Cover La divine 張曼玉 (Cheung Manyuk/Maggie/Zhāng Mànyù) du film le + envoûtant au + pardonnable

La divine 張曼玉 (Cheung Manyuk/Maggie/Zhāng Mànyù) du film le + envoûtant au + pardonnable

Liste que l'on pourrait rebaptiser : Les bêtises que l'on fait par amour.
Liste en chantier pour le moment, à chaque fois que je vois un film je le rajoute et le note (si je ne l'avais pas déjà vu sinon il est déjà présent) et je l'annote pour parler de mes impressions sur celui-ci.

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Liste de

82 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a 2 mois

Green Snake
7.4
1.

Green Snake (1993)

Ching se

1 h 39 min. Sortie : 4 novembre 1993 (Hong Kong). Drame, Fantasy

Film de Tsui Hark

Noe_G a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille et peut-être bientôt davantage. Et puis Maggie Cheung qui verse une larme, quoi de plus beau ? (Ne répondez-pas, c'est une question rhétorique il n'y a rien de plus beau, c'est une évidence)

In the Mood for Love
7.8
2.

In the Mood for Love (2000)

Fa yeung nin wa

1 h 38 min. Sortie : 8 novembre 2000 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je dis tout l'essentiel de ce que j'ai sur le cœur sur ce film (et sur Happy Together) dans cette vidéo : https://youtu.be/NU49FrZ9kFU

Center Stage
7.2
3.

Center Stage (1991)

Ruan Lingyu

2 h 47 min. Sortie : 1 décembre 1999 (France). Biopic, Drame, Romance

Film de Stanley Kwan

Noe_G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille. Un des sommets de la carrière de Maggie et de Stanley Kwan et une bouleversante réminiscence des vestiges d'une période passionnante du cinéma Sinophone qui ne mérite pas l'oubli. C'est aussi une consécration à l'international pour Maggie car ce film sera salué à l'international notamment pour sa performance d'actrice.

L'Auberge du Dragon
7.4
4.

L'Auberge du Dragon (1992)

San lung moon hak chan

1 h 28 min. Sortie : 27 août 1992 (Hong Kong). Arts martiaux

Film de Ching Siu-Tung, Tsui Hark et Raymond Lee Wai-Man

Noe_G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

Officiellement Raymond Lee et Ching Siu-Tung devaient s'occuper de ce film. Dans les faits d'après les interviews de Tsui Hark et de Maggie Cheung, il a réalisé plus de 80 % du film (soi disant pour des questions d'emploi du temps d'acteurs et d'autorisation de lieux de tournage, cela dit quand on connait son amour pour les films de King Hu, il n'a probablement pas été capable de trop laisser le remake de l'Auberge du Dragon aux mains de d'autres que lui).

Visuellement le film est sublime. Tsui Hark a eu les autorisation pour tourner dans le désert de la province du Gansu en Chine continentale et il s'en sert pour faire de ce Wu Xia Pian une sorte de ""western asiatique"" aussi aride qu'halluciné (Probablement le meilleur ""western asiatique"" avec Yojimbo et Exilé). L'auberge, malgré son côté aberration architecturale dès que l'on y réfléchit plus 5 minutes, ne peut que séduire par son côté sale, débordant de passages secrets, de coins et personnages étranges, fascinant par sa richesse. Elle est un personnage à part entière symbolisé par la très sensuelle femme forte hors norme, Maggie Cheung en tenancière de cette auberge, cela forme ainsi les deux plus grandes réussites de l'Auberge du Dragon. Maggie Cheung jouant extrêmement bien son rôle très ambigu et irradiant le film par sa beauté avec ce qui est une de ses (voire sa) prestations les (la) plus éclatante (oui je suis un peu amoureux d'elle mais promis cette description est 100 % objective).

Le côté iconoclaste de Tsui Hark se retrouve dans le jeu de dupe se déroulant dans cette auberge avec des personnages qui, au delà de valeurs héroïque apparente pour certains personnages, possédant tous plus ou moins une part d'ambiguïté dans leurs relations, que les 3 réalisateurs alors au sommet, en pleine possession de leur moyens, illustrent en 3 plans de caméra. Le personnage de Maggie Cheung par sa dynamique très bien exploitée de triangle amoureux avec (Tony) Leung Ka-Fai et Brigitte Lin rajoutant d'autant plus de trouble moral. Le tout est un plaisir à suivre. Avec parfois en cerise sur le gâteau ce thème musical magnifique :
https://www.youtube.com/watch?v=Rk2HgEHN_RU
Pour terminer il faut mentionner le duel final dingue opposant ce trio et Hung Yan-Yan à un Donnie Yen survolté, et sa chute rappelant ce petit côté bis à souhait qui fait aussi tout une part du charme de ce film.

Le Chant de l'exil
7.7
5.

Le Chant de l'exil (1990)

Ke tu qiu hen

1 h 40 min. Sortie : 27 avril 1990 (Hong Kong). Drame

Film de Ann Hui

Noe_G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille pour plus de détails. Un film au traitement magnifique et délicat d'un sujet hautement personnel pour la réalisatrice qui en plus résonne dans une moindre mesure avec la vie de Maggie. On peut ainsi comprendre pourquoi ce film a été l'occasion de l'une de ses plus grande performances d'actrice.

