Un blockbuster entre pétage de plombs de son réalisateur et anarchie.

Les Gardiens de la Galaxie Vol.2: 3 ans après le carton surprise du premier film, Marvel Studios et James Gunn rempile pour une seconde aventure.
Tout comme je le disais dans ma critique de Docteur Strange, la preuve que la formule Marvel fonctionne est d’avoir réussi à imposer au grand public des personnages tels que les gardiens ou alors Ant Man.
Il en de même pour ce qu’il est de bon ton d’appeler depuis quelques années “la politique de l’auteur” où les studios démarchent des réalisateurs venu du circuit indépendant pour réaliser leurs projets de blockbusters, Gareth Edwards avec le doublé Godzilla puis Rogue One ou dans l’écurie Marvel, un type comme Shane Black ou dans la phase 3 Ryan Coogler (Creed) Jon Watts (Cop Car) ou Taika Waititi (What we do in the shadows) pour respectivement Black Panther, Spiderman Homecoming et Thor Ragnarok.
Cette décision a été marqué par le succès surprise lors de la phase 2 avec des réals venus d’autres horizons, à commencer par les frères Russo sur Captain America Winter Soldier puis Civil War et à présent le doublé Avengers: Infinity War et Gauntlet alors que leur CV n’indiquait en rien leurs capacités à gérer un blockbuster à 180/250/450 millions de dollars tout comme ça été le cas de James Gunn sur les Gardiens, à une différence près.
Gunn a réussi là où Shane Black a partiellement échoué et où les Russo se sont glissés sans qu’on demande rien: Apporter sa patte et son propre univers mais au service d’un cahier des charges plus épais que Guerre et Paix pour plaire au max de personnes et aux différentes personnes des studios, Marvel Studios d’abord puis surtout Disney au vu du potentiel merchandising que représente un sujet en or comme celui des Gardiens et je pense que ceux qui me liront doivent avoir au moins un Groot sous une forme ou une autre non loin d’eux.
Bien que surtout dû à un travail de réécriture plus que de véritable liberté artistique, James Gunn s’est emparé du sujet en y apportant de idées personnels qui ont fait mouche immédiatement (remplacer le fait que Peter Quill ait des figurines Star Wars “wink wink pour disney” par une compilation de tubes des années 70/80 sur cassette audio parmi tant d’autres apports. )
Succès oblige, Gunn rempile pour le 2e film mais avec un plus gros budget encore et surtout contrairement à Joss Whedon qui après le méga carton d’Avengers avait lors de la production de la suite un flingue sur la tempe, un couteau sous la gorge et un casse-noix entre les…: Une vraie liberté total de manoeuvre artistique y compris dans l’écriture du scénario malgré l’éternel cahier des charges.
Certains pourraient dire que la liberté artistique pour une suite d’un blockbuster consiste à reproduire la formule du blockbuster américain “bigger and louder” (plus gros et plus bruyant pour les non anglophones) rajoutez en plus le nouvel ingrédient depuis 15 ans du “more funnier and more darker” (plus drôle et plus sombre) mais non, James Gunn a en effet carte blanche et les mains libres pour faire tout ce qu’il avait envie car collant à l’ambiance du film mais aussi sa propre personnalité. Le souci est que quand on connaît le CV du type(le type navigue entre de la série B et Z horrifique, les scripts des films live de Scoobydoo et le remake de dawn of the dead), trop de libertés peut-être entre certaines mains à la fois la meilleure et la pire idée qui soit.
2 mois après les évènements du premier film, nous retrouvons donc la bande de losers galactique du premier film à savoir Peter Quill, Gamora, Drax, Rocket Racoon et Groot en version mascotte choupinoukawaï à présent. (le personnage étant “mort” dans le 1 repousse progressivement à un certain rythme, au bout de 2 mois, il en est encore au stade “bébé”)
Engagé par la caste des Souverains pour protéger leur royaume de l’attaque d’un gros monstre, ils acceptent le boulot pour libérer Nebula, demi soeur de Gamora laissée pour morte dans le 1.
Entre deux remerciements, Rocket a la brillante idée de vouloir piquer des batteries et la flotte Souveraine va les prendre en chasse.
En s’écrasant sur une planète après la poursuite, ils seront sauvés par Ego, le père de Starlord, qui le recherchait depuis toutes ces années, l’équipe va ensuite se diviser en deux et commenceras alors une remise en cause pour chacun des personnages sur la notion d’équipe mais aussi de famille…
Commençons tout d’abord par aborder les bons points et mauvais points sans spoilers (ce qui sous entend tout ce qui a été dévoilé dans les trailers )
James Gunn a tout simplement pété les plombs sur ce film, le comparatif que j’ai eu en sortant du film est comme si un enfant avait la carte Mastercard de ses parents dans un magasin de jouets, les gardiens de la galaxie volume 2 est un bug dans la matrice du système de production, à la fois au niveau de Marvel Studios et de son MCU mais aussi dans le paysage du blockbuster hollywoodien actuel.
Le film est plus que simplement dingue, c’est la concrétisation à l’écran de tout ce qu’un réalisateur geek cinéphage ferait avec un budget pareil même sous la coupe d’un studio, excepté que pour une raison qui m’échappe encore, les dollars ont dû tellement pleuvoir dans le tiroir caisse que les responsables ont dit amen à tout ce que Gunn avait envie quitte à sortir des limites du sacro saint cahier des charges et d’aller chercher ce qu’il aime dans son registre passé à savoir, une vraie fuck you attitude se permettant des déviances qui n’ont que rarement sa place dans un blockbuster, ce qui s’en rapproche serait les trips morbides de Verbinski sur la trilogie Pirates et Lone Ranger ou les débordements gores de Peter Jackson sur sa période blockbuster, et oui on parle toujours d’un film Marvel Studios.


