2021

C'est une liste de films vus au cours de l'année 2021, comme tout le monde le fait en cette période de nouvel an. La seule différence, c'est que pour me démarquer par rapport à la concurrence, je choisis pour mes listes des titres qui ne veulent rien dire et n'ont rien à voir avec ce qu'elles ...

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134 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a environ 1 mois

Showgirls
6.2

Showgirls (1995)

2 h 11 min. Sortie : 10 janvier 1996 (France). Comédie dramatique

Film de Paul Verhoeven

Dany Selwyn a mis 5/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

(Critique supprimée, en attente d'un revisionnage)

Adieu Philippine
7.3

Adieu Philippine (1962)

1 h 46 min. Sortie : 25 septembre 1963. Drame

Film de Jacques Rozier

Dany Selwyn a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Chronique d'un été
7.7

Chronique d'un été (1961)

1 h 25 min. Sortie : 20 octobre 1961 (France).

Documentaire de Edgar Morin et Jean Rouch

Dany Selwyn a mis 8/10.

Les Vacances du cinéaste
6.7

Les Vacances du cinéaste (1974)

Vakantie van de filmer

39 min. Expérimental, Société

Documentaire de Johan van der Keuken

Dany Selwyn a mis 6/10.

Annotation :

Pas inintéressant, ce collage semi-autobiographique. Un peu vain peut-être, mais instructif.

Je vous salue, Sarajevo
8.1

Je vous salue, Sarajevo (1993)

02 min. Sortie : 1993 (France).

Court-métrage de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville

Dany Selwyn a mis 7/10.

Pierrot le Fou
7.2

Pierrot le Fou (1965)

1 h 50 min. Sortie : 5 novembre 1965. Policier, Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

Dany Selwyn a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comme toujours avec Godard, je balance entre la fascination et l'ennui. Le film est certes trop long pour la forme décousue qu'il adopte, et Godard ne peut se défaire de ses éternels tics que sont le collage en tous genres et les discussions, euh...philosophiques ? (mais n'est-ce pas aussi ce qui fait son charme ?)
D'un autre côté, "Pierrot le Fou" laisse admiratif devant sa liberté incroyable, pas seulement au niveau de l'histoire (la fuite des deux amants et leur rupture avec la société) mais également dans le ton jamais vraiment sérieux, le mélange des genres-de la comédie musicale au film noir en passant par la romance et le pamphlet politique- ou encore l'impression que le cinéaste ne s'est posé aucune limite dans son art.
Car oui, "Pierrot le Fou" est bien un film d'art. Il suffit de voir la composition de chaque plan, travaillée au détail près, et l'harmonisation des couleurs bleu et rouge dans le décor. Un vrai travail de peintre. La mise en scène est d'une maîtrise implacable, Godard sachant exactement sur quelle partie de l'image mettre l'accent. Son film, c'est du cinéma par et pour le cinéma, de l'art abstrait (mais magnifique). Rien que pour cela, il doit être vu. Chantal Akerman ne disait-elle pas du film que c'était avec lui qu'elle avait compris que le cinéma était aussi un mode d'expression artistique ?

Même si ce lâcher-prise intégral peut connaître ses temps morts et fatiguer son spectateur, reste que c'est une oeuvre cinématographique comme il y en a peu. Un OFNI en bonne et due forme, qui laisse sur le cul.

Masculin féminin
7

Masculin féminin (1966)

1 h 50 min. Sortie : 22 mars 1966 (France). Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

Dany Selwyn a mis 7/10.

Et Dieu... créa la femme
6

Et Dieu... créa la femme (1956)

1 h 35 min. Sortie : 28 novembre 1956 (France). Drame, Romance

Film de Roger Vadim

Dany Selwyn a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

L'Éclipse
7.4

L'Éclipse (1962)

L'eclisse

2 h 05 min. Sortie : 25 août 1962 (France). Drame, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

Dany Selwyn a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Saute ma ville
6.3

Saute ma ville (1968)

13 min. Sortie : 1968 (France). Drame

Court-métrage de Chantal Akerman

Dany Selwyn a mis 7/10.

