Parmi les films-épreuve soumis au cinéphile, Jeanne Dielman occupe une place de choix. Ce premier film de la belge Chantal Ackerman, alors à peine âgée de 25 ans en 1976, prend en effet le parti de suivre la vie quotidienne, sur trois journées, d’une femme d’intérieur, jeune veuve dévouée à son fils et aux tâches ménagères d’un appartement qu’on connaîtra bientôt dans ses moindres recoins. 3h21 d’austérité naturaliste, imposant la répétition, le temps réel... Lire la critique de Jeanne Dielman, 23, Quai du Commerce, 1080 Bruxelles