Les Cendres du temps
6.5
6.

Les Cendres du temps (1994)

Dung che sai duk

1 h 40 min. Sortie : 10 septembre 1994 (Hong Kong). Drame, Action

Film de Wong Kar-Wai

Noe_G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille pour plus de détails. Un Wuxia mélancolique perdu au fin fond d'un désert Chinois où Maggie Cheung n'est présente qu'une quinzaine de minutes, mais hante le récit.

As Tears Go By
6.9
7.

As Tears Go By (1988)

Wong gok ka moon

1 h 42 min. Sortie : 29 juin 2022 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Noe_G a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille pour plus de détails. Un des plus grand film de Wong Kar-Wai, Maggie Cheung y est radieuse. Une des première grande consécration pour l'évolution de son jeu d'actrice depuis fin 1987 début 1988.

Police Story
7.3
8.

Police Story (1985)

Ging chaat goo si

1 h 40 min. Sortie : 29 juillet 1987 (France). Policier, Arts martiaux, Action

Film de Jackie Chan et Chen Chi-Hwa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est un film qui réussit aussi bien à être bon dans l'action avec les cascades de Jackie Chan et sa capacité à utiliser le décors comme un inventif terrain de jeu, il réussit aussi à être bon dans l'humour grâce à aux gags Keatonesque de Jackie Chan mais si il réussit aussi bien tout cela c'est grâce au sens du détail de la mise en scène de son histoire et des péripéties. Cela permet aussi une vraie tenue à l'histoire. De plus il est assez plaisant de voir un film qui par delà la comédie policière contient des éléments de polar Hard-Boiled Hongkongais avant l'heure (peut être inspiré par la nouvelle vague Hongkongaise). Également la mécanique du duo Jackie Chan - Brigitte Lin fonctionne bien.
Toutefois pour ce qui est de Maggie Cheung, elle reste cantonnée à un rôle de petite copine mignonne mais faire valoir très secondaire, en retrait malgré quelques gags et cascades plutôt réussis même si très mineurs (elle a l'air d'avoir fait certaines cascades elle même, après je serais personnellement très curieux de savoir plus précisément lesquelles). Ainsi elle a moins l'occasion de marquer le film que Brigitte Lin, même si son rôle dans un tel succès populaire mais aussi un succès chez les fans de ciné HK sera un véritable tremplin qui lui permettra pour la première fois de sa carrière de sortir des fonds de tiroirs des productions de la Shaw Brothers pour avoir davantage d'opportunités, de temps à autre ambitieuses. En effet ce film lui permettra quand même de se faire connaitre dans une bonne partie de l'Asie.

A Fishy Story
9.

A Fishy Story (1989)

Bat tuet mat dik yan

1 h 39 min. Sortie : 7 septembre 1989 (Hong Kong). Comédie dramatique, Romance

Film de Anthony Chan Yau

Noe_G a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille pour plus de détails. Si peu de notes pour une si belle romance qui aborde avec brio les troubles identitaires Hongkongais avec une Maggie magnifique. Elle aura d'ailleurs son premier prix d'interprétation avec ce film qui a été un succès à l'époque à Hong-Kong et ainsi un début de reconnaissance critique concrète.

The Iceman Cometh
6.7
10.

The Iceman Cometh (1989)

Gap dung gei hap

1 h 49 min. Sortie : 18 août 1989 (Hong Kong). Action, Romance, Comédie

Film de Clarence Ford

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le concept des Visiteurs ou de Highlander mais en beaucoup plus déviant sur l'humour. En effet malgré les quelques blagues pipi-caca de rigueur avec un concept de ce genre, on trouve des blagues assez bien sentie, voire corrosives touchant parfois à la Chine continentale, Hong-Kong et aux mœurs passées et présentes de leurs habitants. Mine de rien même si le film reste parfois assez bouffon et use de 2 ou 3 ficelles un peu facile, il capte d'une certaine manière (rocambolesque certes) quelque chose de son époque. De plus on peut observer un réel amour des genres (Kung-fu, Wu Xia Pian, Heroic Bloodshed) que Clarence Fok pastiche, ce qui fait plaisir à voir. Et en plus il a eu la bonne idée de laisser Yuen Biao tourner et chorégraphier avec l'aide de Yuen Wah les scènes d'action ce qui donne quelque chose de plutôt sympathique à voir.
Quand à Maggie Cheung elle est au top de sa forme sur ce film et a un charme fantastique dans un rôle d'hotessploitation mais dans une version très décalée et énergique. Cela rends son duo avec Yuen Biao et même le personnage qu'elle interprète en soi aussi fun que touchant que séduisant. Dur de ne pas succomber.

Farewell China
11.

Farewell China (1990)

Oi joi bit heung dik gwai jit

1 h 54 min. Sortie : 6 décembre 1990 (Hong Kong). Drame

Film de Clara Law

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Farewell China est un film assez étrange et en particulier concernant sa fin. Je dois avouer que même si mon opinion est globalement positive, je ne sais pas trop quoi en penser en définitive, je peux comprendre qu'il ne convainque pas, mais je ne peux m'empêcher d'avoir de la sympathie pour ce film et d'inciter à le voir car il ne mérite clairement pas d'être si peu noté.

