Que cherche t’on quand on découvre sa ville ?
Son centre, sa mère. Puis ses amis. Ses besoins. Ils nous arrivent sans direction. On enlève son miroir et on pose des repères sans jamais vraiment s’y retrouver.
On nous impose un Naples affamé, gangrené par le vide d’un passé qui ne peux pas existé. Ce n’est pas flottant, la caméra est moderne, elle colle au visage de tous platement, ne se permet presque pas de montrer le fantasme ou la peur. Car Mario martone connaît déjà sa ville. Elle ne pas change pas si Félice ne veut pas la regarder.
Mais savent-ils que je connais rien de tout ça ? Je suis jeune et le film ne m’invite presque pas. Je ne lui en veut pas, je le comprends. J’ai cru voir de l’espoir, de la peur quand il n’y a plus rien. Je respecte cette manière classique et rigoureuse. toujours sur le fil sans rien étendre. On placera alors à notre tour une lettre vierge, bloquer sous un crâne poussiéreux. Sans souvenir, ni destinataire.