Le glauque Démiurge de Malaise

Annotation :

J'ai décidé de m'abstenir pour faire un classement glauque de ce film sachant qu'il est qualifié comme un film traumatisant et à ma plus grande surprise je n'ai pas été choqué profondément.

Est ce parce que mon cerveau c'était fait à l'idée de voir un tableau vraiment abject selon sa réputation? Est ce parce que un certain moment m'a été spoilé évitant alors le choc? Parce ce qu'il y a un véritable travail cinématographique avec des plans rappelant des œuvres picturales rendant le film presque beau malgré ces moments cruels?

Je ne dis pas que je n'ai pas été dégouté, on a vraiment des scènes horribles mais je n'ai pas ressenti la même sensation de malaise que les films en hauts de classement qui ne font pas dans la subtilité. Après avoir fait des recherches, je dois avouer que le film de Pasolini est assez soft si on décide de le comparer à son inspiration avec le marquis de Sade.

De plus, j'ai eu un sentiment assez ambiguë via ce long métrage que je n'ai pas retrouvé dans les nombreuses critiques, il s'agit de petit moments drôles. J'ai l'impression que Pasolini en a joué faisant un contraste avec des scènes absurdes quasi drôles et des scènes vraiment violentes et immorales. Mais je peux comprendre qu'on ne le ressent pas, étant donné que la plupart des personnes se conditionnent à voir une horreur, qui est une horreur mais à proportion gardée.

Annotation :

Je ne valide pas cette méthode de réalisation avec des maltraitances d'animaux à multiples reprises et si on va plus loin, on apprend l'horreur du tournage qui a également épuisé les acteurs, poussés à bout par le réalisateur.

Échelle du Glauque: 6 (violence animale)

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Sans doute le moins malaisant de tous si on le compare dans sa globalité car le malaise nous est présenté au début du film (vraiment légèrement à la fin), on nous montre alors un paris crasseux, répugnant pendant le Moyen Age et comme si ça ne suffisait pas, on insiste sur les odeurs nauséabondes de la ville. Sinon, le film est innovant, intéressant et propose une histoire très originale, presque divine par le pouvoir du parfum.

Échelle du Glauque: 6 (dégoût)

Annotation :

Des sous entendus douteux

Échelle du Glauque: 6 (bizarre)

Annotation :

Le fait d'avoir une présence constante qui met en désordre la vie d'une autre personne. Je trouve ça déstabilisant et surtout source de malaise tant les personnages en question osent s'imposer.

Échelle du Glauque: 6 (désagréable)

Annotation :

La même idée que le précédent avec des formes de manipulation. Toutefois le film est surtout axé sur l'humour qui ressort largement plus.

Échelle du Glauque: 6 (désagréable)

Annotation :

Un personnage très étrange qui appelle au malaise par sa folie intérieure et son ton sérieux à l'extérieur. La création de l'ambiance de suspens joue également un rôle majeur dans le malaise.

Échelle du Glauque: 6 (étrange, violence -)

Annotation :

Je ne pensais pas le mettre ici mais il se trouve qu'en y repensant, il est très malaisant. Le problème que j'ai avec ce film c'est qu'on lui attache l'étiquette de film de genre et on lui rajoute des scènes peu probables pour coller au propos du film, notamment celle où la prof s'éclate la tête sur le miroir...
Toutefois, des scènes malaisantes sont réussies et font, celles-ci, parties du film: il s'agit des moments avec les enfants, ce côté "intello; moi je sais tout" qui est insupportable et ce côté "auto-destruction" qui est horrible.

Échelle du Glauque: 6,5 (étrange)

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Un film qui montre une relation malsaine mais qui joue avec une mise en scène très bien réalisée ainsi que des dialogues très crus. La relation conflictuelle entre les deux femmes, elles se font des coup bas chacune leur tour (Abigail se frappe volontairement avec le livre, manipulation, flatterie, ...). Également pour la Reine lorsqu'elle est dépressive et malade, ça m'a assez perturbé. Aussi les scènes d'amour qui évoquent plus l'obligation pour avoir une bonne place à coté de la Reine qu'un véritable amour. Après j'en conviens que c'est pas un très grand malaise, si je le revois ça ne vas surement pas me choquer mais de mon souvenir c'était assez perturbant...

Échelle du Glauque: 6,5 (violence verbale/psychologique/animale)

Annotation :

On a quelques touches de malaise avec des personnages très spéciaux car transformés soit en monstre voire une sorte de gollum. Heureusement, l'humour prend le pas sur toutes ces scènes et les rend même drôles.

Échelle du Glauque: 6,5 (étrange, dégout)

Annotation :

Assez particulier dans son atmosphère entre le côté surnaturel stressant par moment mais surtout cette scène de massacre à la suite d'une violence cruelle et surprenante.

Échelle du Glauque: 6,5 (violence)

Annotation :

Titane, film révélateur d'une poignée de malaise avait tout pour rejoindre le haut du classement. En outre, cette légende s'est vite dégarnie lors de mon visionnage où chaque moment de "malaise" ne relevait pas d'une volonté de choquer mais bien d'appuyer l'histoire. Certes des moments sont dérangeants, je trouve en revanche la deuxième partie plus belle et touchante dans ces petits moments glauques.

