Mad Max 3 est souvent considéré comme la tâche noire de la franchise. L’épisode que les gens préfèrent oublier. En d’autre thermes, c’est un peu comme Promtheus et la saga Alien. Cependant, je ne suis ni fan d’Alien, ni fan de Mad Max, ce qui fait que si un épisode trahit la franchise, je m’en fiche un peu.
Cependant, Mad Max, c’est une saga qui a eu un grand tournant entre les deux premiers épisodes. Autant, j’ai trouvé le premier minable, autant le deuxième volet proposait un univers beaucoup plus riche un peu plus à mon goût. Une chose est sûre, ces deux Mad Max sont radicalement différents l’un de l’autre.
Bref, Mad Max 3 se rapproche donc un peu plus du deuxième épisode. On y retrouve encore une fois ce monde apocalyptique, des villes de poussières, et des personnages un peu louches.
Cependant, Mad Max 3 trahit en parti l’esprit de la franchise car il abandonne cet aspect de violence et de monde impitoyable pour se laisser facilement aller par la légèreté voire même la gaminerie. Et je pense que c’est ce qui a beaucoup énervé les fans.
Car oui, Mad Max 3 n’est pas un film bourrin de course-poursuite violente avec des motards qui font des grimaces et un Mel Gibson qui n’agit que par intérêt. Si la première partie du film reste fidèle à l’esprit de la franchise malgré la présence du personnage de Bombe (le gars minuscule avec une voix très aigüe). C’est un peu violent, c’est un monde apocalyptique, un Max solitaire… par contre on se fait chier.
Ouais, y a pas à dire, je me suis fait pas mal chier devant cette première heure. A part la scène de combat dans le Thunderdome, y avait vraiment rien d’intéressant à voir. Une Tina Turner carrément lourdingue, des retournements de situations assez farfelues et la répétition assez folle du mot « shit » étant donné que Max se retrouve dans un lieu où l’énergie est faite à partir de la merde de cochons.
Puis apparaît la seconde heure du film. Et c’est là que ça part en vrille. Y a des gosses. Et là tout de suite, le film perd de sa maturité et on découvre un Max sympathique et altruiste avec des gosses qui ont plein d’étoiles dans les yeux et qui s’amusent pas mal dans leur aventure. Et c’est tristement enfantin. Entre les cascades, les pirouettes, des personnages beaucoup trop altruistes alors qu’on est dans un monde impitoyables, des blagues dignes de comédies pour gosses. Toute la noirceur de l’univers se voit réduite à néant dès l’apparition de ces gosses. Et je comprends que ça ait énervé les fans. Moi je suis pas fan de cette franchise, alors je me sens pas trahi. Mais j’imagine bien les fans qui ont dû grincer des dents en voyant Max descendre d’un toboggan avec des gosses qui rient accompagné d’une musique très joyeuse.
Alors, y a bien cette dernière course-poursuite où on retrouve un peu l’esprit de Mad Max, mais ça demeure moins efficace et explosif que l’incroyable course-poursuite du deuxième volet. Du coup, on a un peu un sentiment de déjà-vu accompagné d’une touche de « tout ça pour ça ? ».
Bref, Mad Max 3, c’était un peu l’emmerde je dois avouer. Et je trouve ça dommage de finir une trilogie ainsi (en tout cas, jusqu’à Fury Road). Trop enfantin pour un Mad Max, pas assez violent, pas assez de sérieux, des enjeux difficilement compréhensibles (pas compris les objectifs des gosses), bref, ce n’est le Max que l’on connait, et ça fait un peu chier quand en plus de ça, le film n’a rien à proposer. Bref, un épisode en trop en somme.

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le 11 juil. 2017

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James-Betaman

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