Liste de

54 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Serpico
7.6

Serpico (1973)

2 h 10 min. Sortie : 22 mai 1974 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de Sidney Lumet

gaspard24 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Sivas
6

Sivas (2014)

1 h 37 min. Sortie : 2014 (Allemagne). Drame

Film de Kaan Müjdeci

gaspard24 a mis 6/10.

Le Village du péché
6.8

Le Village du péché (1927)

Baby ryazanskie

1 h 28 min. Sortie : 13 décembre 1927 (Union Soviétique). Drame, Muet

Film de Olga Preobrazhenskaya et Ivan Pravov

gaspard24 a mis 7/10.

Retour vers le futur
7.9

Retour vers le futur (1985)

Back to the Future

1 h 56 min. Sortie : 30 octobre 1985 (France). Comédie, Science-fiction

Film de Robert Zemeckis

gaspard24 a mis 6/10.

Retour vers le futur 2
7.6

Retour vers le futur 2 (1989)

Back to the Future Part II

1 h 48 min. Sortie : 20 décembre 1989 (France). Comédie, Science-fiction, Aventure

Film de Robert Zemeckis

gaspard24 a mis 5/10.

Retour vers le futur 3
7

Retour vers le futur 3 (1990)

Back to the Future Part III

1 h 58 min. Sortie : 18 juillet 1990 (France). Comédie, Science-fiction, Aventure

Film de Robert Zemeckis

gaspard24 a mis 6/10.

Le jour se lève
7.7

Le jour se lève (1939)

1 h 26 min. Sortie : 9 juin 1939. Drame, Policier, Romance

Film de Marcel Carné

gaspard24 a mis 8/10.

Annotation :

Le jour se lève et un homme est mort sous les balles d'un autre. Tous regardent l'assassin et se demandent : comment est-ce possible ? Lui qui était si courtois, si avenant, si poli. Un bon gars, un voisin normal, un homme de confiance. Qu'est-ce qui l'a fait dérailler, derrière ces murs sombres de l'appartement du 4e étage ? Le film de Marcel Carné y pénètre, dans cette chambre, dans les souvenirs, dans l'esprit de l'assassin, interprété par un Jean Gabin lumineux. Le jour se lève est à la fois un roman d'amour et une variation psychologique sur la violence, qui ne découle pas forcément de sentiments "impurs", bien au contraire.

Little Miss Sunshine
7.3

Little Miss Sunshine (2006)

1 h 41 min. Sortie : 6 septembre 2006 (France). Comédie dramatique, Road movie

Film de Jonathan Dayton et Valerie Faris

gaspard24 a mis 7/10.

Poulet au vinaigre
6.4

Poulet au vinaigre (1985)

1 h 50 min. Sortie : 10 avril 1985. Policier

Film de Claude Chabrol

gaspard24 a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le poulet au vinaigre, c'est l'inspecteur Lavardin : habillé de son manteau brun rapiécé, il n'a pourtant rien du policier classique. Il n'a ni morale, ni éthique, ni peur de la hiérarchie ou des hommes de pouvoir. Sa seule motivation est la découverte de la vérité, quels que soient les moyens pour y parvenir.
Il arrivera à ses fins. Le notaire Lavoisier et le médecin Morasseau, notables provinciaux par excellence, finissent par tomber dans ses filets. Louis, le fils castré par sa mère tyrannique, voûté dans sa soumission. Mme Cuno, la matriarche, handicapée mais puissante dans sa folie. Les deux complices finissent par se déchirer dans un final un peu convenu où la leçon est que
le fils vit mieux sans sa mère - qui finit quand même brûlée, mais vivante.

La Panthère rose
6.8

La Panthère rose (1963)

The Pink Panther

1 h 55 min. Sortie : 4 mars 1964 (France). Comédie, Policier

Film de Blake Edwards

gaspard24 a mis 5/10.

