Après le carré, le triangle et la tristesse toujours !

Ce film laisse un goût très amer. Les scènes qui se veulent comiques s étirent tellement qu elles en perdent leur charge subversive : la satire de notre société de l apparence et de la consommation où une minorité de nantis se vautre dans le luxe tandis que la majorité survit difficilement.

Aucun personnage du film ne semble recueillir la sympathie du réalisateur. Si les plus démunis sont au pouvoir, homme s ou femmes, ils se montrent loin d être exemplaires.

Pas d espoir en vue. Le réalisateur de "Snow therapie" et de "Square" apparaît dans ce film plus un nihiliste misanthrope qu un militant marxiste de la lutte des classes même s il décrit avec une certaine justesse les rapports de domination sociale.

Eva_Hadas-lebel
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le 6 oct. 2022

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Eva Hadas-lebel

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