Sur le seul aspect scénario, Gunn a réussi là où le studio a brisé des Edgar Wright et des Shane Black, réussir depuis le premier Iron Man, le vrai premier standalone du Marvel Cinematic Universe. A savoir faire une suite direct du premier film en termes d’enjeux mis en place sur le background de l’équipe et des personnages secondaires pour “dézoomer” sur cet univers et offrir une vision d’ensemble 4 à 5 fois plus vaste que le premier film sans pour autant aller dans la démesure en termes d’échelle d’action comme justement Avengers: l’ère d’Ultron ou Captain America Winter Soldier (coucou les cinématiques pas finalisés) mais bien d’expansion d’univers ce qui au vu du sujet du film est là aussi un sacré paradoxe.


Mais surtout quand je parle de Standalone c’est à dire que pour ceux n’ayant vu aucun autre film Marvel excepté le premier film, il n’y a aucun rappel forcé de connexion aux autres films ni à l’écran ni dans les dialogues autre que la nécessité de l’évoquer de façon limpide et naturel(Gamora et Nebula évoque Thanos car il s’agit de leur père adoptif, on parle brièvement des Krees lié à Ronan, méchant du premier film, sans rappeler son nom ni ce qu’il s’est produit) ce qui allège déjà le pudding qu’est le film mais permets une vraie liberté de visionnage sans avoir à se mettre en condition comparé aux 2 exemples que j’ai cités plus haut qui était coincé entre 15 références aux films précédents, à la série Agents of Shield et aux comics promos tout en préparant le terrain aux futurs films de la phase 3 qui sortiront 2 à 3 ans après.