Annotation :

C'est assez marrant, cette façon de mettre en scène un quotidien qui se dérègle tout d'un coup. Les gestes les plus anodins comme se faire à manger, faire le ménage ou cirer ses chaussures deviennent anormaux, et le minuscule appartement de la jeune femme prend vite des allures d'asile psychiatrique.
Le travail sur le son est intéressant, avec ces bruits de tous les jours qui s'amplifient jusqu'à en devenir agressifs, et continuent bien après que l'image ait disparu. Sinon, pour la réalisation, on sent le côté amateur du film, avec cet objectif qui n'arrive pas à rester en place et n'a pas l'air de bien savoir ce qu'il veut filmer. ça ne gêne pas forcément, mais on sent bien que le projet d'Akerman (qu'elle développera davantage dans des films postérieurs) est encore immature.

Charlotte et Véronique (ou Tous les garçons s'appellent Patrick)
6.7

Charlotte et Véronique (ou Tous les garçons s'appellent Patrick) (1959)

21 min. Sortie : 6 mai 1959. Comédie

Court-métrage de Jean-Luc Godard

Dany Selwyn a mis 7/10.

Annotation :

Marrant. Un petit court-métrage vaudevillesque au pitch assez cool, enlevé, basé sur des jeux de mensonge et d'ignorance (deux amies rencontrent séparément un même dragueur compulsif nommé Patrick puis s'en parlent le soir même, sans savoir bien sûr qu'il s'agit du même homme). La réalisation très saccadée (et pleine de faux-raccords) rend bien le ton nerveux de l'histoire. Notons également la patte très "Godardienne" déjà à l'oeuvre, avec cette omniprésence de références visuelles (peinture ou cinéma) qui peuvent avoir leur utilité dans ce qu'elles révèlent de la personnalité des protagonistes.
Bref, sympathique.

Le Corps et le Fouet
6.7

Le Corps et le Fouet (1963)

La frusta e il corpo

1 h 31 min. Sortie : 26 janvier 1966 (France). Épouvante-Horreur, Romance

Film de Mario Bava

Dany Selwyn a mis 4/10.

Six femmes pour l'assassin
7.1

Six femmes pour l'assassin (1964)

Sei donne per l'assassino

1 h 28 min. Sortie : 30 décembre 1964 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Mario Bava

Dany Selwyn a mis 7/10.

Annotation :

C'est moins décevant que le précédent Bava ; certes, l'aspect fauché du film lui donne un côté assez cheap (notamment au niveau des costumes : on ne comprend pas trop pourquoi une maison de couture supposée très réputée attife ses mannequins comme des sacs, mais bon, c'est un détail), et on peut pinailler sur l'acting moyen ou la photographie un peu fade, mais c'est tout de même un assez bon boulot : on a un scénario intriguant, une scénographie au poil, de jolies couleurs, une bonne musique...ce n'est pas inoubliable, mais ça passe crème, on se prend au jeu le temps d'une séance.

Source Code
6.5

Source Code (2011)