En effet grâce à mon entreprise de découverte en détails de la filmographie de Maggie Cheung (qui est sublime en tout points dans ce film, mais promis Farewell China ne vaut pas que pour mon amour déraisonné pour Maggie), je viens de découvrir Clara Law, une réalisatrice Hongkongaise dont je découvrirais bien quelques autres de ses films.

Farewell China aborde avec de la maladresse mais aussi beaucoup de force le déracinement -en l’occurrence de Chinois aux États-Unis- par la quête désespéré d'un homme (qu'interprète avec brio Tony Leung Ka-Fai) qui migre illégalement aux États-Unis pour retrouver sa femme qui avait migré auparavant mais dont il est sans nouvelle. Le film emmenant au fil de cette quête, parfois aux portes de l'humour absurde, parfois aux portes du tragique. A mi chemin entre les deux en quelque sorte, et toujours sur les traces du quotidien difficile de cette femme.

C'est parfois une bien étrange alchimie, je comprends que cela laisse dubitatif, mais finalement cela a tout de même à mes yeux un certain charme. Clara Law développant quand même de manière assez viscérale la dureté d'une immigration économique notamment pour les femmes, doublé du passé traumatique des Chinois, jamais totalement frontalement abordé mais pourtant toujours là en lame de fond (le film se passe dans la Chine de Deng Xiaoping, la révolution culturelle hante encore les Chinois), et les troubles identitaires parfois violent qui en résultent.

Le Marin des mers de Chine 2
6.7
12.

Le Marin des mers de Chine 2 (1987)

'A' gai wak 2

1 h 40 min. Sortie : 1993 (France). Comédie, Arts martiaux

Film de Jackie Chan et Chen Chi-Hwa

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Certes Samo Hung et Yuen Biao manquent à ce film. Certes certains moments sont assez (voire vraiment) artificiels dans le but de capitaliser sur le succès du premier film. Cependant cette suite est de plutôt bonne tenue. Les cascades sont pour certaines impressionnantes et toujours inventives, ne se reposant pas sur les acquis du premier opus, avec une vraie sensation éreintante de la souffrance de Jackie Chan. Le côté politique de la défense de l'état de droit face à un appareil judiciaire corrompu à la merci de conflits extra territoriaux provenant de Chine continentale est inattendu mais fonctionne vraiment bien, bien qu'il y ait quelques moments confus. Ce positionnement est toutefois assez surprenant quand on connaît le positionnement politique défendu sérieusement par Jackie Chan depuis quelques années. Par ailleurs le côté screwball comedy, comme on peut se l'attendre d'un Jackie Chan, est exploité de manière plutôt inventive, à l'aide d'une mise en scène efficace, d'acteurs investis dans leurs rôles, et l'hommage à Buster Keaton à la fin fait toujours plaisir.
Quand à Maggie elle a un rôle assez mineur. Même si il est dommage de voir qu'elle est encore cantonnée à un rôle assez basique de belle femme mais faire valoir mignon et fragile (en effet Jackie Chan lui ayant donné une visibilité en la faisant jouer ce genre de rôle, j'observe en voyant sa carrière à ce stade combien il est difficile pour elle de sortir de ce stéréotype qui l'a mise sur le devant de la scène), tout de même elle s'implique sur ses quelques cascades et gags alambiqués sympathiques et elle fait même une bonne partie de ses cascades.

Comrades, Almost a Love Story
7.3
13.

Comrades, Almost a Love Story (1996)

Tian mi mi

1 h 56 min. Sortie : 2 novembre 1996 (Hong Kong). Romance, Drame

Film de Samson Chiu et Peter Chan Ho-Sun

Noe_G a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille pour plus de détails.

Police Story 3: Supercop
6.7
14.

Police Story 3: Supercop (1992)

Ging chat goo si 3: Chiu kup ging chat

1 h 35 min. Sortie : 26 janvier 1994 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Stanley Tong Gwai-Lai

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est un Jackie Chan tout à fait sympathique avec une part belle faite à Michelle Yeoh (mais aussi avec une dynamique agréable du trio Michelle Yeoh/Jackie Chan/Maggie Cheung, bien que Maggie se retrouve trop effacée à mon goût alors que son jeu a gagné en qualité, après justement elle avait peut-être d'autres projets qui la mettait davantage en avant au même moment), dans une semi logique Girl With Guns (même si Michelle Yeoh est largement mise en avant Jackie Chan reste toujours la tête de proue de cette franchise).
Cette logique amène également une bonne partie tournage dans quelques lieux pas chers mais iconiques dans l'Asie de l'est (surtout la Malaisie) servant de terrain de jeu pour toutes les cascades dans ce film (avec un beau final à Kuala Lumpur notamment).

Il y a aussi la rétrocession et donc le rapprochement avec la Chine continentale pour Hongkong au centre du film et traité ici avec plutôt pas mal d'humour et de légèreté (quoi que.... même si Jackie Chan transforme tout de même l'évasion d'un camp de travail en un gag...)

Cela dit concernant l'aboutissement des scènes d'actions et de leur intensité ou même de la construction des gags cela reste quand même un bon cran en dessous du premier Police Story.

The Eagle Shooting Heroes
7
15.