Family Life
7.5

Family Life (1971)

1 h 50 min. Sortie : 1 novembre 1972 (France). Drame

Film de Ken Loach

gaspard24 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janice Baildon sort à peine de l'adolescence, mais connaît déjà les affres de la vie adulte. Sa mère refuse de la laisser devenir celle qu'elle voudrait devenir : peut être comme son ami Jack, artiste peintre, ou alors designeuse de mode, ou libertine, peu importe. Simplement pas ce que sa mère voudrait d'elle. Celle ci refuse pourtant de la laisser voler de ses propres ailes, obstinée à en faire sa progéniture. Janice glisse alors progressivement vers le mal être, voire, une fois que l'institution psychiatrique s'en mêle, jusqu'à la folie. Critique d'une génération incapable de laisser le nouveau monde se déployer (même si les parents ne sont jamais caricaturés, comme dans tous les Ken Loach : on les comprend, on ressent de l'empathie pour eux, même s'ils ont le mauvais rôle) et d'une société qui détruit ses individualités.

Adieu les cons
6.9

Adieu les cons (2020)

1 h 27 min. Sortie : 21 octobre 2020. Comédie dramatique

Film de Albert Dupontel

gaspard24 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Suze Trappet ne sait plus trop quoi dire. Elle vient d'apprendre qu'elle allait sans doute mourir bientôt. Ce con de médecin n'est même pas capable de le lui dire clairement. Que va-t-elle faire ? Retrouver le fils qu'on lui a arraché 30 ans auparavant. Dans sa quête, elle rencontrera JB, hacker de 50 ans victime d'un burn-out et d'un suicide pour le moins raté. Et M.Blin, archiviste aveugle et terrorisé par les policiers.

Quand il parle d'amour, le cinéma d'Albert Dupontel m'émerveille. Sa sensibilité en ressort grandie et, comme avec cet Adieu les cons abouti, j'en viens à me demander s'il n'a pas écrit exclusivement pour moi. Ses tics passent bizarrement mieux (coucou le filtre jaune pour faire XIXe). Sa bien-pensance aussi (j'ai failli passer à côté des flics forcément bourreaux, des coiffeuses victimes ou des aînés maltraités, tous perdus dans un monde où l'horrible modernité faite de béton et d'écrans tactiles remplace la bonne vieille France paisible autour de l'église du village). Le scénario n'en reste pas moins jouissif, surfant toujours entre parodie et film de genre, enchaînant les rebondissements à une allure qui ne laisse aucun répit. Le divertissement est maîtrisé de bout en bout. L'oeuvre d'art aussi ? J'ai envie de dire oui, et même de sacrée belle manière. Peu importe tous les défauts cités plus haut. Dupontel est beau quand il est romantique : le vieil homme amnésique qui retrouve sa femme par miracle en une folle soirée, la mère secrète qui s'adresse à son fils pour lui filer des conseils d'amour à travers le haut parleur d'un ascenseur, et cette fin, kitsch, stylisée, too much...Mais si sensible, si belle, que je n'ai qu'une envie, c'est de la saluer.

Laurence Anyways
7.6

Laurence Anyways (2012)

2 h 48 min. Sortie : 18 juillet 2012 (France). Drame, Romance

Film de Xavier Dolan

gaspard24 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Cas Richard Jewell
7

Le Cas Richard Jewell (2019)

Richard Jewell

2 h 11 min. Sortie : 19 février 2020 (France). Biopic, Drame, Policier

Film de Clint Eastwood

gaspard24 a mis 7/10.

Falling
6.3

Falling (2020)

1 h 52 min. Sortie : 19 mai 2021 (France). Drame

Film de Viggo Mortensen

gaspard24 a mis 4/10.

L'Argent
6.9

L'Argent (1983)

1 h 25 min. Sortie : 18 mai 1983. Policier, Drame

Film de Robert Bresson

gaspard24 a mis 3/10.

ADN
5.5

ADN (2020)

1 h 30 min. Sortie : 28 octobre 2020. Drame

Film de Maïwenn

gaspard24 a mis 4/10.

Benedetta
6.3

Benedetta (2020)

2 h 06 min. Sortie : 9 juillet 2021. Biopic, Drame, Historique

Film de Paul Verhoeven

gaspard24 a mis 7/10.

Mignonnes
6.2

Mignonnes (2020)

1 h 35 min. Sortie : 19 août 2020. Drame

Film de Maïmouna Doucouré

gaspard24 a mis 5/10.

