Mutter Iceland
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amb c'est avant tout l'histoire d'un rendez-vous manqué. Rendez-vous manqué d'une part avec le fantastique, mais aussi un rendez-vous manqué avec l'intime, malgré ce regard posé sur un couple coupé du monde qui vit au rythme de la nature et des agneaux qu'ils élèvent. On comprend que Johansson veut réaliser un film qui porte sur la fragilité de l'humain, son insignifiance au milieu de la nature, sur les interactions et sur la beauté de l'amour inconditionnel pour sa progéniture. Pourtant, le film s'englue dans son syncrétisme, mélangeant les genre sans un maîtriser aucun. Entre le naturalisme lent d'un côté qui a tendance à ennuyer tant il est vide et un faux mystère qui s'étend sur de trop longues minutes avant de se révéler et ne surprendre finalement personne, on fini par s'ennuyer ferme et se demander le sens de certaines scènes, tant rien ne semble s'accorder. Malgré une Noomi Rapace qui donne définitivement de sa personne et des paysages magnifiques, l'intérêt pour l'histoire s'éteint progressivement et laisse place au sommeil. Il s'agit certainement d'un autre rendez-vous manqué : celui de la découverte de la culture nordique parce que le film semble référencer un folklore islandais qui m'est inconnu. Dommage que tout ce mélange ne finisse pas par provoquer de la fascination, mais de l'ennui.
Créée
le 12 oct. 2022
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