The Eagle Shooting Heroes (1993)

Se diu ying hung ji dung sing sai jau

1 h 43 min. Sortie : 5 février 1993 (Hong Kong). Comédie, Arts martiaux, Fantastique

Film de Jeffrey Lau

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Adaptation très très trèèèès lointaine de The Legend of the Condor Heroes de Jin Yong, avec un fort aspect parodique lié au nouvel an Chinois. Rien que le titre anglais porte en lui un aspect parodique, là où le titre Chinois parodie le titre Chinois des Cendres du Temps avec en plus une référence aux politesses du nouvel an.

Cette anomalie a vu le jour car Wong Karwai a à ce moment des problèmes de tournages et de dépassement de budget avec Les Cendres du temps. Il accepte alors de produire et mettre son nom sur ce Wu Xia Pian au ton d'une comédie déjantée made in Jeffrey Lau. En résulte une parodie travaillée des Cendres du Temps avec le même superbe casting pour faire quelque chose où tout le monde tombe amoureux de la mauvaise personne (celle qui ne les aime pas en retour), sans que rien n'ait aucun sens et où foisonnent des combats qui partent dans tout les sens (avec en bonus des vers qui poussent à la tortillade). Tout cela pour satisfaire nos plaisirs régressifs et inavoués.

Maggie Cheung n'a qu'assez peu de temps d'écran mais elle ressort bien et est hilarante dans son rôle de magicienne impériale complètement barrée (cela dit pour être honnête comme le reste du casting, même si évidemment dans son cas je ne peux résister à son charme).

Full Moon in New York
16.

Full Moon in New York (1989)

Yan jei Nau Yeuk

1 h 28 min. Sortie : 18 novembre 1989 (Hong Kong). Drame

Film de Stanley Kwan

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

C'est bien.

Par le biais de plein de petits détails très bien vus, Stanley Kwan illustre la complexité des troubles identitaires de Chinoises immigrées aux États-Unis. Il y a la complexité de leurs relations avec les autres Américains, mais aussi entre elles (en effet l'une est Hongkongaise, l'autre de Chine Continentale et la troisième Taïwanaise), vis à vis des autres immigrés de ces "trois Chines" aux parcours parfois tout aussi complexes (notamment le père de la Taïwanaise, celle-ci est d'ailleurs très bien interprété par Sylvia Chang) mais aussi d'Américains qui n'ont "que" des origines Chinoises. Ainsi face à la complexité de ce passionnant choc culturel New York semble très froid (même si elles y entretiennent chacune un rapport différent), et la manière de filmer de Stanley Kwan de filmer ne se réchauffe réellement que peu à peu, surtout au moment où se développe l'amitié entre les trois Chinoises que l'on suit. La scénarisation du film par l'écrivain Chinois Zhong Acheng alors qu'il était aux États-Unis a pu aider à cette complexité.

Cela dit dans le film New York est parfois un peu lisse et certaines thématiques auraient gagnées à être approfondies. Par ailleurs Stanley Kwan met beaucoup en avant le jeu des 3 actrices principales, le truc c'est qu'à certains moments elles semblent mieux jouer dans leur langue originale qu'en anglais, langue qu'elles devaient peu maîtriser en 1989. D'ailleurs on peut noter que Stanley Kwan a fait attention à choisir des actrices principales de la même origine et à un parcours un peu similaire que ses personnages. Les deux autres ne semblent pas mauvaises non plus dans les scènes en anglais, mais plus mécaniques. Toutefois ça ne reste que de petits bémols face à un ensemble tout à fait honorable.

Maggie joue donc l'héroïne Hongkongaise. Elle porte ainsi une partie du film sur ses épaules (et joue plutôt bien en anglais en plus). Elle est par ailleurs resplendissante et vraiment touchante. D'autant plus touchante qu'elle joue une bisexuelle et qu'à cause de cela que c’est plus dur pour son personnage peu importe même au sein de son "milieu".
Ce film est une belle étape pour elle et met en avant ses efforts d'actrice maintenant pris définitivement au sérieux par différents réalisateurs notables, et dans des rôles particulièrement travaillés. Et cela donnera l'idée à Stanley Kwan à l’occasion de son plus grand film de la réemployer et de lui donner un de ses plus grands rôles.

Clean
6.6
17.

Clean (2004)

1 h 51 min. Sortie : 1 septembre 2004 (France). Drame

Film de Olivier Assayas

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Clean est la dernière fois où Maggie Cheung a eu un rôle majeur dans un film. Et même si techniquement, elle réapparaîtra dans quelques films, sa carrière est clairement sur le déclin. Elle a tenté une percée à l'international en essayant de ne pas tomber dans le cliché de la femme asiatique « de service » mais n'a qu'assez peu réussi, même si des films comme celui-ci montrent qu'il ne s'agit pas non plus d'un échec total, de plus, entre temps, le cinéma Hongkongais qui lui avait permis ce succès s'est mis à chuter et Maggie voulait changer d'horizon (notamment se mettre à la musique, ce qui malheureusement se finira très mal pour elle).

Tout ce contexte donne à ce film, pourtant dans l'ensemble pas révolutionnaire, dans ce portrait d'ex-junkie qui essaye de remonter la pente, une saveur toute particulière. D'autant que Maggie a pas loin de 40 ans, n'a jamais été aussi séduisante dans un personnage pourtant sans fard, et surtout, elle livre dans Clean probablement une des interprétations les plus touchantes de sa carrière tant cela doit mettre le doigt sur certaines de ses angoisses sur son futur (et quand on connaît la suite de son déclin cela rend le film encore plus juste par moment).