Retour à Howards End
7

Retour à Howards End (1992)

Howards End

2 h 22 min. Sortie : 13 mai 1992 (France). Drame, Romance

Film de James Ivory

gaspard24 a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Daronne
5.5

La Daronne (2020)

1 h 46 min. Sortie : 9 septembre 2020. Policier, Comédie, Drame

Film de Jean-Paul Salomé

gaspard24 a mis 3/10.

Annette
6.8

Annette (2021)

2 h 20 min. Sortie : 6 juillet 2021. Drame, Comédie musicale, Romance

Film de Leos Carax

gaspard24 a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Non, je ne vous dirai pas la vérité, car autrement, vous me tueriez". Voilà comment Adam Driver entame sa défense lors de son procès. C'est, à mon avis, bien plus qu'une énième provocation de sa part. J'y vois une porte d'entrée dans l'oeuvre : tout comme, au début, il explique sa vocation de comédien par la volonté de "dire des vérités sans se faire tuer". Comme si l'art ne pouvait exister que par le factice, l'illusion, voire le mensonge. Comme si la vérité était trop violente pour être dite et exprimée telle quelle.
Il y a ainsi deux niveaux de lecture d'Annette. D'abord ce film sur la descente aux enfers d'un homme qui "plonge dans l'abysse" du mal et finit par perdre les personnes qui lui sont chères. On y parle violences contre les femmes, innocence de l'enfance et exploitation des plus faibles. On peut aussi y lire une dénonciation de l'hypocrisie de cette société du spectacle, prête à encenser des stars que nul ne connait jamais vraiment, suscitant chez ces gloires les pires instincts. Si on retient cette lecture au premier degré, Annette est un peu fourre-tout, et manque de subtilité dans son approche et dans l'écriture des personnages.

Et puis il y a cet autre film, bien plus prégnant finalement si on y repense : une mise en abîme du spectacle en tant qu'immense illusion, de la marionnette d'Annette aux kitsch du décor et des effets spéciaux. Tout fait faux, tout sonne faux, le jeu des acteurs, l'écriture des personnages, le décor (de la ville toujours obscure et quasi-absente à ce stade irréel). L'introduction nous y invite, dans ce monde factice ( un plan-séquence un peu m'as-tu-vu où tous les comédiens jouent leur propre rôle et chantent let's get started), un peu comme une troupe d'acteurs inviterait son audience à s'installer confortablement avant le début du spectacle. Et la scène finale nous en extirpe, Henry, redevenu Adam Driver, nous suggérant d'arrêter de le regarder ("stop staring at me"), regard face caméra. Le dernier plan sur la marionnette inerte confirme (un peu lourdement) ce basculement.
Je suis partagé. Les films qui misent sur l'artificialité - un peu dans la veine (lointaine) d'un Robert Bresson - m'agacent profondément, car la vérité des sentiments est précisément ce que je recherche dans le cinéma. En même temps, Annette est d'une telle richesse visuelle et scénaristique que j'avoue n'avoir pas boudé mon plaisir. C'est le genre de film qui pourrait bien mûrir favorablement dans les jours prochains.

L'Éclipse
7.4

L'Éclipse (1962)

L'eclisse

2 h 05 min. Sortie : 25 août 1962 (France). Drame, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

gaspard24 a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le sentiment d'enfermement est prégnant, et ce dès les premiers plans qui ensserrent Vittoria dans les griffes de son époux. Elle fait les cent pas, s'assied en boule, se couvre la tête. Ce regard la hante. Il pue l'ours, la grosse patte poilue avachie sur son corps à elle, comme s'il lui appartenait. Elle voudrait respirer de nouveau. Alors elle le quitte. C'est difficile, elle revient d'abord. Mais finit par triompher : elle ouvre la porte et s'enfuit, bouffant sa liberté à pleins poumons. Seulement cinq minutes de film sont passées, une dizaine de plans, mais quelle maestria.
Commence alors une déambulation dans une Rome des périphéries, une Rome des ruelles vides, des barils d'eau stagnantes, des chantiers qui ne se terminent jamais. La Rome de la folie boursière, celle qui met à terre des ouvrières qui ont commis l'irréparable erreur de l'espoir.
Antonionni se promène et jouit de sa liberté, comme son héroïne. Vittoria tombe amoureuse pourtant. Mais son sentiment naissant ne fait pas long feu. Celui de sa liberté retrouvée, lui, subsistera, à la manière de ces rues, belles d'avoir été abandonnées.

