J'entame mon marathon critique des albums de Marshall Mathers de la fin vers le début, de manière à garder le meilleur pour la fin. Je sais que c'est pas clair comme formulation, mais vous m'avez compris.


Quand le titre de l'album a été annoncé, je ne me suis fait aucune illusion. On aurait pas une vraie suite au MMLP en 2013, ni même une quelconque continuité musicale, trop de choses se sont passées en treize ans, bien trop de bonnes choses qui faisaient le rap game d'alors sont désormais mortes, et un homme quarantenaire assis sur des millions de dollars ne peut demeurer underground pour toujours. Du coup, recycler ses anciens sujets de prédilection sonnerait un peu faux. Comment tu veux rapper sur le meurtre fantasmé de ta femme et ta passion pour le gobage de shrooms quand ça y est, t'a fait fortune dessus, et que ta carrière de PDG d'un label te prends plus de temps que celle de MC ? Ça passerait pas, ça passerait pour du fan service hypocrite. Les fans gueuleraient. Du coup, il tente autre chose. Quelque chose qui, a défaut d'être grandiose, reste respectable. Et les fans gueulent.
Je les comprends d'un côté, et à la fois, comme je m'attendais pas à grand chose, je suis pas aussi dégoûté qu'eux. Ça me permet d'aborder l'album avec une certaine objectivité, dans la mesure ou je peux être objectif face a un artiste qui m'a autant apporté et autant touché qu'Eminem. Quasi-objectif, allez.


Alors oui, les sujets ont changé, les prods ont rien à voir, et on se retrouve avec ce symptome affreux des années 2010 que sont les hooks pop pourris (jeu de mots) à base de voix féminines dans le meilleur des cas, ou de grosse baltringue dans le pire. Heureusement, il reste les flows et le delivering. Pour le coup, là, ça reste varié, inégal mais souvent puissant. Sans certains de ces hooks qui plombent littéralement l'album et certains lyrics vraiment simplistes, je donnais bien deux points de plus. Mais que voulez vous, c'est l'époque qui veut ça : faut ratisser large.


La particularité de Marshall Mathers, c'est que même bien après être devenu mainstream, il est resté underground dans l'âme pendant des années. Jusqu'à Relapse, en fait, cet album tellement incompris et sous-estimé que toute personne ayant vécu ou vivant avec une addiction ne peut à mon sens que chérir tant il sonne juste. Un peu avant, Encore nous avait prévenus que du beaucoup moins bon était possible de la part de M.
Puis Recovery est arrivé, et avec lui la fin de l'aspect underground d'un rappeur mainstream. Ici commence le début de l'apparition des symptômes 2010 : ces putains de hooks à la con dont je viens de parler et surtout des productions pop / rock parfois très réussies, parfois (trop souvent) affreuses. Dans l'idée, s'éloigner d'une forme de beatmaking traditionnel pour aller vers ça, c'est pas forcément con. Tout dépends de l'exécution du truc. En l’occurrence, elle était mitigée.


Sur ce, on approfondira ça dans la critique de l'album en question. Pour l'instant, c'est MMLP2 qui nous intéresse. Contrairement à mes critiques futures des premiers albums, qui seront forcément plus passionnées, je vais faire du track par track pour celui-ci et pour Recovery.


Allez on presse PLAY, et on tombe sur :


Bad Guy
Là, on a quelque chose de plutôt intéressant. malgré une prod complètement fade qui fait regretter l'ère Dre. Il s'agit à la fois d'une suite à Stan (Matthew, le petit frère, souhaitant tuer Eminem) et une introspection artistique du rappeur, agressive envers son propre travail et sa propre personne. Le "Bad Guy", c'est lui, autant du point de vue de Matthew que du sien propre. En ce sens, la disposition des différents couplets est intéressante, avec un premier verse nerveux et incisif ou c'est clairement la voix Matthew qui s'exprime, avant de se fondre peu à peu à celle de l'artiste en train de mourir dans le verse 2 (flow torturé, cathartique) puis de laisser complètement la place à un Eminem épuisé par sa propre remise en question de son oeuvre dans un troisième couplet ou il se révèle conscient de ses nombreux paradoxes et les énonce presque un peu un, comme une sorte d'auto psychanalyse. Et puis le hook de Sarah Jaffe est pas trop affreux, c'est sans intérêt mais ça va ça reste léger et audible. 7.5/10


