Ce que j'ai lu en 2016 et ce que j'en ai pensé

Annotation :

La contradiction de l'auteur concernant les thèmes de la solidarité et de l'amour est parfois agaçante dans la seconde partie de son livre et sa haine de tout ce qui touche de près et de loin au christianisme est quelque peu lassante. J'ai eu aussi l'impression que sa critique du système était vraiment trop forte par rapport à ses propositions de solutions (en tout environ 30 pages de critiques pour 3 pages de propositions).

Cependant, à l'image de sa première partie, récits commentés d'entretiens en tout genre avec des sdf dont la sincérité captive, celle -la sincérité, oué faut suivre !- de l'auteur n'est pas à remettre en question. Ses tripes sont dans ces pages.

de décembre à janvier
437 pages poche avec annexes

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Dans un style particulièrement fluide et agréable, Boualem Sansal décrit le cheminement d'Ati, sujet au doute le plus profond, au sein l'Abistan, régime totalitaire bigot, donc hypocrite. Agréable à lire, la plume de l'auteur n'en est pas moins imperméable, jamais on ne sent proche du personnage principal ni on ne ressent le poids, le voile, du régime sur le peuple abistanais.

L'hommage à 1984, un de mes romans favoris que je devrais relire dans l'année, s'explicite et se précise dans le récit de façon sympathique. C'est d'ailleurs le mot qui me revient après avoir tourné la dernière page, un peu comme quand on a terminé Candide ou l'optimisme. Avec le temps je lui enlèverai peut-être un point.

janvier
219 pages epub

Annotation :

Sorte de "Belle amie" dans le sous gratin londonien, ça repose bien les neurones et même si on peut parfois deviner la suite du chapitre qu'on termine, c'est assez bien écrit pour vouloir y revenir.

janvier
407 pages poche

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Frère et soeur, Joseph (multicasquette : éducateur, psychanalyste, formateur etc.) et Fanny (multicasquette : amp, auxiliaire de vie, animatrice d'ateliers divers etc.) mettent des mots sur leur vision du travail social dans la société française, malade de son néolibéralisme.

Le frère est un habitué de la rédaction d'essai et cela se ressent, la plume est soignée, teintée de poésie. Soin, clinique, politique entre autres sont abordés sous la forme de l'autobiographie ou de l'essai. Ses propos sont appuyés par des références à Hugo, Badiou, Kafka et d'autres papis reconnus dans le champ du social que sont Freud, Marx et Lacan. A l'énumération de ces figures, vous avez déjà à peu près compris la teneur du discours de J. Rouzel.

Fanny est plus sur de l'intime. Ses récits d'accompagnement de personnes âgées en fin de vie, jamais voyeurs, sont saisissants par la solitude qui s'en dégage. Son travail, qu'elle chérit et supporte à la fois, est bien un acte de résistance anti libéral.

Le côté patchwork de courts chapitres est par contre un peu dommage.

de janvier à février
215 pages

Annotation :

Comme certain chefs d'oeuvre, (Dosto, Faulkner...), Les Âmes fortes paraît impénétrable, par la forme du récit qu'il faudra toujours surveiller du coin de l'oeil et les digressions de l'auteur qui s'en donne à coeur joie, toujours de façon brève. Donc un labyrinthe duquel on retiendra ce qu'on y a cherché (punchline télérama).

février
369 pages poche

Annotation :

Par ces empilements de points de vues, l'auteur parvient à conférer une remarquable épaisseur à ses personnages et à ces 6 jours d'apparté dans la grande représentation des émeutes de L.A de 1992. Le côté documenté et enquêté apporte le côté culture + toujours appréciable, mais rien que sur le plan littéraire c'est réussi. On respire la fumée, la poudre et la poussière qu'exhalent les 400 pages de ce génial premier roman.

février
405 pages epub

Annotation :

Très intéressant dans ce que j'ai compris, il faudra que j'y revienne à la fin de ma formation et après.

