Les meilleurs films de 2022 selon Roinron

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L'humour est la politesse du désespoir. Un bijou de film, très poli.

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Très beau film Costaricain, où l'on suit, dans une région reculée, une femme un peu sauvage, un peu guérisseuse, proche de la nature, s'émanciper des carcans familiaux et religieux qui l'empêche de s’épanouir pleinement.
Interprétations et mise en scène de grande qualité. Une immersion dans la jungle assez envoutante.

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Emmanuel Mouret creuse encore et toujours son sillon des relations amoureuses hommes/femmes avec humour et de plus en plus avec une pointe de gravité. Ce dernier volet de sa filmographie gagne en profondeur. La mise en scène est élégante et inventive, la musique (Mozart,Greco) est belle, les dialogues très écrits et brillants, les acteurs convaincants.

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Très beau film sur l'amour de la montagne, la filiation et l'amitié. Egalement une réflexion sur la voie qu'on se choisit dans la vie.

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Paul Thomas Anderson revisite la comédie romantique sous le mode "je t'aime, moi non plus". C'est drôle, déjanté et plutôt original. Les comédiens sont très bien et la musique est top. Un poil trop long, peut être...
7,5

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Une belle mise en scène, un montage nerveux, une utilisation judicieuse de la musique techno dans les scènes de transport, ce film au rythme d'enfer, tient la route !
Julie (remarquablement campée par Laure Calamy), mère de deux enfants en bas âge, habitant en lointaine banlieue mais devant travailler chaque jour à Paris est vraiment sur la corde raide depuis que les transports franciliens sont en grève. C'est en véritable héroïne des temps modernes qu'elle doit affronter à l'arrache les difficultés de son quotidien trivial et harassant.
Une belle réussite, très bien maitrisée.
7,5

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Très bonne surprise !
Des moments très drôles notamment dans la deuxième partie assez géniale !
C'est un remake,, donc l'originalité viens du premier film japonais "Ne coupez pas", mais c'était une bonne initiative d'Hazanavicius de l'adapter au public français.

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Après avoir dressé un beau portrait brut de sa mère dans Party Girl, Samuel Theis s’attèle à celui d'un enfant de 10 ans (superbe Aliocha Reinert) qui vit avec sa mère, son frère et sa soeur dans une cité perdue de Forbach, en Lorraine. Sa rencontre avec un jeune professeur des écoles l'incite à s'ouvrir au savoir et à la culture et à s'émanciper de sa condition de prolétaire.

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Fumer fait tousser et rire est bon pour la santé.
Un bon Dupieux, inventif, à l'univers si particulier, mélangeant comique absurde, gore, fantastique et mine de rien petite réflexion sur le monde actuel.

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Beaucoup de charme et une pointe d’âpreté pour ce joli film rural tunisien.

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Beau film élégant, qui montre avec finesse le cloisonnement social de la société japonaise actuelle, où sévissent encore le poids des traditions et le patriarcat. Un monde où les femmes, riches ou pauvres, doivent faire preuve de courage pour s'émanciper .

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Joli mélange des genres entre comédie, polar et romance, avec en prime une belle démonstration de ce qu'est le jeu des comédiens. Roschdy Zem, Anouk Grinberg, Noémie Merlant et Louis Garrel, sont tous excellents. Une belle morale aussi, qui vante les mérites du courage et de la générosité.

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Le dernier film de Ruben Öslund est une farce qui se paye la tête du milieu de la mode, du capitalisme, des ultra riches et plus généralement de la nature humaine.
C'est trash et plutôt jouissif. Belle mise en scène, sans temps morts, j'ai bien aimé, même si la troisième partie m'a paru un peu moins forte.

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A travers les tribulations d'un âne éprit de liberté, Jerzy Skolimowski nous montre la dure condition animale dans un monde dominé par l'homme.
C'est poétique, bien mis en scène,avec un beau travail sur l'image et le son. Il n'y a pas d'excès de pathos ni d’anthropomorphisme déplacé, ce qui est tout à l'honneur du réalisateur, mais finalement, j'ai eu assez peu de compassion pour ce pauvre animal (et pourtant j'adore les ânes).
J'ai été sensible à la beauté du film, à son message, mais j'ai trouvé qu'il perdait un peu de sa force à la longue. La séquence avec Isabelle Huppert, vers la fin, m'a paru épouvantable et totalement incongrue. J'aurais par contre aimé que celle où l'âne traverse un pont près d'un barrage dure plus longtemps !

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Très beau film, remarquablement réalisé, à la photo somptueuse. La terre sauvage d'Islande est magnifiée et le film est une grosse claque esthétique.
Hélas, le scénario est assez énigmatique, notamment dans sa deuxième partie et la fin m'a laissé perplexe.

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Un couple de français a un petit problème de voisinage avec des autochtones galiciens un tantinet xénophobes. Une belle tension, bien mise en scène et bien jouée. A part une scène nulle (entre la mère et sa fille) un film de bonne facture.

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Etonnant par son sujet (surtout pour un film pakistanais) , mais aussi par sa forme (cadrages, lumière, couleurs) un beau premier film de Saim Sadiq, prix du jury à la section Un certain regard à Cannes.
Dommage que le rythme tombe un peu sur la fin et que les personnages ne soient pas plus attachants, mais Joyland vaut le coup d'oeil (et le coup d'oreille).

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Enquête policière un peu décalée (les personnages de flics ne font pas vraiment flics, pas vraiment de suspens) sur un féminicide. Quelques maladresses, mais bien.

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Un film, tiré du roman de Florence Aubenas, qui rend hommage aux femmes de ménage des ferries de Ouistreham et au delà aux travailleurs qui galèrent pour joindre les deux bouts avec un boulot précaire et pénible.
Il interroge aussi sur la position de l'écrivain ou du journaliste infiltré dans un milieu qui n'est pas le sien, sur sa part de duplicité, de trahison envers ceux qui se livrent à lui sans connaitre sa véritable identité.
La mise en scène n'a rien d'extraordinaire, Juliette Binoche est très bien, tout comme les deux comédiennes amateurs qui l'accompagnent et il y a quelques très bons passages, justes ou émouvants.

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Le père autoritaire, la fille belle et rebelle, la mer très présente, la mère charmante et le millionnaire qui pourrait changer la vie de toute la famille. Un beau premier film croate, caméra d'or à Cannes en 2021

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Le film a du mal à démarrer, il y a quelques problèmes de rythme et la fin n'est pas terrible, mais la réflexion est intéressante et j'ai bien aimé le personnage féminin. Le robot, un peu irritant et prévisible au début est quand même pas mal !

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La mafia vu de l'intérieur, à travers les yeux d'une adolescente qui apprend que son père bosse pour la mafia calabraise.
Je n'ai pas aimé le début et la fin, mais sinon c'est nerveux et intéressant.

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A part le premier plan qui laissait augurer du pire (caméra frénétique, parlé de banlieue sonnant faux), c'est très bien filmé. Le personnage féminin est intéressant et attachant. Le fond n'est pas très politiquement correct (je ne pense pas que le film fasse partie du top de Gérald Darmanin), mais les jeunes délinquants ne mettent que leur propre vie en danger, pas celle des passants ou des automobilistes. La fin est pour moi bâclée, c'est dommage, mais le film dégage une belle énergie, même si l'ensemble est sombre.