Bref, elle méritait amplement son prix à Cannes (si ce n'est pour ce beau film, au moins pour le reste des pépites de sa carrière, car il y a à faire).

Police Story 2
6.7
18.

Police Story 2 (1988)

Ging chaat goo si 2

1 h 41 min. Sortie : 1989 (France). Action, Comédie, Arts martiaux

Film de Jackie Chan

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Au début je ne le sentais que moyennement, la première moitié du film a ses moments un peu laborieux et cette suite semble avoir du mal à se détacher du premier opus. Cependant quand le film finit par se lancer, sans atteindre l'intensité du premier opus le résultat est honorable et finalement cette suite tire pas si mal parti du premier. Les scènes d'actions sont sympathiques et une belle attention est portée au burlesque liées aux scènes d'enquête loin d'être bâclée (toujours un petit travail de mise en scène, de chorégraphie et même de répliques sur ce genre de détails qui fait toujours plaisir), avec une petite référence amusante au sous genre du Girls With Guns qui réapparaitra encore davantage lors de l'opus suivant. De plus la fin réussit à amener une certaine intensité bien qu'inférieure au premier volet.
Quant à Maggie, même si elle garde peu ou prou le même rôle que dans le premier volet, je trouve que cette fois son rôle gagne en intérêt et en importance. Ceci à l'image de sa carrière d'actrice qui à partir de 1988 devient plus sérieuse, ce qui finira par porter ses fruits à l'écran. Même si sa relation avec Jackie a toujours un côté assez bateau par moment, elle a tout de même cette fois par ailleurs un arc narratif assez développé et Maggie Cheung s'implique davantage dans les scènes d'actions et dans des scènes burlesques bien plus travaillées que ce qu'elle pouvait faire auparavant. Elle est aussi plus séduisante.

Little Cop
19.

Little Cop (1989)

Xiao xiao xiao jing cha

1 h 26 min. Sortie : 21 septembre 1989 (Hong Kong). Comédie, Policier

Film de Eric Tsang

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Je ne pensais pas Eric Tsang capable de réaliser un truc aussi barré. Les seuls films que je connaissais réalisés par lui étaient sa coréalisation avec Jackie Chan, où Eric Tsang devait être pas mal en retrait quand on connait les coréalisations où Jackie Chan s'implique particulièrement, et le vraiment mauvais You're my destiny, où énormément de fadeur côtoient le peu de gags absurdes efficaces. Ici justement Eric Tsang semble délaisser la fadeur et ainsi essayer cette fois de pousser à fond dans cette logique de l'humour absurde et c'est très plaisant avec des idées sympathiques car s'enfonçant bien dans le barré dans l'ensemble. C'est l'occasion de quelques idées visuelles également assez sympathiques avec en plus un peu d'inventivité. De plus c'est fait avec un certain amour pour le genre, notamment le polar à la Hongkongaise, menant à un côté méta assez plaisant la plupart du temps, une occasion aussi pour pas mal de caméos (il y a peut-être un peu d'excès sur ce point, mais la plupart sont bien sentis car s’intégrant bien aux gags et donc pas vraiment gratuits non plus).
Maggie Cheung est justement l'un de ces caméos. Elle n'a donc qu'un petit rôle mais qui s'intègre bien au gag de l'amusante chute servant de conclusion au film et c'est très agréable de la voir à cette occasion.

Red Dust
20.

Red Dust (1990)

Gun gun hong chen

1 h 34 min. Sortie : 22 novembre 1990 (Hong Kong). Drame, Guerre, Romance

Film de Yim Ho

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Je suis un peu partagé sur mon ressenti vis à vis de ce film. Il s'agit d'une adaptation assez fauchée malgré son ambition (en tout cas sur le papier) d'un roman de Chang Eileen par Yim Ho, abordant la chronique de vie d'une écrivaine dans la Mandchourie de 1943 à 1949 (et il s'en est passé des choses en si peu de temps).
Ce film possède des lourdeurs, notamment certains moments où il se perd un peu dans la narration de cette fresque (notamment ce long épilogue final ou encore certains passages peu aboutis livre que l'héroïne écrit).

Toutefois malgré ces défauts Yim Ho réussit à capter mon intérêt en donnant de belles fulgurances notamment dans l'expression des sentiments de l'héroïne très bien interprétée par Brigitte Lin. Par exemple par certains jeux au niveau du montage, et par moment on est même à la limite du fantastique. Il y a aussi l'angle historique qui malgré le peu de moyens fait la force du film car cette femme interprétée par Brigitte Lin est l'occasion pour le réalisateur d'exprimer un angle pas révolutionnaire mais plutôt sympathique dans son approche romantique de l'occupation Japonaise en Mandchourie puis de la guerre civile (avec une scène assez réussie sur la ruée vers les derniers bateaux pour Taïwan en 1949 avec l'espoir que la séparation ne soit que temporaire alors qu'en fait c'est la fin d'un monde, ça donne envie de pardonner le côté un poil poussif de certaines scènes...).

