’est très réussi visuellement mais pour le reste c’est rapidement oubliable. Moins drôle, un peu trop dans la surenchère, il n’est à retenir que pour la nouvelle avancée technique dont il fait preuve.

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Je ne vais pas non plus rentrer dans le détail car clairement le film a été fait pour les gens qui connaissent et apprécient l’univers. J’aime l’univers des jeux, je ne suis pas un fanatique de toute l’histoire autour, et même si je l’avais été, je ne pense pas que ça suffisse pour faire un bon film. L’action est mal gérée, les raccourcis scénaristique se comptent par dizaines, le film est en plus mal rythmé ce qui n’arrange pas le visionnage mais bon. Il sera oublié dans 1 an. Même si je crois que c’est déjà le cas…

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Bon..
Whiplash était une énorme réussite.  Dans un style totalement différent, La la land l'est tout autant. Hommage appuyé à l'âge d'or hollywoodien mais pas que, Chapelle,  à travers ses choix de mise en scène parcourt quasiment 50 de cinéma de Keaton et Chaplin à Jacques Demy sans oublier certains codes de la comédie musicale des années 50, je vois plutôt ça comme une déclaration d'amour au cinéma et bien évidemment à la musique.
Comme pour Whiplash, l'influence qu'à le jazz sur Chapelle tient une place très importante, donnant lieu à de formidables moments magnifiés par deux acteurs investis et donnant littéralement de leur personnes du début à la fin. Et parmi eux Emma Stone, qui est... incroyable. Je n'ai pas encore de mots pour décrire sa performance mais c'est du très très haut niveau.

Bref je parle trop pour rien dire, parfois, il n'y a pas besoin de grandes phrases, il faut juste se laisser porter par les images et la beauté qu'elles dégagent. Et La la Land transpire cette beauté à travers chaque seconde.

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Le cinéma de Peter Berg est un cinéma que je trouve assez inégal. Son dernier "Du Sang et des Larmes" était plutôt de bonne facture, Friday Night Lights est un bon film (il faut que je m'attaque à la série), mais il passe parfois à côté avec Hancock, Le Royaume ou Battleship. Quoi qu'il arrive, il représente le réalisateur type à mes yeux des productions plaisir coupable. C'est pas toujours brillant mais c'est toujours agréable à regarder (sauf Battleship qui est vraiment horrible), et Deepwater est dans cette optique. Berg prend son temps pour poser ses personnages et les enjeux, et fait surgir la dramaturgie avec l'action. Ca casse pas trois pattes à un canard mais ça a le mérite de faire le job sans se foutre de notre gueule.

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En vue de la sortie du second en salle, et par curiosité au vu des nombreux retours plutôt positif, il s'avère que voir Keanu Reeves casser du russe pendant 1h30 est assez jouissif de par la qualité des chorégraphies et par le mystère qui entoure le personnage de John Wick, véritable figure divine et ange de la mort.
A voir si la suite est du même acabit.

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Mon appréhension a vite été balayée par les premières minutes du film qui place déjà les bases de ce que sera le film, à savoir un space opera fantastique, une prouesse visuelle (la scène de la séparation du vaisseau en deux est une pure merveille), des scènes d'actions à la fois brutales et improbables et une réflexion sur la militarisation du monde par les Etats Unis.
En fait, j'ai l'impression que sur ce film, Verhoeven est comme un gamin à la plage qui fait des chateaux de sable immense, qui ont l'air un peu branlant mais qui finalement tiennent debout.
Je ne m'attendais clairement pas à ça pour ce revisionnage. Mais bordel, que c'était bien !

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J'étais clairement trop jeune pour découvrir Verhoeven.
Après Straship Troopers, revoir Robocop après tant d'années a été bénéfique. Si la note reste inchangée, les raisons sont différentes, tant le sous texte du film est fort, portant la marque de son auteur (le journal télévisé qui interromps le film par exemple). Le personnage quasi christique de Robocop est bien plus que le protagoniste majeur du film, tant il personnifie tous les enjeux du film et de l'engagement de Verhoeven sur les questions de justice et de délégation de pouvoir.
Un excellent film, moins fort que Straship Troopers pour moi, mais une oeuvre majeure de la filmographie de son réalisateur.