Behold the final chapter in a saga
Tryin' to recapture that lightning trapped in a bottle
Twice, the magic that started
It all, tragic portrait of an artist
Tortured, trapped in his own drawings


Rhyme Or Reason
Bon, le beat est meilleur, plus classique, le flow est constant, pas de polyphonie de voix cette fois ci et delivering bien propre. On est sur un truc assez basique mais réussi lyricalement, un mélange de diss track contre papa (Debbie doit être contente), d'egotrip et d'une sorte de surréalisme rap assez bienvenu. Le hook aurait pu être carrément BIEN si il avait été un peu plus court, la voix trainante de baltringue sur les deux dernières lignes viens le gâcher. Dommage. Track plutôt quelconque mais avec un certain potentiel. 6,5/10


I must plead guilty, 'cause I sparked a revolution
Rebel without a cause who caused the evolution
Of rap, to take it to the next level, boost it
But several rebuked it, and whoever produced it
"Hip-hop is the Devil's music"


So Much Better
Bon alors là le type s'est carrément pas fait chier, on reprends le beat de "Criminal" on change les BPM on rajoute un snare et c'est bon, t'as ton instru.
Le thème de la track, c'est une biatch contre laquelle Eminem est vener, apparemment parce qu'elle est un peu trop facile (elle s'est aussi tapé Dre et Drake). J'aime bien quand Marshall s'en prends aux bitches et le flow agressif qu'il utilise pour ça, mais bon là la banalité de l'instru et le peu d'inspiration dans les lyrics (mon dieu ces jeux de mots à la con) rendent le truc sans grand intérêt, à la limite les lyrics du Hook sont les plus droles de cette track, ça en dit beaucoup. Morceau utile pour prouver à ceux qui pensent le contraire qu'un bon flow ne fait pas tout. 6/10


Yeah, I'm rich as a bitch
But bitches ain't shit, I'd rather leave a bitch in a ditch
Bitch, you complain when you listen to this
But you still throw yourself at me: that's what I call pitchin' a bitch


Survival
Instru rock à la Recovery, ça aurait pu avoir du potentiel si le flow était pas si incroyablement monocorde et que les lyrics égotrippants étaient pas si PLATS. Merde, même le delivering semble fatigué sur celle-ci alors que d'habitude c'est ce qui sauve un peu ses mauvais sons, le hook est horrible et en plus c'est une chanson faite pour cet amas de fumier qu'est le jeu "Call of Duty". Un son qui raconte rien, en somme. C'est dommage, vraiment. Avec des lyrics du type de ceux qu'on pouvait entendre sur Recovery, ça aurait été une toute autre histoire. 5/10


Throw me to them wolves and close the gate up
I'm afraid of what will happen to them wolves


AKA la seule punchline sympa de cette track et elle pourrait être de Booba (traduis la en la faisant rimer et ose me dire le contraire)


Legacy
Là à part sur le hook (mais j'essaie d'oublier qu'il existe ((et encore elle a une jolie voix)) j'ai rien à dire, vraiment, c'est un des meilleurs sons de l'album, voire le meilleur. La prod est nickel mais surtout on est dans une certaine continuité avec le premier MMLP pour le coup, les lyrics y auraient pas fait tache du tout, cette évocation par Eminem de son enfance sur quelques notes de piano éparses est vraiment belle, ça sonne juste, c'est mature musicalement et l'alternance entre une voix très paisible que le mix fait sonner comme une caresse et certaines phrases précises relevées par un flow plus percutant fonctionne très bien. Heureusement qu'elle est la cette chanson, parce que depuis "Bad Boy" on se faisait un peu chier quand même. 8/10


Why bother even tryin' to put up a fight? It's nonsense
But I think a light bulb just lit up in my conscience
What about them rhymes I've been jottin'?
They are kind of giving me confidence
Instead of tryin' to escape through my comics
Why don't I just blast a little something like Onyx?
To put me in the mood to wanna fight and write songs that
Say what I want to say to the kid that said that I eye-balled him
Grab hold of my balls, like, "That's right, fight's on, bitch!"