Il faut aussi reconnaitre que le film doit pas mal à Maggie Cheung (même si ici elle n'est "qu'un" second rôle), au delà de son côté totalement craquante (mon objectivité habituelle), elle interprète son personnage avec pas mal d'énergie ce qui fait plaisir à voir et dynamise le film (et montre à l'écran une belle amitié limite crypto-lesbienne avec l’héroïne). Elle recevra d’ailleurs un prix a Taïwan pour la qualité de son interprétation.
(Bon ok je l'avoue, si ce n'était pas elle, sa bonne humeur éternelle et sa coupe de cheveux adoptée de manière... originale, pour interpréter ce rôle ma note tomberait probablement à 6).

The Bare-Footed Kid
6.5
21.

The Bare-Footed Kid (1993)

Chik geuk siu ji

1 h 23 min. Sortie : 3 avril 1993 (Hong Kong). Arts martiaux, Drame

Film de Johnnie To

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

The Barefooted Kid est un remake des disciples de Shaolin produit par une Shaw Brothers qui essaye alors un peu par tous les moyens de ne pas disparaître du paysage cinématographique Hongkongais. Johnnie To s'occupant alors de ce film comme d'un faiseur (comme il l'a fait pour quelques Shaw Brothers des années 1990) davantage que comme le grand auteur qu'il deviendra quelques années plus tard.

Cependant si c'est un film de faiseur sans grand génie, cela reste un film de plutôt bonne facture mêlant comédie, mélodrame et Kung-Fu. Johnnie To livre une histoire qui n'a rien d'exceptionnel dans ce genre, elle commence de manière naïve et humoristique, un peu simpliste, mais possède tout de même quelques éléments de charme (quelques éléments de la ville qui est le centre du film et que l'on découvre au fur et à mesure), et gagne assez vite un ton un peu plus tragique. D'autant que l'avantage de cette production Hongkongaise est que même si elle n'a rien de bien original elle a le bénéfice d'une certaine radicalité. Les combat sont sans génie mais bien exécuté et les acteurs font le taf, en même temps avec Liu Chialiang aux chorégraphies le film partait plutôt bien.

Et Maggie Cheung en teinturière en chef imposant sagesse et respect a un charme assez fou.

La Septième Malédiction
6.1
22.

La Septième Malédiction (1986)

Yuen Chun Hap yu Wai See Lee

1 h 23 min. Sortie : 17 octobre 1986 (Hong Kong). Action, Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Lam Nai-Choi

Noe_G a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Nam Naichoi à un moment de sa carrière où il commence à fondre une durite et cela se voit dans ce repompage d'Indiana Jones déviant au possible. Le film est introduit par une soirée alcoolisée où chacun raconte ses petites histoires et déjà on sent un certain potentiel nanardeux du film. Et le film dépassera ce potentiel. C'est grandiose dans sa bêtise car ce n'est jamais cynique, tu sens que Nam Naichoi croit sincèrement à son film. Cela va loin de manière assez décomplexé. Le scénario est décousu au possible mais partant dans un peu tout les sens avec des répliques qui n'ont globalement aucun sens, prononcés par des docteurs spécialistes en tout (de la médecine, à la sorcellerie, en passant par les armes, la gestion de prise d'otage et les arts martiaux) mais drôles par leur constante absurdité. Un film avec Chow Yunfat qui est là sans être là (pour des questions d'emploi du temps et peut-être accessoirement pour préserver son image maintenant que le syndicat du crime fait de lui une star), sa grosse pipe en bois et son lance roquette (parce que Chow Yunfat a beau être là peu de temps il n'est pas là pour rigoler il est mortellement sérieux). Des thaïlandais et des Chinois de l’ethnie Miao passant pour les sauvages de service. L'exotisme est hors limite c'est raccord avec le reste du film versant dans le n'importe quoi et cela en devient hilarant. Du kungfu de temps à autre histoire de rythmer le film, des plans nichons histoire de rythmer le film. Beaucoup de sang et des idées bien crades et craspec. Les effets spéciaux sont en cartons pâtes mais ont un charme fou. Et quelques idées en termes de film d'aventure qui n'ont jamais vraiment de sens mais sont vraiment agréables.
Maggie Cheung de son côté veut s'impliquer davantage dans tout ce bordel ambiant, sortir du rôle duquel elle est cantonnée (peut-être un méta discours sur l'état de sa carrière à l'époque), pour notre plus grand plaisir. En effet elle fait beaucoup au charme du film (j'avais dit qu'il m'en faut peu pour qu'elle me fasse tourner la tête et perdre mon sens critique), sans avoir, elle, à se déshabiller. Elle campe un personnage à la fois un peu salace et rentre dedans mais aussi profondément naïf et balançant les répliques les plus connes avec une sincérité aussi déconcertante qu'hilarante.

Too Happy for Words
23.

Too Happy for Words (1992)

Leung goh nuijen, yat goh leng, yat goh m leng

17 min.

Court-métrage de Stanley Kwan

Noe_G a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Too Happy for words est un court métrage au concept inventif où Stanley Kwan met en avant Josephine Siao et Maggie Cheung et cela tombe bien elles ont l'air de s'être bien amusée là dedans. Cela donne un film qui essaye des idées formelles plutôt sympathiques. C'est dommage que cela n'aille pas plus loin que cela.
Cela dit mon seul regret concernant Maggie qui fume des cigarettes avec un air taquin et mystérieux prête à se transformer en diva ou à disparaître, c'est que cela ne dure pas un peu plus longtemps... J'avouerais qu'au bas mot 3 heures du même acabit avec une telle Maggie aussi bien montrée aurait totalement fait mon bonheur.

