Parmi la pelletée de films faits par Tonton Spielberg, certains auront réussi à davantage marquer l'imaginaire que d'autres... Et puis il y a le cas Indiana Jones, qui a complètement repensé le film d'aventure et aura parasité l'imaginaire collectif pour les décennies à venir.
Le premier opus masque d'abord notre héros dans la pénombre, ne dévoilant d'abord que ses fidèles transporteurs de matériels à travers une jungle luxuriante, accompagnée d'une poignée de notes d'une musique faites par John Williams.
Fidèles ?
Pas tant que ça, tant ils finissent par rebrousser chemin l'un après l'autre, mettant en avant le calme imperturbable de Indy face aux événements. Puis une trahison survient, un coup de fouet éclate, puis un tir de pistolet. Un visage se dessine dans la pénombre, celui d'un aventurier sans peur.
Le légende est née, définie par ces quelques plans d'introduction efficaces et intemporels. Le film nous fait ensuite voyager à travers différents climats bien marqués et emprunt d'une esthétique visuelle marquante : la jungle étouffante d'Amérique du Sud d'abord, une auberge perdue au milieu du Tibet, une ville bouillonnante d'énergie comme le Caire...
Indiana Jones s'offre donc divers lieux marquants pour paver une aventure qui l'est toute autant, inscrivant au fer rouge dans nos cerveaux d'enfants émerveillés, une culture du film d'aventure grandiloquent et pleine de dangers, mais aussi pleine de lieux incroyables et de rencontres.