Asshole
Ok alors pour commencer pire hook de l'histoire du hook putain, j'ai limite hésité à pas parler du morceau à cause de ça puis je me suis dit merde quand même y'a de la technique il rappe vite bon c'est bien bravo mais voilà les lyrics racontent RIEN une fois passé les premières phrases du premier couplet qui sont sympas on se dit que ça va suivre dans la même veine mais non, et vas-y qu'on fait du name dropping de célébrités à la con, on clashe une énième fois ces pauvres clowns de ICP (j'aime bien ICP hein je les traite pas de clowns péjorativement je rappelle juste que c'est des clowns) du coup on sait pas trop si c'est un diss track, de l'egotrip mou du gland ou alors juste une chanson sur le néant créatif. Mais oui, oui, il rappe vite, c'est sur y'a du flow mais encore une fois CA SUFFIT PAS LE FLOW MARSHALL bordel, tombe pas dans cette erreur de débutant à 40 piges c'est dommage quand même. 5/10


Everything was happening so fast
It was like I blinked—sold three million
Then it all went blank, all I remember is feelin' ridiculous
‘Cause I was getting sick of this feelin'
Like I am always under attack, man
I could have stacked my shit list to the ceilin'
Women dishin' but really thinking: "If anyone ever talks to one of my little girls like this I would kill him."


Berzerk
Quand le son s'est lancé et que Marshall a commencé à poser son premier couplet, je me suis dit c'est pas possible je peux pas écouter ça, j'aime pas Rick Rubin et ses putains de productions à la beastie boys, j'aime pas les beastie boys, j'aime pas la voix aigue forcée avec laquelle il rappe son premier couplet, on dirait un chat qui s'est coincé la queue dans la porte. Mais après le hook arrive et là étrangement CA S'ARRANGE. Je pensais pas dire ça d'un hook un jour, mais pour le coup là c'est bien ce qui m'a fait rentrer dans le son, et dès le second couplet Em abandonne la voix de pucelle avec laquelle il avait commencé le morceau, et tout s'éclaire. En gros, si tu te penche sur les lyrics, c'est juste un putain de gros hommage au rap dans toute sa variété, ça pourrait être bien SI IL FAISAIT PAS CA EXCLUSIVEMENT A BASE DE NAME DROPPING. Bordel. Bon, finalement je me suis un peu habitué à l'instru, ça va, Berzerk m'a pas fait trop mal au cul. 6.5/10


Far as hard drugs are though, that's the past
But I done did enough codeine to knock Future into tomorrow
And girl, I ain't got no money to borrow


Rap God
Vous vous souvenez tout à l'heure quand j'ai dit que le flow suffisait pas à faire un bon morceau ? Bon. Vous vous souvenez de l'expression "l'exception qui confirme la règle"? Donc voilà, Rap God c'est l'exception qui confirme la règle. Concrètement si les lyrics étaient composés uniquement d'onomatopées, ce serait pareil, on s'en bas les couilles ici c'est pas le propos putain. Ah ouais, une des rares vraiment bonne prods de l'album, aussi. 8/10


Inspired enough to one day grow up, blow up and be in a position
To meet Run–D.M.C. and induct them
Into the motherfuckin' Rock and Roll Hall of Fame
Even though I'll walk in the church and burst in a ball of flames
Only Hall of Fame I'll be inducted in is the alcohol of fame