Le Monde de Nemo
7.3

Le Monde de Nemo (2003)

Finding Nemo

1 h 40 min. Sortie : 26 novembre 2003 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Andrew Stanton et Lee Unkrich

gaspard24 a mis 6/10.

La Collectionneuse
7

La Collectionneuse (1967)

1 h 29 min. Sortie : 2 mars 1967. Comédie dramatique, Romance

Film de Éric Rohmer

gaspard24 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une maison d'été, l'océan à quelques pas, un ami avec qui l'on partage une volonté d'oisiveté totale : telles sont les vacances qu'entend passer Adrien. Mais l'arrivée d'une jeune fille à la villa abandonnée bousculera ses plans. Lui qui aspirait à fuir tout attachement, toute aliénation, dont la pire de toutes à ses yeux, celle du désir, échouera lamentablement. Dans une succession de scènes de déambulation, Rohmer tisse une toile discrète, sans bruit. Adrien sombre peu à peu dans ce qu'il exècre. Le désir de possession le colonise. La voix off ne le reconnaîtra jamais vraiment : Haydée le gouverne. Haydée est magnifique. Elle surpasse constamment les deux hommes dans leur recherche commune de liberté. Elle seule l'est. Libre. Fabuleusement féministe.

Oui, derrière les dialogues "intellectuels" et la voix-off prétendument profonde, on tendance à voir dans ce film un concentré de réactions machistes et un exemple-même du cinéma "male gaze" si vilipendé aujourd'hui par certains féministes. Sauf qu'à y regarder de plus près, Eric Rohmer prend justement le contre-pied de cette habitude - indéniable - qu'ont les cinéastes à profiter de leur position avantageuse derrière la caméra pour filmer à volonté, sous couvert de point de vue artistique, le corps de leurs comédiennes. Il s'en débarrasse dès la première scène, avec un exposé presque froid de chaque partie du corps d'Haydée, qui sera ensuite la muse et la "salope" des deux personnages principaux. Comme une annonce au spectateur : ce film parlera des corps, et particulièrement du corps de la femme. Une fois cette introduction passée, on ne retrouvera plus jamais ce déséquilibre. les corps masculins et féminin seront filmés de la même manière, souvent avec distance, parfois avec sensualité mais toujours dans des gros plans "mixtes". C'est dans les regards, les silences et les paroles parfois violentes des hommes que réside alors le déséquilibre. Cette irrémédiable soumission au désir, voire à la tendresse, chez Adrien. Il la répudiera jusqu'au bout.

Titane
6.1

Titane (2021)

1 h 48 min. Sortie : 14 juillet 2021. Drame, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Julia Ducournau

gaspard24 a mis 8/10.

The Climb
6.5

The Climb (2019)

1 h 38 min. Sortie : 29 juillet 2020 (France). Comédie, Drame

Film de Michael Angelo Covino

gaspard24 a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Comment raconter l'amitié en ne se focalisant que sur ce qui la détruit. Ce Climb nous amène d'emblée à juger Kyle et Mike, deux amis d'enfance qui se bouffent l'un l'autre dès qu'une relation amoureuse les éloigne. La métaphore lourde était à craindre après cette première scène très drôle, où Kyle avoue à Mike qu'il a couché avec sa femme tandis qu'ils grimpent un col à vélo. Verrait-on des références constantes à une prétendue interdépendance entre les deux, à l'image de deux coureurs luttant pour atteindre le premier un sommet ? Pas du tout (hormis la dernière scène, très lourde). Covino a plutôt fait dans la subtilité narrative, à travers de larges ellipses, pour accentuer le sentiment de fatalité. Chaque chapitre - il y en a huit - alliant continuité et rupture par rapport à ce que l'on a vu précédemment. L'ensemble suggère le temps qui passe et qui emporte les certitudes, traçant une voie incertaine dans une relation amicale aussi toxique qu'empreinte de non-dits. Les nombreux plans-séquences et la caméra distante m'ont plutôt donné l'impression d'un formalisme excessif, mais je préfèrerai toujours la prétention audacieuse à l'humilité sage ; d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un premier film comme celui-ci et que le cinéaste impose ainsi le début d'une signature, même un peu maladroite.