1 h 33 min. Sortie : 20 avril 2011 (France). Science-fiction, Thriller

Film de Duncan Jones

Dany Selwyn a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pas mal ! Le film remplit tout le cahier des charges du Blockbuster lambda avec action, émotion, (petits) noeuds au cerveau et soupçons d'amourette ici et là, mais il le fait très bien. L'idée de base est excellente, et on l'exploite jusqu'au bout, sans complications excessives à la Tenet mais sans non plus prendre le spectateur pour un con. Un début de réflexion s'amorce sur l'humanité et l'identité (qui passe beaucoup par la mémoire), et s'il aurait mérité d'être poussé un peu plus loin, il reste juste assez développé pour soulever des questionnements des plus passionnants.
La réal' est très léchée, le découpage bien foutu, on arrive à atteindre le juste équilibre entre un montage effréné typique du thriller d'action et les moments d'observation et d'introspection plus posés; on a même des effets de mise en scène intéressants, comme ce jeu de miroirs déformants à la fin, qui nous font voir les multiples chemins désormais possibles pour l'Homme grâce au fameux "Source Code". Au sujet du casting, on ne va pas s'étendre outre mesure sur la classe de Jake Gyllenhaal (tout le monde sait ce qu'il en est), mais simplement souligner qu'une fois de plus, ça fait plaisir de voir Vera Farmiga exploiter son talent ailleurs que dans le cinéma d'horreur.
En somme, un bon film, qui tient ses promesses de divertissement intelligent et tient en haleine jusqu'au bout. Moi qui désespérais un peu de cette catégorie de films, me voilà rassurée.

Holy Motors
6.8

Holy Motors (2012)

1 h 55 min. Sortie : 4 juillet 2012 (France). Drame, Fantastique

Film de Leos Carax

Dany Selwyn a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On sent que Carax voulait nous communiquer des choses. On sent aussi qu'il y a en partie réussi. On saisit bien le discours sur le temps qui passe, le changement profond que la modernité apporte au cinéma (lui-même un produit de la modernité, puisqu'entièrement conçu au moyen de la machine), le technologique qui remplace peu à peu l'humain, comme en témoigne la séquence finale où des limousines dissertent sur l'avenir de l'humanité (non, vous ne m'avez pas mal lue, des voitures se soucient de notre condition dans ce film) ou les multiples expérimentations à partir de techniques de prise de vue modernes (motion-capture, numérique...). Il est aussi question du cinéma, enfin plutôt de ses possibilités...et de ses ruines, à partir desquelles Carax, nostalgique, tente de reconstituer quelque chose ; les citations des grands maîtres et les trouvailles de mise-en-scène se multiplient, et les nombreuses ébauches d'histoire racontées ont toutes un intérêt, sont même souvent touchantes dans la mélancolie qu'elles dégagent...
Mais globalement, ce patchwork d'éléments et d'idées disparates, même s'il peut être très inventif par moments, reste ce qu'il est : un patchwork. On peut être séduit par les très beaux mouvements de caméra, se dire "bien vu !" devant les ingénieux systèmes de mise en abîme, trouver humoristique un ou deux passages (le cimetière dont les stèles affichent des sites internet, les retrouvailles du héros avec "sa famille"...qui se trouve être trois singes), ou être charmé par une rencontre a priori fortuite, seule séquence du film où le héros semble oublier ses rôles pour redevenir lui-même, reste que l'ensemble décousu, dont les divers thèmes sont survolés et dont l'action s'étire inutilement, finit par susciter un léger ennui. Un gâteau mal cuit pourra avoir des parties moins cramées que d'autres, il restera un gâteau mal cuit. Cela ne signifie pas que je n'ai pas aimée ce film : à plus d'un égard, il m'a intéressée et intriguée, voire émue. Mais l'ensemble est trop informe (et peut-être un peu trop "autorisant") pour me convaincre.

Boy Meets Girl
6.8

Boy Meets Girl (1984)

1 h 40 min. Sortie : 21 novembre 1984 (France). Drame, Romance

Film de Leos Carax

Dany Selwyn a mis 3/10.

Annotation :

