
Trois semaines que j'avais pas mis les pieds dans les salles obscures ! Un record d'abstinence. Mais quand c'est pour y retourner et voir un bon film, c'est toujours appréciable.
Il faut admettre que Blue Jasmine repose énormément sur les épaules d'une Cate Blanchett au sommet de sa forme. Son jeu est tout en nuances pour donner vie à ce personnage, mélange de détresse et de culpabilité.
Je m'attendais à un peu plus de comédie, mais c'est le drame qui l'a emporté dans ce dernier Woody Allen. Le scénario et la chute sont prévisibles, les personnages autour de Jasmine posés là pour la mettre en valeur, mais encore une fois, c'est le portrait d'une femme brisée qui importe. J'ai beaucoup aimé l'utilisation des flashbacks, glissés ici ou là de manière discrète : ils apportent énormément au récit, à l'attachement que l'on peut développer pour le personnage de Jasmine (malgré ses erreurs et ses faiblesses).
En résumé, Blue Jasmine est un bon cru - même si on retiendra que Cate Blanchett y est pour beaucoup dans la réussite...