Gunn gère sur les différents tableaux et se permets de filouter à la fois le public mais aussi les studios de façon insolente et génial.
Légers spoilers: La formule du blockbuster encore plus dans le cadre du film “super héroïque” indique que le public vient voir de l’action, des effets spéciaux et des blagues, beaucoup croient être en terrain connu car ayant vu déjà le premier film, l’exemple le plus frappant reste l’introduction avec l’Asilisk, les trailers montraient l’équipe affronter le monstre venu d’une autre dimension, idem avec une scène de gunfight de Starlord et rocket équipés de Jet Pack affrontant une flotte de vaisseaux spatiaux au milieu d’un champ d’astéroïdes, je le redis à chaque fois mais une séquence n’a pas le même impact remis dans son contexte (voir combat avec le Hulkbuster dans avengers 2) narratif et chronologique du film et le cas de l’action dans les gardiens 2 est un des nombreux exemples de “sabotage des codes” effectué par Gunn.


Le gros fuck off fait au public vient surtout du fait que le film est une énorme thérapie familial sous couvert de blockbuster de SF, tout comme les Wachowskis sur les Matrix pensaient leurs scènes d’actions au sein du récit et selon les personnages et non comme pause détente entre deux tunnels de dialogues qui “gonfle le public”


Le fait d’avoir déjà choisi de situer le film chronologiquement seulement 2 mois après le premier film fait que les fans du MCU sont déboussolés tout autant que le public qui ne connait pas cet univers, pour schématiser le film, Les Gardiens c’est un peu comme si le cahier des charges et les exigences du public avaient servi à faire des avions en papier et des jolies dessins pleins de couleurs dont le tout formerait un tableau abstrait.
Le fait de revenir sur le passé de Quill via Ego n’est pas uniquement là pour surfer sur la dimension nostalgique/cool/fun du film mais à une vraie logique qui était explicité dans le premier film mais que beaucoup ont volontairement zapper et il en de même pour les qualités et défauts.
Il serait amusant de faire le jeu de mots et parler justement d’Ego Trip que le réalisateur s’est fait avant tout pour se faire plaisir lui mais autant pour le public, quitte à le perdre entre deux étoiles.


ATTENTION ZONE DES SPOILERS INTENSIFS!!!!!!!