Nos années sauvages
7.1
24.

Nos années sauvages (1990)

Ah Fei jing juen

1 h 40 min. Sortie : 6 mars 1996 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Nos Années Sauvages est un film permettant à Wong Kar-Wai de travailler sa forme même si des fois il a tendance à faire trop de manières un peu gratuites (notamment dans sa toute fin). Cela dit j'ai un problème avec le côté tout le monde ne peut qu'adorer Leslie Cheung alors qu'il se comporte comme un abruti un peu isolent à deux balles. Même si Leslie Cheung est un bon acteur et qu'il y a quelques scènes fortes dans ce détachement qu'il ressent, il a tendance à faire trop de manières, de même j'ai du mal avec le côté pestouille dans l'abus de Carina Lau.

A l'inverse je trouve Andy Lau plutôt sympathique dans ce personnage et surtout que Maggie Cheung en plus d'être la femme la plus belle de la galaxie (mais cela est presque secondaire dans l'amour que je lui porte) est très touchante et ce en toute simplicité notamment dans le fait qu'elle soit elle entière mais hésitente et en fait qu'elle n'en ait pas rien à foutre (et puis elle met un de ces taquets -rhétorique bien sûr...- à Carina Lau pestouille pour la calmer, je ne peux qu'être admiratif et reconnaissant pour cette femme qui mérite définitivement d'être aimé).

The Soong Sisters
6.6
25.

The Soong Sisters (1997)

Song jia huang chao

2 h 25 min. Sortie : 1 mai 1997 (Japon). Drame, Romance, Historique

Film de Mabel Cheung

Noe_G a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Voir ma bafouille pour plus de détails. Maggie est parfaite pour son rôle et le traitement que fait Mabel Cheung de ces figures féminines essentielles de l'histoire de la Chine du XXᵉ siècle est loin d'être inintéressant malgré quelques limites qui me déçoivent pas mal.

The Mad Monk
5.4
26.

The Mad Monk (1993)

Chai gong

1 h 28 min. Sortie : 29 juin 1993 (Hong Kong). Fantastique, Comédie

Film de Ching Siu-Tung et Johnnie To

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Mad Monk est une comédie un peu inégale de Stephen Chow mais qui possède ses fulgurances. Le début est un peu basique en terme de blague et les chorégraphies de Ching Siutung laissent un peu à désirer. Par contre pour cette version déjantée de bouddhisme le mélange Stephen Chow, Ng Mantat, Anthony Wong et Maggie Cheung fait de belles étincelles.

Double Dragon
6.1
27.

Double Dragon (1992)

Seong lung wui

1 h 40 min. Sortie : 15 janvier 1992 (Hong Kong). Action, Comédie

Film de Ringo Lam et Tsui Hark

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Double Dragon est fait en partenariat avec la Hong Kong Film Directors' Guild, à l'occasion du nouvel an Chinois, ce film est un Tsui Hark assez léger. C'est assez étonnant que deux fortes têtes comme lui et Jackie Chan aient pu travailler ensemble sans s'écraser l'un l'autre, quoique justement... D'autant que le film a un certain aspect égotrip. De plus Jackie Chan venait surtout pour les effets de mise en scène de Tsui Hark pour le dédoubler. Et si la collaboration entre Tsui Hark, Ringo Lam et Jackie Chan ne s'est pas si mal passée, les trois semblent avoir pas mal atténués les uns les autres leurs styles pour être compatible, probablement dans l'optique d'être vendable à un large public et c'est le principal défaut du film.
D'ailleurs déçu du résultat amusant mais imparfait, cela poussera Jackie Chan à davantage se tourner du côté d'Hollywood et des États-Unis.
Ce film permet aussi à Tsui Hark de collaborer pleinement avec Maggie Cheung et de jouer avec son charme pour le plus grand bénéfice du film. Il avait déjà fait des collaborations plus lointaine mais là c'est un premier vrai rapprochement avant qu'il n'en fasse plus tard la pièce maîtresse de deux de ses films majeurs (et moi ça me va quelque part, je suis heureux du tournant que cela amènera dans la carrière de Maggie comme de Tsui Hark).

Du reste comme dit le film est assez inégal reposant sur ce gag égotrip d'échange et quiproquos de deux Jackie Chan très différents bien que de même apparence. Malgré une mise en place et quelques moments laborieux, le concept de quiproquo a tout de même ses moments vraiment drôle et les scènes d'actions (surtout la fin en fait) qui restent dans un pur esprit Jackie Chanesque sont vraiment fun. Pour les nombreux caméos, si je sens qu'ils prennent du plaisir à être dans Double Dragon, parfois ils ne sont pas plus exploités que cela ou c'est de l'ordre du clin d’œil ce qui est un peu limité. Et pour terminer il faut le dire, Nina Li Chi n'a pas le dixième du charme ou de la qualité d'actrice de Maggie Cheung ce qui crée un certain déséquilibre dans le film.

Flying Dagger
6.3
28.

