Mon top 25 de l'année 2015

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C'est l'évidence même, la furie cinématographique de George Miller prend la tête du classement. Mais je me disais qu'un top 1, ce serait un peu juste...

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Alejandro Gonzalez Inarritu renvoie dos à dos cinéma d'auteur et cinéma populaire dans un film à la fois exigeant et arrogant. Et surtout jubilatoire !

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Pixar signe un film manifeste de son intelligence pour bouleverser le public. En espérant que ce ne soit pas un chant du cygne...

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David Robert Mitchell donne un énorme coup de fouet au cinéma d'horreur plus que jamais moribond avec un film aussi ludique que parano.

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Illustrant un fait divers dont l'absurdité fait froid dans le dos (à l'image de Steve Carell formidable), Bennett Miller en tire mine de rien le portrait de toute une Amérique déliquescente.

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Jafar Panahi répond aux pressions et aux contraintes qu'il subit par un film léger et salutaire. La société iranienne se charge de la gravité...

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Les frères Coen et Steven Spielberg unissent leurs talents pour un drôle de film d'espionnage humaniste et tranquillement magistral.

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D'un talent toujours aussi étourdissant, Paul Thomas Anderson a tourné un film policier psychédélique dans lequel on prend plaisir à ne rien comprendre.

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Quentin Dupieux se met en quête de l'absurde là où d'autres cherchent la vérité. Résultat : mon cerveau me démange encore !

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S'il s'agit peut-être d'un film mineur de Michael Mann, moi j'y ai quand même vu l'Apocalypse Now de l'ère numérique !

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Même si The Walk est un film boiteux, Robert Zemeckis soigne assez son climax pour en faire l'une des séquences les plus époustouflantes vues au cinéma.

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Ce grand malade de Tsui Hark pulvérise le récit propagandiste par un spectacle virtuose et éblouissant, rappelant qu'il faut encore et toujours imprimer la légende.

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Poétique et politique, Patricio Guzman signe un documentaire d'une richesse inouïe et d'une beauté à tomber sur son pays meurtri.

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En un film déjà important, Laszlo Nemes a trouvé le parti pris esthétique et moral nécessaire pour "montrer" Auschwitz.

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En ne revendiquant qu'un film fun, Matthew Vaughn fait le modeste parce qu'il en remontre en fait à tous les faiseurs de Hollywood prétendant faire des films "adultes" et sombres.

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Premier film très réussi pour le scénariste Alex Garland qui épure son propos sur l'intelligence artificielle autour de trois acteurs brillants, mais conserve toute son ambition en puissance.

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Un autre premier film très réussi pour Orelsan qui signe un irrésistible éloge de la paresse et de la procrastination, dans lequel pourrait bien se reconnaître toute une génération.

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Quand Ridley Scott investit le survival et la SF hard science, il en sort un feel good movie ! D'autant plus réjouissant venant d'un cinéaste plus coutumier du premier degré qui retrouve ici une nouvelle jeunesse.

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Mise en scène anonyme mais foutrement élégante de Christopher McQuarrie pour un Mission : Impossible encore une fois de haute volée. Tom Cruise et sa team savent encore divertir admirablement le grand public.

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Un film léger, amusant, attendrissant et astucieux, porté par un formidable Eddie Marsan. Quand bien même ça parle de la mort...

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Certes, JJ Abrams peut surtout se vanter d'avoir fait le fan film le plus cher de l'histoire du cinéma, il a tout de même assez de talent pour livrer un spectacle généreux et étourdissant comme on en avait pas vu depuis un certain temps dans cette galaxie...

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Terrence Malick se moque de l'hédonisme aveugle de notre temps dans un film qui, même chaotique et nébuleux, contient encore parmi les plus belles images du cinéma contemporain.

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Je me devais de mentionner l'incroyable come back de Ryan Reynolds cette année, surtout dans ce film si jubilatoire et malicieux, d'un équilibre tonal vertigineux.

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Situé dans le Los Angeles actuel, Dope joue habilement la carte vintage avec une savoureuse BO 90's et un doux parfum de John Hughes traversant le quartier black d'Inglewood.

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Et je finis sur une sorte de Mean Streets du cinéma indien, un film percutant venu du ghetto de Bollywood, plongeant dans la misère et la violence d'un pays qui ne fait pas que dans la chanson kitch.