Et à la fin... ( avec du SPOIL dedans)

Je ne suis pas une mauvaise bougresse vous savez. Tout ce qui se passe au Moyen-Orient et en Israël me touche parfois de très près. Le Cochon de Gaza aurait pu rejoindre mes coups de cœur "pépites", de film qui dénoncent sans en faire trop, avec humour et cocasserie. Il était bien parti pour ça!

Ce vieux pêcheur malchanceux qui pêche un cochon, ça me réjouit moi! Ce qu'il est prêt à faire à ce cochon pour gagner de l'argent aussi, pas de problèmes! Je trouve par contre que si la seule faiblesse du début de film est pour moi un manque de rythme assez flagrant, ce qui laisse un peu trop de temps au spectateur pour décrocher, la fin devient très vite abusive. D'un seul coup le rythme accélère, les gags s'enchaînent, tout à une fin miraculeuse, tout le monde il est content et y a même un poème chacun dans la langue de l'autre pour qu'on comprenne bien les intentions du réalisateur.

Sauf que oui mais non. Le message de paix je suis capable de le comprendre sans qu'on m'attrape par le col pour me mettre le nez dedans. Le simple fait d'utiliser l'humour pour mettre en scène deux peuples ennemis peut suffire, il aurait suffit au réalisateur de regarder Et Maintenant On Va Où. Et alors sur la toute dernière scène, pompon sur le haricot, j'ai cru me retrouver dans une salle de spectacle devant un ballet contemporain où on aurait superposé un poème écrit sur une serviette de table à de la handi-danse pour qu'on voit bien que tout le monde peut s'en sortir et qu'il faut rester PO-SI-TIF!

Je suis un monstre si je dis que là pour moi trop c'est trop? Elle vient faire quoi cette scène là? Et à ceux qui pourrait considérer que je n'ai pas de cœur, franchement, vous ne l'aviez pas compris le message de paix, avant le poème? Vous jugez vraiment ça nécessaire?
EIA
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le 5 mars 2015

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EIA

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