Flying Dagger (1993)

Shen jing dao yu fei tian mao

1 h 26 min. Sortie : 6 mai 1993 (Hong Kong). Action, Fantastique, Comédie

Film de Chu Yen-Ping

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Flying Daggers est une parodie appuyé de l'Auberge du Dragon et des Swordsman chorégraphié par le même chorégraphe de ces films : Ching Siutung, à la différence que dans Flying Daggers l'ensemble semble infiniment plus bâclé (en même temps on troque un Tsui Hark en producteur et coréalisateur contre un Chu Yenping en homme de main de Wong Jing à la réalisation et la différence se sent). Chu Yenping essaye d'avoir la même démarche que The Eagle Shooting Heroes de Jeffrey Lau mais en plus bâclé et en moins inventif (vraiment beaucoup de blagues tournent autour du cul, elles sont parfois assez drôle mais c'est un peu répétitif à force).

Cependant le film reste un joyeux bordel à la manière dont le bis hongkongais de cette époque sait nous gâter, possédant quand même quelques moments assez hilarant dans leur absurdité. Chaque personnage a son petit truc sympa. Mention spéciale pour les personnages campés par Jacky Cheung, Ng Mantat et surtout Maggie en féline (rien que pour cela le film -en toute objectivité bien sûr- ne peut pas être si mauvais). On sent qu'ils s'éclatent à faire cette pantalonnade absurde et c'est probablement ce qui est le plus plaisant de ce film.

Today's Hero
29.

Today's Hero (1991)

Zhi zai chu wei

1 h 35 min. Sortie : 21 novembre 1991 (Hong Kong). Comédie

Film de Thomas Yip

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Je ne pensais pas que mes pérégrinations au sein de la carrière de Maggie me mènerait face à ce genre de film à la bêtise stratosphérique. Naïf que je fus. Le film de Thomas Yip ne vole vraiment pas haut mais c'est l'occasion de gags assez hilarant (je l'avoue un peu honteusement). Son film étant une sorte de chainon manquant entre ceux de Stephen Chow et ceux de Wong Jing. Bon après son film est quand même aussi bâclé à mort et ça se voit quand même parfois. Thomas Yip a en fait avec ce film surtout le mérite de montrer Maggie Cheung en belle camerawoman à laquelle on (je) ne peut évidemment rien refuser, et qui en modèle de journalisme est prête à tout pour inform... correction *vérifie mes notes* pour filmer avec zèle (je n'en attendais pas moins d'elle) toutes les conneries que fait Kenny Bee qui se la joue super flic, une excuse bien sûr pour que Thomas Yip montre n'importe quoi que ce soit dans l'humour burlesque ou dans l'action burlesque, avec un succès... douteux.

Millionaire Cop
30.

Millionaire Cop (1993)

Chin min tin wong

1 h 32 min. Sortie : 1 janvier 1993 (Hong Kong). Comédie, Policier, Action

Film de Cheung Gon-Man et Wong Jing

Noe_G a mis 6/10.

Annotation :

Millionaire Cop est probablement un des Wong Jing les plus potable que j'ai vu (avec son Niki Larson). Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est correct, c'est un bien grand mot, mais j'avoue un peu honteusement que j'ai un peu de sympathie pour cet improbable truc assez rigolo.

Probablement car c'est celui qui part le plus loin dans de le fourre-tout aussi graveleux et qu'absurde (d'habitude les Wong Jing manquent de consistance mais celui-ci c'est plus à la limite de l'indigestion), le reflet de cela c'est un Ng Mantat déchainé qui montre qu'il n'y a pas que dans les films de Stephen Chow où il peut être un second couteaux franchement drôle, et ce même si l'humour est à un niveau plus bas que terre. Il fait en cela un duo sympa avec Aaron Kwok.

A côté de cela les combats restent (un peu sagement d'une certaine manière car surtout très probablement assez vite bâclés) dans la lignée de ce qui se faisait, ils sont tout de même correct car ils font preuve de cette énergie propre à l'industrie Hongkongaise de l'époque, ce que je trouve toujours sympathique, cela grâce aux chorégraphies de Yuen Bun et à un Hung Yanyan également déchainé en méchant.

Reste les histoires séductions o-bli-ga-toi-re chez Wong Jing. Dans ses autres films que j'ai vu (hormis Niki Larson) cela donne souvent de la romcom trop lonnngue pour trop peu de gags qui font mouche et un développement de l'arc amoureux entre quelque part entre le ridicule un peu rigolo quand même et le franchement gênant. Ici ça ne vole toujours pas bien haut mais il "détourne" les codes de ses films d'une certaine manière là aussi vers quelque chose de plus absurde et assez drôle (mais aussi il faut le dire qui s'enfonce là aussi très (beaucoup trop certainement, si je voulais être plus objectif) loin dans le graveleux). Les rôles féminins ont tout de même un petit développement (en tout cas davantage que dans bien des Wong Jing) notamment Maggie Cheung qui au delà de son charme et des gags propre à son personnage dans la lignée du film est peut-être le plus développé des personnages féminins (quoique cela se discute), ainsi elle a le droit à un arc amoureux un poil développé et touchant (mais alors vraiment un poil, mais quand même... après il est vrai je parle de Maggie donc tout ce que je dis est probablement assez loin de toute objectivité...).

Noe_G

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