Plus ça va, plus je vois en Léos Carax le fils spirituel de Godard. Enfin, fils spirituel… »clone » est peut-être un terme plus approprié : avec « Boy meets Girl » (son premier film), on a tout : même intrigue abstraite, même désynchronisation sonore, mêmes dialogues désaccordés et « intello », même regard sur la séduction et les rapports homme-femme, mêmes collages et citations filmiques, explicites ou non…même le noir et blanc a quelque chose de Godardien dans ses nuances et son utilisation de la lumière ! Sauf que quand on a, comme Carax, tout bien révisé son répertoire de cinéphile, eh bien ce film ne nous apporte rien. Au mieux, si on est un fan de la Nouvelle Vague, on peut apprécier l’hommage rendu. Au pire, si on n’aime pas ça, qu’on ne connaît pas (ou qu’au contraire on connaît trop bien), on se fait royalement chier. Sans compter que s’il emprunte certaines qualités à papa Jean-Luc, comme le soin apporté à son image (ou à son affiche, absolument délicieuse), Carax ne se gêne pas non plus pour récupérer ses défauts, parmi lesquels le ton poseur et les choix sonores très très énervants (ces bruits qui surgissent de façon intempestive au beau milieu d’un échange, c’est censé illustrer quoi ? Les difficultés de la communication moderne ?). Convaincu, sans doute, de réaliser un film beau et profond, le cinéaste se regarde filmer tout du long. Le spectateur, quant à lui, essaye de faire preuve de bonne volonté, du moins au début : il tente d’admirer la fougue d’un travelling, la beauté d’un plan, de savourer une idée de mise en scène. Mais bien vite, lassé des jacasseries des deux puceaux roucoulants qui se font passer pour des héros, et désappointé de ne rien pouvoir avaler à cette copie indigeste d’un maître déjà pas toujours facile à supporter, il se retire sur la pointe des pieds. Carax est peut-être à retenter (encore), mais ce ne sera pas pour tout de suite.

The Disaster Artist
6.6

The Disaster Artist (2017)

1 h 44 min. Sortie : 7 mars 2018 (France). Biopic, Comédie, Drame

Film de James Franco

Dany Selwyn a mis 6/10.

La Peur, petit chasseur
6.6

La Peur, petit chasseur (2004)

09 min. Sortie : 2004 (France). Drame

Court-métrage de Laurent Achard

Dany Selwyn a mis 5/10.

Victoria
6.2

Victoria (2016)

1 h 37 min. Sortie : 14 septembre 2016. Comédie dramatique, Romance

Film de Justine Triet

Dany Selwyn a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Un amour impossible
6.5

Un amour impossible (2018)

2 h 15 min. Sortie : 7 novembre 2018. Drame, Romance

Film de Catherine Corsini

Dany Selwyn a mis 7/10.

Annotation :

Certes, quand on lance « Un amour impossible », on ne s’attend pas à un miracle. Mais ce film ne prétend pas en être un. En adaptant l’histoire de Christine Angot, Catherine Corsini a fait le choix de la simplicité : très fidèle au livre sur le plan scénaristique (un peu trop même : à force de vouloir coller à la ligne droite de l’oeuvre originale, la narration en devient un peu trop plate), le film se contente de donner corps à l’autobiographie de la romancière. Le résultat est assez charmant : la photographie lumineuse et la bande sonore au piano parviennent à donner la douceur qui convient à cette histoire tragique. Et puis, que dire des interprètes, sur lesquels repose toute la tension émotionnelle ! Malgré un Niels Schneider qui surjoue un peu le salaud, le reste du casting est très bon-et rien n’entache de toute façon le jeu de Virginie Effira.
D’autre part, malgré la présence de Christine Angot dans ce même casting (c’est elle qui fait la voix-off...), le film parvient à l’évacuer un peu et à replacer sa mère au centre de l’intrigue. Même si le double fictionnel d’Angot occupe une place importante (nonobstant le portrait assez peu flatteur que lui dressent les scénaristes...), c’est bel et bien l’histoire de Rachel qui est racontée là. Elle nous apparaît ici dans toute sa grandeur, ses faiblesses, son humanité ; elle arrive à nous émouvoir. Certes de façon légère, certes pas tout le temps, mais toute de même : l’émotion est là quelquefois. Sur ce point (le plus important du film, finalement), le but est parfaitement atteint, et le spectateur peut s’estimer satisfait...

Kingsman - Services secrets
7.1

Kingsman - Services secrets (2014)

Kingsman: The Secret Service

2 h 09 min. Sortie : 18 février 2015 (France). Action, Thriller

Film de Matthew Vaughn

Dany Selwyn a mis 6/10.