Brainless
Vraiment chouette celui là, j'ai toujours beaucoup aimé les productions de Marshall, je trouve qu'il devrait se faire plus confiance et produire la plupart de ses tracks (puisque apparemment il a carrément forgot about Dre) comme sur The Eminem Show, qui est son meilleur album à mon sens. Ici, si ce hook existait pas on tiendrait le meilleur morceau de l'album, c'est complètement Shady-esque et énervé, dans les lyrics comme dans le flow, on retrouve les variations rythmiques impromptues qui ont fait son succès, delivering traditionnel de Slim, c'est de la bonne came et aussi un des seuls son qui échappe à sa putain de nouvelle manie du name dropping. 7/10


Still, in my skull’s a vacant empty void
Been usin’ it more as a bin for storage
Take some inventory: in this gourde there’s a Ford engine
Door hinge, syringe, an orange
An extension cord, and a Ninja sword
Not to mention four linchpins, an astringent stored
Ironin’ board, a bench, a wrench, a ore
Wench, an attention whore
Everything but a brain


Stronger than I was
Abominable. Affreux. Une hérésie musicale.Le début des heures sombres de cet album. N'importe qui d'autre qu'Eminem fait un son comme ça, j'arrête d'écouter pour l'éternité. Putain mais quelle merde. Je refuse d'écrire plus de deux lignes sur ce truc. ARRÊTE DE CHANTER BORDEL POURQUOI TU FAIS CA ?! 2/10


The Monster
Bon, celui là c'est pareil, vous pouvez presser "next" on vous en voudra pas. Y'a Rihanna donc déjà ça part mal, elle prends carrément plus de place que Marshall avec ses putains de trémolos et de "hoo hooo" à la con, en gros c'est un morceau de Rihanna avec Eminem en feat, les lyrics sont creux, c'est rude putain, allez y'a quelques bonne phases dans le second couplet et une énergie sympa dans le troisième, mais crois pas que ça va sauver ton son mec. La prod j'en parle pas parce que c'est la même que pour n'importe quelle autre bouse de Rihanna, c'est de la musique non-existante. 4/10


Call me crazy, but I have this vision
One day that I'll walk amongst you a regular civilian
But until then, drums get killed and
I'm comin' straight at MC's, blood gets spilled and
I'll take it back to the days that I'd get on a Dre track
Give every kid who got played that pumped-up feelin'
And shit to say back to the kids who played him


So Far...
Encore une saloperie de production Rick Rubin donc bon on va parler du reste plutôt hein, je suis fatigué de rager un peu. Remarque j'ai pas fini. L'opening reggae est HORRIBLE. Voilà c'est dit. Bon sinon, le reste, c'est Eminem qui parle de sa célébrité et qui name droppe ses propres sons (quitte a utiliser des bouts de vieilles prods qui ne font que nous rappeler que Eminem, c'était mieux avant) avec un non-flow quelconque et un delivering en mode pilote automatique. C'est le genre de morceau qui est ni bon ni mauvais, juste moyen, et rien n'est plus triste que ce qui demeure au milieu. S'il te plait, arrête de bosser avec Rick Rubin. Tu t'es embrouillé avec Dre ? Ou il veut plus de toi? C'est quoi le problème ? Putain. PRODUIS TES PROPRES SONS, T'ES MEILLEURS QUE LES CONNARDS QUE T'EMBAUCHE. J'ai pas envie de me répéter, mate. 5/10


Love Game
Ils ont réussi à presque niquer la seule production Rick Rubin funky-tolérable de l'album avec leur putain de chanson d'amour cheesy à laquelle l'inspiration manque sévèrement, les verses sont très inégaux, allant du plutôt sympathique au très moche, le flow invariable de Em deviens vite fatiguant, la construction est on ne peut plus chaotique, je parlerais même pas des lyrics sinon je vais m'énerver, Kendrick lache un hook qui a du foutre la honte à tout Compton, il se rattrape un peu sur son premier verse mais impossible d'oublier la façon dont il viens de chanter. Pour que deux artistes de cette pointure proposent un truc aussi médiocre, c'est qu'ils devaient vraiment être fatigués. 5.5/10


She treats my face like Serato, she cuts and scratches like a DJ
Each day is an Instant Replay
They say what we display is symptomatic of addict behavior
Back together but forgot today was her b-day
She cut me off on the freeway
Simple misunderstanding, but just as I went to slam on the brakes
That's when I realized that she may be as crazy as me, wait


