Originaires du Montana, les frères Phil et George Burbank sont diamétralement opposés. Autant Phil est raffiné, brillant et cruel – autant George est flegmatique, méticuleux et bienveillant. À eux deux, ils sont à la tête du plus gros ranch de la vallée du Montana. Une région, loin de la modernité...
Match des critiques les meilleurs avis The Power of the Dog
VS
Mise à mort du mâle sacré
"I wanted to say how nice it is not to be alone". Alors qu’ils viennent de se marier, Georges, à travers quelques larmes, avoue cela à Rose, la femme qu’il vient d’épouser. Lui avoue que c’est agréable de ne pas être seul. Car The power of the dog, s’il parle bien de masculinité toxique et d’homosexualité empêchée, est aussi un grand film sur la solitude. Ici tous les personnages sont seuls, seuls avec leurs démons et leurs failles, et leurs souvenirs aussi : d’un mari,...
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56
5
Ce peu obscur objet du désir !
Le protagoniste, ou plutôt l'antagoniste, incarné par Benedict Cumberbatch, veut visiblement réaliser l'exploit de faire comprendre en aussi peu de temps que possible qu'il est un gros con. En deux minutes, c'est bon, on a compris. Pas de suspense à ce niveau-là. Et pourquoi pas. Bon reste que le moindre de ses gestes, la moindre de ses paroles sont bien là pour faire entrer au marteau-piqueur cet état de fait.
Ah oui, son attitude de gros con se révèle à travers...
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61
16
Critiques : avis d'internautes (112)
The Power of the Dog
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Critique de The Power of the Dog par voiron
Phil et George Burbank en 1925 sont deux frères propriétaires d'un immense ranch.
Phil est un cowboy rustre, viril et colérique et brut.
George est plus raffiné et bienveillant.
Lorsque ce dernier épouse Rose (Kirsten Dunst), Phil voit son quotidien bouleversé, et souhaite briser cette nouvelle famille. Il décidera de s'en prendre à Peter, le fils sensible et un brin efféminé de Rose puis son...
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Du genre masculin
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un faux western et un vrai drame psychologique à plusieurs entrées, somptueux dans sa forme et délicatement ambigu sur le fond. La première heure du long-métrage, d'un alanguissement magistral, laisse...
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Les cowboys ne pleurent pas
Le western est un genre qui se meurt, en pleine agonie depuis "Unforgiven" de Eastwood. Je caricature, on a eu droit à quelques bons depuis lors, y compris "Brokeback Mountain", n'empêche que les quelques auteurs contemporains qui s'y aventurent ne semblent pas trop connaître le genre et se contentent de raconter des récits sociaux chiants. "The Power of the Dog" en fait partie (en plus de...
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Wild Hearts on a Closed Frontier
À une époque comme la nôtre où la mythologie du passé entretient l’inextinguible fièvre des esprits, où la culture de la nuance fait moins recette que les rhétoriques simplificatrices, un film comme The Power of the Dog peut s'avérer être une œuvre des plus salvatrices. Le huitième long métrage de Jane Campion, en effet, plutôt que d’être là où on l’attend, sonde la psyché masculine...
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Shadow of a cloud
Alors qu’elle vient de perdre son triste titre d’unique femme à avoir obtenu la Palme d’or et qu’elle n’était pas revenue au long métrage depuis 12 ans, il était temps que des retrouvailles s’organisent avec Jane Campion.
La voici donc de retour, prenant son temps pour poser ses personnages dans un paysage qui prendra très vite en charge leurs tourments, fidèle à un...
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