Annotation :

La note moyenne vient principalement du fait que ce n'est pas mon type de film (moi, je prends mon pied devant des films type "Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles...ahem). Sans cela, j'aurais certainement mis plus.
Au-delà de ça, "Kingsman" reste un divertissement de bonne qualité, avec de l'action, du suspens, de l'humour, un peu d'inventivité-même si l'arc du recrutement de jeunots pour les former à combattre les méchants évoque parfois Cherub ou Harry Potter, autres séries anglaises au pitch en partie similaire-et très britannique dans sa nonchalance à toute épreuve. Le film tente de trouver sa propre voie tout en rendant un hommage aux maîtres (Le plan du méchant pour repeupler le monde n'est pas sans rappeler celui d'un autre avant lui, méchant dans...James Bond) et c'est tout à son honneur. Mais resteront en mémoire les séquences d'action, assez détonnantes par rapport au flegme du reste, nerveuses et chorégraphiées au millimètre.
Sans que mon envie de voir la suite ne se fasse très pressante, je ne dis toutefois pas non.

Jeanne Dielman, 23, Quai du Commerce, 1080 Bruxelles
7.8
Les ados, le sexe et internet
5.9

Les ados, le sexe et internet (2021)

Jugend, Sex und Internet: Wenn Teenager Pornos gucken

52 min. Sortie : 20 février 2021.

Documentaire TV de Almut Faass

Dany Selwyn a mis 5/10.

Annotation :

Très lisse, ce documentaire enfonce porte ouverte sur porte ouverte sans savoir vraiment où se positionner par rapport à la pornographie en général et à son accessibilité chez les mineurs en particulier (à la décharge de ses concepteurs, il faut bien dire que le sujet est épineux). Le plus décevant, c’est que si on demande leur avis à beaucoup d’experts, celui des jeunes n’est que très peu pris en compte. Les témoignages d’ados (presque tous des garçons) apparaîtront sous la forme de petites phrases écrites, donnant un point de vue brut de décoffrage. Faire un docu sur les jeunes sans interroger les premiers concernés, c’est quand même un peu ballot...
En-dehors de ça, le docu essaye de rester aussi neutre que possible, accordant un temps de parole égal à ceux qui angoissent des conséquences du porno et ceux qui sont plus pragmatiques. Pour arriver à une conclusion très attendue, mais qui met tout le monde d’accord : la nécessité d’une éducation sexuelle pour les jeunes. On est à deux doigts de leur dire : « Merci, Captain Obvious », mais bon...ça fait du bien de le rappeler...

Il faut que je vous parle
7.4

Il faut que je vous parle (2020)

1 h 03 min. Sortie : 3 juin 2020. Comédie

Spectacle de Fabrice Caro (Fabcaro) et Blanche Gardin

Dany Selwyn a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je craignais que la mise en dessin du premier stand-up de Blanche Gardin (dont je n'avais, jusqu'à présent vu que des extraits en prises de vue réelles) créé une sorte d'artificialité gênante, qui rendrait le show moins facile à suivre. Mais en fait, c'est tout le contraire : le dessin minimaliste de Fabcaro s'accorde très bien à la gestuelle et aux expressions (également réduites au minimum) de Blanche. Idem pour le coloris bichromatique (noir et blanc) qui correspond tout à fait au ton du spectacle. ça se suit très bien, et même si leur humour n'est pas vraiment le même (absurdité "débile" pour l'un, réalisme cynique pour l'autre) on se dit que les deux artistes se sont bien trouvés.
Pour ce qui est du spectacle en lui-même, c'est toujours très bon : on constate l'évolution entre la Blanche Gardin des premiers stand-up, timide, renfermée et presque bafouillante, et le monstre sacré de l'humour français qu'elle est devenue, forcément plus à l'aise et plus dynamique-même si le ton désabusé est toujours là.
Paradoxalement, ce ton de lycéenne renfrognée fait encore plus ressortir le trash de ses propos : il n'est pas rare que les gags fassent sauter de la chaise tant ils sont énormes. On se dit tout le temps : "Mais non, elle n'a pas osé..." Eh bien si. Autant maintenant, elle est un peu plus subtile, autant à l'époque, elle n'hésitait pas à y aller fort, et malgré quelques passages un peu plus mous que les autres, le tout est à hurler de rire. Un coup de maître, de la part du dessinateur comme de l'humoriste.

