Quand on est un fan inconditionnel de Pink Floyd, on ne refuse pas le visionnage d’un documentaire sur la création d’un de leur albums culte. Car Wish You Were Here, c’est sûrement l’album le plus aimé du groupe.
Perso, je ne suis pas fan de Wish You Were Here. Ma première écoute s’était achevée par une amère déception (j’en attendais trop). J’étais en colère avec cet album. Même si après quelques écoutes supplémentaires, je reste moins réceptif à Wish You Were Here qu’à un Dark Side of the Moon ou The Wall.
Mais revenons-en à ce documentaire. Et bah c’est très bien ! Perso, j’attends pas grand-chose d’un documentaire. Quelques renseignements sur un sujet qui m’intéresse et c’est tout. Alors bon, moi, j’arrête pas d’écouter du Pink Floyd tous les jours, et de temps en temps, ça m’arrive d’aller me renseigner sur Wikipédia. Du coup, je connaissais pas mal des anecdotes contées dans ce documentaire (notamment la visite surprise de Syd Barrett qui a jeté un gros froid dans le studio).
En fait, ce documentaire me permettait surtout de comprendre un peu mieux l’album en question. Je sais très bien qu’il fait référence à Syd Barrett, qu’il critique l’industrie du disque, mais voir comment ont été créés chacune des chansons, c’était quand même sacrément intéressant. Et puis le documentaire prend bien le temps de relater la création de chaque morceau un par un. Plus, comment la pochette a été créé, l’influence du succès de Dark Side sur le groupe, les différentes versions de certaines chansons (on a droit à une version par Roger Waters et une autre version par David Gilmour de Have a Cigare).
Et puis moi, je me lasse pas des interviews des membres de Pink Floyd. J’aime ces hommes, je les trouve humbles et les entendre raconter leurs histoires sans prétention et avec beaucoup d’émotion, moi ça me fait quelque chose. Franchement, quand David Gilmour raconte comment s’est passé la visite surprise de Syd Barrett, c’est juste ultra émouvant tellement le gars est émue (David, je t’aime). Je regrette simplement que Richard Wright soit assez absent de ce documentaire. Etant donné qu’il était mort avant la réalisation du documentaire, on a juste droit à deux extraits d’une interview faite en 2001 et de quelques anecdotes sur lui concernant la création des morceaux. Alors que personnellement, quand j’écoute Wish You Were Here, je pense surtout à Wright. Je veux dire, Shine On You Crazy Diamond, c’est vraiment son synthé qu’on entend le plus. Mais bon, tant pis, je trouve ça juste dommage que ce soit surtout David Gilmour et Roger Waters qui soient mis en avant (j’ai beau les aimer, Pink Floyd, c’est l’ensemble des membres, et pas qu’eux deux).
Donc voilà, ce documentaire, il est pas long, très sympa et riche en informations sur le groupe. Bref, si vous êtes fan, vous allez pas être déçu.

James-Betaman
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le 20 mai 2017

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