Headlights
La, on rentre dans un registre plus émouvant. Y'a pas grand chose à dire contre la production de Marshall (mec, je te jure, produis plus de sons) ou même contre le hook semi-niais de Nate Ruess, quand on a aimé et suivi Eminem depuis longtemps, quand on l'a entendu mettre cher à Debbie depuis 18 ans désormais, ce morceau de réconciliation mère-fils et de remise en question introspective ne peut pas laisser indifférent. C'est affectif pour le coup, ça dépasse la musique, c'est juste beau de voir une idole adulée admettre ses erreurs et s'excuser de façon aussi sincère. Traite moi de faggot, je m'en branle je le dis quand même, la première fois que j'ai entendu ce son j'ai pleuré un peu. Je m'y attendais pas du tout. Je pensais qu'il changerait jamais de position à ce sujet. J'avais tort. Merde, même si y'a un peu trop de Nate Ruess sur la fin du son je pardonne (j'aurais noté un point de plus sans ça) parce que putain cette passion, cette sincérité palpable dans le flow de Em... après les heures sombres de l'album dont on vient de parler, c'est agréable de tomber là dessus. 7.5/10


‘Cause to this day we remain estranged, and I hate it though
‘Cause you ain't even get to witness your grandbabies grow
But I'm sorry, Momma, for "Cleanin' Out My Closet"
At the time I was angry, rightfully? Maybe so
Never meant that far to take it though
‘Cause now I know it's not your fault, and I'm not making jokes
That song I no longer play at shows
And I cringe every time it's on the radio


Evil Twin
Alors là on a du très lourd, le flow est travaillé et constant, ça ressemble beaucoup à ce qu'on pouvait trouver sur le premier MMLP et on a droit à une des meilleurs prods de l'album avec celles d'Eminem. Les verses sont tellement longs, bien écrits, delivered et réussis qu'ils font oublier le hook, finalement assez court, ni cool ni agaçant, un truc quelconque au milieu d'un son rempli de punchlines. Putain, si seulement tout l'album avait été comme ça, on aurait pu dire que c'est un vraie suite au premier volume, mais non, il a fallu traverser une avalanche de trucs moyens et de merdes pour enfin atteindre ce putain de super closing. Oui, parce que c'est là que l'album s'arrête, et c'est aussi là que je m'arrête, parce que quand on critique un album, on le prends dans sa forme pure, les bonus track on s'en branle, si ils étaient si bien que ça ben ils seraient dans le vrai album point barre et nique ta mère. 8/10


"You done called every woman a slut
But you're forgetting Sarah, Marshall (Palin)"
Oh, my bad, slut! And next time I show up to court
I'll be naked and just wear a lawsuit
Judge be like, "That's sharp
How much did that motherfucker cost you?
Smart-ass, you're lucky I don't tear it off you
And jump your bones, you sexy motherfucker!


Et voilà que notre aventure s'achève, chers lecteurs aventureux qui m'auront suivi jusqu'au bout de cette aventure musicale rageuse. Je remonte la note de l'album de 5 à 6 et demi, parce que ça corresponds à la moyenne des notes que j'ai mises dans cette putain de critique (à peu près), que les morceaux du disque bonus sont a une exception près tous des tueries, et qu'à la réécoute j'ai l'impression de saisir une intention plus sincère que quand je l'avais écouté à sa sortie. Vous l'aurez compris, ce qui fait chier ici, c'est souvent les productions (Rick Rubin mange du foutre enculé) et cette volonté assez brise burne de plaire à un public le plus large possible "en restant soi même".


Sauf que ça, personne n'est jamais réussi à totalement y parvenir.
Bisous Marshall, Bisous lecteurs. On se retrouve d'ici 24h max pour la critique de Recovery. Peut être avant, si je suis productif. Ce sera la dernière en track par track, parce qu'ensuite, on passe aux albums vraiment chers à mon coeur...


Et là, je vais vous faire chialer.

-Absalon
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le 28 nov. 2017

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