Un bon résumé pour les intéressés http://www.lien-social.com/les-corridors-du-quotidien

mars
169 pages

Annotation :

Je ne m'y attendais pas mais j'ai trouvé Le Procès plus prenant que Le Château. Peut-etre moins répétitif, avec plus de d'intrigues secondaires infinies. On ressent plus les "méandres" du système tandis que dans Le Château les intrigues secondaires finissent tout le temps, dans mon souvenir, par une porte fermée.

de mars à avril
212 pages epub

Annotation :

Tout coureur récréatif que je suis, j'ai conscience que ma foulée talonnante n'est pas optimale et surtout est cause de certaines blessures (périostite miam...). J'ai déjà commencé à travailler la pose medio pied et avec ce bouquin ce sera encore plus efficace, tant tout y bien explicité et nuancé, même sans aucune notion de biomécanique.

avril
152 pages

Annotation :

Impossible de ne pas ressortir déprimé de ce témoignage documenté de London dans l'East London du début du XXe siècle. Crasse, chômage, misère, mort, désespoir sont la seule réalité institutionnalisée de millions de gens. Malgré des passages redondants, le récit pétrifie, intrigue même tant on se demande s'il n'y a pas d'exagération. Il s'agit en fait de l'indignation, de l'écœurement profond communiqué par l'auteur qui reste autant que possible dans l'objectif grâce à des démonstrations pécuniaires.

avril
250 pages poche

Annotation :

mai

C'est sympa. Désolé je n'ai pas tout lu.

Annotation :

juin
242 pages

Annotation :

Ça se lit tout seul ces scènes de petit village occupé. Les personnages sont caractérisés presque trop caricaturalement mais c'est pardonnable dans une oeuvre de cette taille. Ca m'a faut penser à une sortie de fable ainsi qu'à La Ferme des animaux mais peut-être à tort.

juillet
158 pages

Annotation :

Jai eu un peu peur au début car Dick enchaîne les personnages et j'ai du mal avec les prénoms américains à me rappeler qui est qui. Mais l'histoire se concentre surtout sur un personnage à qui l'auteur fait vivre une tonne de couillonades ubuesques. Voilà, c'est très farfelu en terme d'univers et je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi à l'intention de l'auteur mais c'est captivant.

juillet
285 pages

Annotation :

Jaworski donne envie d'être lu. Le style est à la lisière du précieux, donc n'y est pas, ce qui va parfaitement à des nouvelles de fantasy. Il écrit si bien qu'il peut parfois se permettre de moins investir le scenario. Les nouvelles n'ont de commun que leur monde : le vieux royaume dont on retrouve les différents noms de villes et de peuples disséminés dans les histoires.

Janua Vera 6/10 j'aurais aimé plus percutant comme entrée en matière

Mauvaise donne 9/10 voilà ce que j'aurais aimé L'AVENTURE

Le service des dames 4/10 pompeux

Une offrande très précieuse 8/10 j'en ai les cheveux qui dégoulinent de poussière Loire et de feuillages plein d'insectes

Le conte de suzelle 5/10 pompeux

Jour de guigne 7/10 amusant

Un amour dévorant 6/10 le style dessert un peu le contenu à l'on avis, en étant un peu moins dans une description d'enquête cela aurait pu être génial, dommage car elle est intéressante, ou alors je suis passé à côté

Le confident 7/10 dans le même style que la précédente mais cela fonctionne mieux alors qu'on est encore dans un voile mystérieux, probablement a cause de la longueur beaucoup plus courte

juillet
488 pages poche

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août

Annotation :

Ce thriller de voyeur est très bon, avant de perdre de sa folie dans son dernier tiers. Le final est un peu décevant.

septembre
202 pages ebook

Annotation :

En gros, le bouquin retranscrit le regard débordant d'innocence d'une gamine du bayou au début du XXe siècle et dont le père avocat, défendant un noir accusé de viol sur une jeune fille blanche, a des idées plus sensées que certaines personnes publiques de notre beau pays. C'est génial, plein d'aventures de minots, d'incompréhension, de raisonnement, d'indignation saine. Ça fait du bien.

de septembre à octobre
331 pages ebook

Annotation :

Récit sur l'ultra trail sous forme de quête de sens et des origines, avec beaucoup de digressions et de personnages haut en couleur qui se lit très facilement et qui ancre certaines idées et pratiques personnelles.

octobre
329 pages ebook

Annotation :

Une aventure qui vise le lecteur adolescent avec un style d'écriture accessible et une intrigue "politique" qui pour le moment ne se perd pas en méandre, sans pour autant être trop linéaire. Une bonne suprise qui change du style uchronique ou apocalyptique. Je pense lire la suite.

octobre
386 pages ebook

Annotation :

Tranches de vie géniales (à lire en tout cas !) d'habitants de la vallée Salinas, en Californie chacune d'un registre particulier : traque, mort, politique, santé mentale, féminisme, burlesque etc. C'est dingue comment une écriture aussi simple offre des ambiances avec poussière, soleil, boue, neige, poudre, sang, sueur presque tangibles.

octobre à novembre
314 pages ebook

Annotation :

novembre 2016
222 pages poche