Une œuvre de propagande célébrant la révolution de 1905 qui n'a pas pu se concrétiser, qu'il faut donc resituer dans son contexte. Eisenstein décrit le totalitarisme ambiant d'une époque révolue en pleine Russie, alors que des mouvements révolutionnaires se forment de toutes parts dans le pays.


La jeunesse russe en 1905 c'est le bébé dans le landau, prometteur d'un espoir mais voué à la persécution, ne pouvant pas s'exprimer, si ce n'est assister au massacre de son pays. La Russie, c'est cette autorité dictatoriale, réduite à l'image de vers, polluant l'esprit et le cœur des prolétaires. La fluidité du montage, la brutalité des images amène Sergueï Eisenstein à élever ses personnages à leur forme originelle, celle de l'être humain.


La collectivité et l'homme, qu'il puisse s'exprimer, cœur et âme pour combattre la grande Injustice.


Micro-critique rédigée en 2020.

Créée

le 30 oct. 2021

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William Carlier

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