Les Blues Brothers
7.6

Les Blues Brothers (1980)

The Blues Brothers

2 h 28 min. Sortie : 7 novembre 1980 (France). Comédie, Action, Policier

Film de John Landis

gaspard24 a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Ranger le cinéma dans la catégorie des divertissements a toujours été pour moi une façon de le disqualifier. Je sais, c'est peut-être un raisonnement snob, mais c'est comme ça : pour moi, le cinéma est avant tout un art qui rend possible, l'espace de quelques minutes ou de quelques heures, une élévation.
En revanche, si on entend divertissement dans le sens d'un Mad Max Fury Road ou d'un Django, ça change tout. Là, à ce niveau de maîtrise, de liberté par rapport aux codes, de créativité, on est dans l'art. Mieux, on est aussi dans le divertissement puisqu'on est dans le bon shoot de plaisir facile. C'est une forme de quintessence, et c'est ce qu'atteint ce Blues Brothers à sa façon. Les deux frères, qu'on nous vend d'abord comme deux parrains de la mafia, s'avèrent être des fous furieux de musique. Pour aider une nonne, ils font tout pour reformer leur groupe d'antan. Ils iront chercher les membres un à un, dans une quête qui permettra à John Landis de sortir sa panoplie : clips jubilatoires avec Aretha Franklin ou Louis Armstrong, scènes absurdes avec l'ex-femme tueuse sanguinaire, montage et écriture en rythme. On s'éclate, on danse, on trépigne, on s'étonne de toutes les audaces. Le cinéaste ne se contente pas d'une déclaration d'amour au Blues. Il crée son propre langage, explore de nouveaux territoires, et on prend un vrai plaisir à l'y suivre.

Gloria
7.3

Gloria (1980)

2 h 03 min. Sortie : 31 décembre 1980 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de John Cassavetes

gaspard24 a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

C'est quelque chose de découvrir une grande actrice ou un grand acteur. Comme une sensation d'avoir réellement rencontré une personne, une vraie, dans toute sa complexité, sa beauté et sa vérité. Et surtout, avoir conscience que cette personne pourrait être tout autre. Conscience d'avoir vu un personnage devenir une personne.
Gena Rowlands est une grande actrice. Dans Gloria, elle est cette femme "forte", à la carapace dure comme de l'acier, surprenante mafiosi déguisée en cougar du dimanche. Elle est si convaincante quand elle se laisse cueillir, seulement secouée par quelques sautes de révolte face à son attendrissement coupable mais très consciente d'avoir été vaincue, totalement soumise à cet enfant qu'elle veut protéger contre toute logique.
Il semblerait que Gloria soit considéré comme un film mineur dans la filmographie de John Cassavetes. Je trouve qu'il est sous-coté. Les personnages sont superbement écrits, la caméra surgit quand il le faut et de la manière idéale pour mettre en valeur les interprètes, généralement en gros-plan. Le propos n'est pas révolutionnaire, certes, pas plus que le scénario, mais l'écriture, la mise en scène, et la performance de Gena Rowlands méritent bien plus qu'un rang secondaire dans toute filmographie, toute prestigieuse soit-elle.

Garçon chiffon
5.6

Garçon chiffon (2020)

1 h 50 min. Sortie : 28 octobre 2020. Comédie, Drame

Film de Nicolas Maury

gaspard24 a mis 3/10.

Annotation :

Le but, paraît-il, était de rendre attachant un personnage au premier abord insupportable. Ca n'a pas fonctionné pour moi. Jérémie m'a hérissé les poils tout au long du film. Si encore l'intrigue ou la mise en scène apportait quelque chose en parallèle. Mais rien du tout : le héros passe de Paris, avec son compagnon, au Limousin, avec sa mère, sans jamais cesser d'agacer par ses gémissements constants. Quelques scènes font sourire, comme celle avec les nonnes, mais cette couleur absurde n'est malheureusement pas celle qui prédomine. Aucun intérêt.

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