Échelle du Glauque: 6,5 (bizarre, violence)

Annotation :

Assez difficile de l'avoir placé ici car ses créations outre le fait qu'elles soient ragoutantes par moment, relèvent d'une certaine beauté dans leur fabrication qui les rend agréables à regarder. Donc le malaise est minime face aux "aliens" mais un peu plus présent dans les paroles crues de certains personnages.

Échelle du Glauque: 7 (bizarre)

Annotation :

Un film de rituels et de sacrifices très poussés dans la folie, renforcés en plus par le profil des deux personnages principaux qui mènent des actions de hors-la-loi.

Échelle du Glauque: 7 (étrange, violence)

Annotation :

Des moments suscitent le dégout mais globalement l'humour prend la relève et rend ces scènes moins perturbantes.

Échelle du Glauque: 7 (visuellement)

Annotation :

Mis à part des scènes subreptices de détour de regard, le film reste assez timide dans son glauque. Toutefois chaque scène de "chirurgie artistique" révèle un malaise durant un court instant réussissant son pari. Les scènes de coupures sont assez désagréable même si l'on ressent le côté plastique de la chose, la scène du haut du pied qui se fait hacher par une lame qui rape l'os est en revanche horrible.

Échelle du Glauque: 7 (étrange, chirurgie)

Annotation :

Le film parvient à créer une atmosphère sombre avec quelques scènes horrifiques dont la fameuse scène d'opération.

Échelle du Glauque: 7 (horreur, chirurgie)

Annotation :

Déstabilisant dans son approche profondément psychologique, le réalisateur dote le spectateur de scènes très dérangeantes.

Échelle du Glauque: 7 (étrange)

Annotation :

Les tortures en soit sont synonymes de malaise et de dégout mais Saw n'en montre très peu, son sujet n'est pas purement la violence et il l'affiche très bien. Il ne cherche pas à donner un aspect malsain en montrant une scène en question, il décide de la mettre hors du cadre.

Échelle du Glauque: 7 (violence, torture)

Annotation :

Quelques scènes vraiment ragoutantes mais le film s'inscrit dans une vision comique et ainsi j'ai du mal à être véritablement choqué. Les moments vraiment dégoutants pendant un bref instant car très rapides font parti du running gag que Christine Brown se fait "vomir" dessus par la vieille dame (en écrivant ça, ça sonne chelou quand même)

Échelle du Glauque: 7 (dégout)

Annotation :

Bien déglingué du ciboulot, des parcelles horrifiques mélangées et moyennement significatives. Mais le film arbore des moments de folie intense, d'auto-mutilation perturbant et de créature particulière, le tout dans une atmosphère bien glauque.

Échelle du Glauque: 7 (bizarre, mutilation, fou)

Annotation :

Je ne dirais pas que c'est glauque, mais le réalisateur propose tout de même quelques scènes que l'on pourrait qualifier de spéciales.
Celle qui me vient à l'esprit étant celle dans la grotte avec la mannequin.

Échelle du Glauque: 7 (dégoût)

Annotation :

Un film très spécial, très particulier qui s'ancre dans un récit horrifique avec des scènes vraiment dérangeantes. Malgré cette étrangeté, il y a une véritable atmosphère qui se dégage de ce film avec un concept fort intéressant. Pas fan habituellement des films de ce genre, celui ci dégage une mise en scène soignée, qui nous livre quelques moments marquants.
Une certaine philosophie en découle dans des scènes qui prennent leur temps avec une fin qui impose son message sans en montrer trop.

Échelle du Glauque: 7 (dégoût)

Annotation :

Globalement perturbant avec une performance terrifiante de Vittorio Gassman, l'histoire est également bien perchée et malsaine

Échelle du Glauque: 7 (bizarre)

Annotation :

On a quelques scènes désagréables pour ce que vivent les personnages. En particulier pour le remake de The Eraserhead avec ce bruit presque robotique, ce souffle au cœur lorsque Dario Argento gît sur le sol.

Échelle du Glauque: 7 (difficile)

Annotation :

Haneke est un spécialiste du malaise et livre dans sa partie finale une surenchère de doses immorales saupoudrées par un message ignoble. L'étouffement de la femme en hors champs est sans doute le moment le plus traumatisant du film.

Échelle du Glauque: 7,5 (malsain)

Annotation :

Une œuvre remplie de folie, de violence et de dégoût mélangés par des touches de poésie. Michael Gambon y incarne un des méchants les plus répugnant du cinéma. Jusqu'à la scène finale qui explose en bouche.

Échelle du Glauque: 7,5

Annotation :

Des moments de charcuterie de peau très réalistes et donc par extension démiurges de malaise.

Échelle du Glauque: 7,5 (détérioration)

Annotation :

C'est assez spécial, très organique. On note les biopodes, des consoles vivantes se branchant par cordon ombilical dans le corps qui ne ratent pas une occasion pour paraitre dérangeants. On a également la scène où Jude Law mange un plat dégoutant tout en n'étant pas maitre de cet acte.

Échelle du Glauque: 7,5 (dégout)

Annotation :

Des paroles très déstabilisantes, très crues et violentes sur un thème répugnant.

Échelle du Glauque: 7,5 (paroles et actions malsaines)