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Brutal, organique, douloureux, le film marque fortement sa différence des précédents de la franchise et s'applique à cloturer le voyage de Hugh Jackman en Wolverine. C'est un film qui fait mal, dans tous les sens du terme, mais qui n'arrive pas à jouer sur tous les niveaux dans lesquels il s'était engagé, notamment dans l'exploitation de la petite Laura/X-23. Si l'on regrettera quelques problèmes de rythmes dans le montage et l'évolution des personnages, l'ensemble reste de bonne qualité.

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La définition même de l'indifférence

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Voilà bon c'était pas terrible, les scènes d'actions sont plutôt bien filmées, les personnages sont superficiels au possible, donc on ne ressent aucune empathie pour eux, et surtout Kong est globalement raté. Même problème que pour les humains, l'empathie qui est censée se dégager du personnage est inexistante. Reste que ça fait rigoler deux trois fois et que les money shot par dizaine sont plutôt classe.

(Par contre 3 choses :
1. Depuis quand Kong fait la taille de l'Empire State Building ?
2. IL FAUT ARRÊTER AVEC VOS PUTAINS DE LENS FLARES ! !!
3. Je suis même pas désolé pour le caps lock du point 2. Bisous)

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-3
Je savais que le revoir n'était pas une bonne idée.
Alors oui, c'est rigolo (quoi qu'un peu lourd quand même, pas simple de tenir 2h où chaque réplique doit être une vanne), c'est même plutôt sympa dans l'action, mais le vide intersidéral qu'il y a à côté est effarant... Outre l'histoire qui ne rime à rien, les personnages n'ont aucun intérêt (sauf celui de Deadpool) et ne me lancez pas sur le bad guy du film... S'il n'y avait pas de mot pour décrire un assemblage de vide, manque de charisme et ridicule, je crois que son nom fonctionnerait bien.
Comme quoi, une séance de cinéma dans des bonnes condition peut conditionner un visionnage..

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J'aime bien Peter Berg. le mec a tout de même fait Friday Night Lights, qui depuis peu, est devenu un classique dans mon esprit (je parle de la série). Et au cinéma, si on oublie des films comme Battleship ou Hancock, je trouve pas son travail si dégueu. Notamment ses deux derniers, Du Sang et des Larmes et Deepwater qui avaient leurs défauts mais faisaient mieux le travail que bons nombres des productions actuelles du même genre.
Ici, Berg reprend la formule qui fonctionne avec des personnages facilement attachant, un réalisme très prononcé et un rythme efficace. Même si en terme de narration, le film se perd beaucoup en deuxième partie, rendant le tout bien moins intéressant, il a le mérite de tenter des choses sur la psychologie des terroriste notamment, sans trop en faire.
Bref, si vous aimez le bonhomme, vous apprécierez celui-ci.

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C'est pas trop mal. Les dialogues sont souvent très bien pensés et fusent dans tous les sens, les acteurs sont globalement tous au niveau, et la réflexion autour du milieu qui nous est peint est plutôt bien foutue.
Mais oui, les ressorts scénaristiques à base de "j'adore qu'un plan se déroule sans accroc" c'est lourd, très lourd.

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C'est un peu long au milieu.

Mais sinon c'est très drôle.
Potentielle palme du meilleur pire film de l'année.

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Séquence de l'année.

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On ne change pas une équipe qui gagne, et James Gunn parvient encore à insuffler ce souffle si particulier qui nous permet de respirer au milieu de la bouillie Marvel.
Je regrette quand même toute la partie sur Ego, avec l'arc père/fils tiré à la limite du dégueuli de bon sentiments dispensable.
Mais pour le reste c'est une franche réussite.

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Le plaisir coupable par excellence.
Sean Connery et Ed Harris en jette un max et permette d'effacer la prestation très moyenne de Nicolas Cage.
Reste que j'aime beaucoup ce film. Vraiment. Sans blague.

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Une bonne surprise, un thriller honnête qui joue sur un suspense très bien exploité, notamment par la mise en scène et le jeu qui est fait autour de la condition du personnage principal. Si on pourrait regretter un manque de profondeur aux personnages, avec des non dits qui ne vont pas assez loin, il n'empêche que le film est efficace et tient bien en haleine les deux heures durant.

Annotation :

Feel good.
Ca aurait pu être plus, mais la dernière partie du film m'a un peu fait sortir de cette petite bulle dans laquelle il avait réussi à me plonger.

Annotation :

Je pensais sincèrement que ça allait être plus barré que ça, mais ça reste original dans sa façon d'aborder le mythe du super-héros.