Kingsman - Le Cercle d'or
6.1

Kingsman - Le Cercle d'or (2017)

Kingsman: The Golden Circle

2 h 21 min. Sortie : 11 octobre 2017 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Matthew Vaughn

Dany Selwyn a mis 7/10.

Annotation :


Très agréable à regarder, cette suite autant (si ce n'est encore plus) explosive que la première n'en est pas pour autant exempte de tares. Citons la plus grande d'entre elles : sa superficialité. Là où le premier opus s'efforçait d'avoir des personnages un minimum creusés et dotés de motivations un peu développées, ainsi que d'arcs narratifs fouillés, le second ne fait plus cet effort et préfère dérouler une histoire certes intéressante, mais sans profondeur. Quitte à introduire un pendant américain à la branche "Kingsman", autant brosser davantage leur profil et motivations. Introduire une méchante trafiquante de drogue pour faire réfléchir sur le rapport des USA à cette même drogue méritait qu'on en fasse un peu plus qu'un vague scénario d'apocalypse zombie, dont la responsable aurait tout juste le temps d'exposer ses motivations avant de quitter la scène. On l'aura compris, sur le strict point du scénario, "Kingsman : le cercle d'or" est assez paresseux et sert surtout de prétextes à une suite de scènes badass dans lesquelles les deux têtes d'affiche tiendraient la vedette.
En revanche, sur ces mêmes scènes d'actions, ce volet-ci se surpasse : non seulement les kingsman britanniques n'ont plus besoin de nous présenter leurs gadgets, mais la venue des stateman est l'occasion d'en introduire de nouveaux (c'est toujours ça de pris...). Et on peut s'accrocher, parce que ça pète la rétine. Les images ultra-léchées, les mouvements chorégraphiés au battement de cils, les ralentis hyper-classes qui arrivent juste au bon moment...tout est parfait. On n'a plus qu'à s'étendre sur notre fauteuil et à savourer l'instant. La réalisation est belle, les mouvements de caméra toujours justes, et la photographie est d'une vivacité tout à fait bienvenue pour ce film qui a le spectaculaire pour ultime vocation. On en oublierait presque le peu de consistance du script, pour simplement se laisser porter par cet emballage d'une fluidité et d'une maîtrise exemplaire.
En bref, mieux vaut prendre ce deuxième opus de Kingsman pour le divertissement qu'il est et se laisser prendre par la solidité de son côté "film d'action" (et aussi son côté "parodie de film d'espionnage", toujours très réussi) pour oublier un peu la déception générée par les vélléités politiques (ou simplement le côté "psychologique", plus présent dans le volet 1 du scénario...

Mignonnes
6.2

Mignonnes (2020)

1 h 35 min. Sortie : 19 août 2020. Drame

Film de Maïmouna Doucouré

Dany Selwyn a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

L'Avventura
7.3

L'Avventura (1960)

2 h 24 min. Sortie : 14 septembre 1960 (France). Comédie dramatique, Road movie, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

Dany Selwyn a mis 5/10.

La Chasse
7.9

La Chasse (2012)

Jagten

1 h 55 min. Sortie : 14 novembre 2012 (France). Drame

Film de Thomas Vinterberg

Dany Selwyn a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Nuit
7.7

La Nuit (1961)

La Notte

2 h 02 min. Sortie : 24 février 1961 (France). Drame

Film de Michelangelo Antonioni

Dany Selwyn a mis 8/10.

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