Le fait de concentrer le film sur la relation Entre Ego et son fils Peter aurait pu être traité de façon presque lambda vu le ton fun et décalé qu’utilise le film mais si l’on regarde bien, dés le premier film, le côté dramatique était caché derrière la nostalgie de la musique, l’insolence à la fois de l’équipe mais aussi du film et surtout son univers visuel.
Volume 2 propose la même chose en étirant les qualités et les défauts jusqu’au point de rupture: la compilation de Starlord n’est pas simplement là quand il est présent ou lorsqu’un personnage écoute la musique, désormais une partie de la galaxie ayant cotoyé Quill passe en fond sonore la compilation à tout moment, les références à la pop culture des années 80 exprimé sont également devenus communs pour des personnages comme Gamora qui va citer “une série avec un bateau volant” confondant le véhicule et parlant donc de K2000, Ego avoue être aussi passionné que son fils niveau musique à travers une très belle scène qui sert également de twist reprenant les paroles de la chanson pour justifier ses actes mais aussi ses motivations.
On voulait plus de Rocket et de Groot, le fait d’en avoir fait un bébé apporte évidemment une dose d’humour et de mignonitude à chacune de ses apparitions (l’intro ou la scène du casque puis l’évasion principalement.) tandis que Rocket se découvre des points communs avec Yondu qui voit son personnage prendre de l’importance au même titre que Nebula et le second de Yondu, Kraglin.
Excepté que le film ne se contente pas de simplement les mettre en avant pour le plaisir de les étoffer car c’est une suite mais de faire cohabiter faveurs amicales (Michael Rooker est un acteur fétiche de James Gunn et Sean Gunn est son frère, jusqu’ici limité à faire la motion capture de Rocket sur le plateau) et raisons scénaristiques développé en filigrane dans le premier film.
En effet, la question du père de Starlord était un des éléments laissé en suspens et dont la réponse est amené très vite sur à la fois l’identité du père mais aussi ces connexions avec Yondu et les Ravagers, connexion qui permets de présenter d’autres nouveaux personnages dont Stakar, interprété par Sylvester Stallone, excusez du peu, et liant ainsi toutes les intrigues entre elles de façon fluide et parfois insolente, voir le traitement réservé au personnage d’Ayesha, reine des Souverains, passé le second acte qui s’efface complètement face au vrai méchant du film, Ego interprété par le fabuleusement charismatique Kurt “Carpenter rules!” Russell.
Introduit de la façon la plus ridicule qui soit via un gag qui ne marche pas (le petit homme qui fait coucou sur le vaisseau qui sauve les Gardiens de la flotte Souveraine) Ego s’impose directement dans le film avec tout ce que son nom sous entends et avec le poids de sa vraie identité, à savoir une planète vivante, le tout joué par un acteur qui est en soi une des références types des années 80 (à la fois snake plissken, Jack Burton, Gabriel Cash et Macready) mais surtout après Loki, le VRAI premier méchant qui en impose et mémorable dans les méchants du MCU, en attendant Héla dans Thor Ragnarok mais surtout, avec énormément de crainte vu les enjeux, Thanos mais aussi Adam Warlock.
L’écriture du personnage d’Ego est fascinante tellement elle condense à la fois la folie et l’ambition du film mais aussi des personnages cosmique de Marvel que le public découvre.
Enjeu narratif et psychologique pour le personnage de Quill, Ego est en soi un cas fascinant y compris visuellement tant les trouvailles et la démesure visuel écrase le 3e acte (la séquence de reconstitution biologique quelque part entre le T1000 et la Momie est à se décrocher la mâchoire, idem pour le méga clin d’oeil aux fans de réellement montrer dans le film Ego reprendre sa vraie forme, soit une planète vivante avec un visage humain au milieu!) et effet estomaquant depuis bientôt 2 ans avec les effets de rajeunissement numérique, après Michael Douglas dans l’intro d’Ant Man et un Robert Downey junior dans Civil War, l’introduction avec le jeune Ego et Meredith Quill est à tomber à la renverse...au bout de 20 secondes de film!
Nouveau personnage attachant et très bien développé, Mantis était là aussi un cas d’adaptation casse gueule et là encore le personnage fonctionne, dont une très jolie séquence de discussion avec Drax.
Dans le cas des autres personnages, chacun progresse dans le film de façon insoupçonné, se payant une pause thérapie à travers les dialogues et les situations. Starlord se voit offrir un power-up légitimant ainsi le Deus Ex Machina du premier film avec la Gemme et surtout voir comment sa seule existence sers d’enjeux et de menace d’une ampleur absolument dingue pour un blockbuster de SF à ceux n’ayant pas l’habitude de ce genre d’univers qui peut préparer le terrain pour la suite de l’univers cosmique mais surtout, si Marvel Studios et les frères Russo y arrivent, l’ampleur impossible à imaginer pour Infinity War.
Gamora voit sa relation évoluer progressivement avec Peter mais surtout se confronter avec avec sa soeur au sens propre et figuré de manière complètement cartoonesque (voir le combat l’opposant avec un vaisseau et la taille de l’arme que Gamora utilise) avant de se conclure de façon émouvante mais surréaliste quand on connait le passé des deux personnages.
Pour Baby Groot, il gagne en kawaiitude ce qu’il perd en développement, la seule chose que l’on apprend de plus sur lui est qu’il n’aime pas les chapeaux et que le personnage est assez impulsif ou étourdi (le gag du bouton de la bombe ou surtout la séquence hilarante du casque) A noter au passage avec lui qu’une des scènes post-générique avec Ado Groot est chronologiquement la plus avancé dans les évènements du MCU à ce jour.
Rocket comme je le disais plus haut se découvre des points communs avec le père adoptif de Starlord alias Yondu, on insiste un peu trop sur l’humour et le caractère du personnage (le sketch de Taserface tombe à plat après quelques minutes et les disputes deviennent inutilement présentes pour souligner le traumatisme du personnage. En revanche, ceux qui comme moi adore voir un raton laveur bad ass employer des gros guns et des explosifs à rendre mac gyver jaloux seront aux anges. Le personnage en ressort plus émouvant et la relation avec Yondu permets de mettre en lumière le passé de ce personnage, pas si mauvais qu’il ne le montre (voir le dialogue subtil entre lui et Quill lors des funérailles à la fin.)
En termes d’émotion, Drax s’en sort lui aussi à merveille en reprenant son rôle de bourrin écervelé (il passe son temps à rire durant des scènes d’actions improbables) mais là aussi tout comme l’importance émotionnel du walkman de Peter, le fait de revenir sur son passé et de parler de sa femme et son enfant puis la rupture de ton dramatique lors des pouvoirs de Mantis sont là pour souligner toute l’ambiguité du personnage (là aussi voir les échanges avec Mantis sur ce qu’il ressent pour elle)
Nebula était dans le premier film, un personnage secondaire, mis en valeur uniquement car “seconde fille de Thanos” bien que mis en retrait durant le premier acte (avec vanne aussi pourrie que le fruit qu’elle veut manger à la clé) son évolution va être intéressant à voir dans sa relation conflictuelle avec sa soeur mais aussi en une réplique bad ass à souhait soulignant son trauma envers Thanos, elle annonce la suite des évènements dans Avengers 3 sur le futur de son personnage. Seul bémol: la voir elle aussi céder aux sirènes de la thérapie et fondre en larmes après le surréalisme de la séquence “de réglement de comptes” qui a précédé d’abord en canardant sa soeur avec un vaisseau puis au corps à corps.
Et je finirais donc par les défauts du film: comme je le disais plus haut, le réalisateur a eu carte blanche à un point inimaginable dans le circuit de productions actuelles encore plus l’univers super-héroïque, il a en effet respecté toutes les exigences du public ayant plus de 12 ans mais surtout c’est permis de se lâcher à un point qu’il en oublie les limites et la cible visé. Dialogues assez crus, ambiance trash ou enjeux assez glauques (eugénisme inter espèces et domination psychique pour Ego.) blagues en dessous de la ceinture (la réplique sur le pénis d’Ego ou le contexte de la conception de Peter) ou scatologique et enfin fan-service hyper pointu pour les néophytes (Combien de personnes non accompagnés d’un pote geek ou fan de comics ont compris la scène du sarcophage, le gag meta de Stan Lee avec les Veilleurs ou la réunion de
l’équipe de Sakatar en sortant du film?)


FIN DES SPOILERS
Je parlais plus haut d’avengers 2 et de son écrasant cahier des charges mais les gardiens de la galaxie volume 2 réussit également le pari insensé de faire mieux que le crossover attendu, à savoir Civil War en accordant autant de temps et de développement à tout les personnages et rivalisant avec d’autres films d’équipe super-héroïques ayant plus d’une quinzaine de personnages, à savoir la saga X Men. la seule différence vient du fait que les décors traversés sont, excepté dans First Class et un peu Days of Future Past, beaucoup plus bigaré, chatoyant et kitsch dans le film de Gunn mais tout aussi efficace.


Cela fait ENFIN plaisr de voir un blockbuster qui ose véritablement quitte à sortir du système, après Logan, les représentants de la cuvée 2017 de chez Marvel (tous studios confondus et séries aussi apparemment cette année) s’annonce plus qu’intéressant (je mets un bémol d’avance pour Homecoming) Et moi qui suis le premier à mettre en avant les défauts des productions Marvel Studios (un peu trop je l’avoue) Les Gardiens de la Galaxie 2 offre enfin ce qu’on attendait ou espérait plus: divertir son public de façon honnête techniquement correcte se permettant d’afficher chaque dollar avec des ambitions démesurées à l’écran et tout ça sans prendre son public pour des porte monnaies vivants ou de ne pas avoir plus d’exigences que la cible visé. Bravo, les gars, vous m’avez eu cette fois

Créée

le 31 mai 2017

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