Écrit en collaboration avec Pascal "pervers pépère" Bonitzer qui fait tourner sa fille nue dans Tout de suite maintenant, l'Été dernier est un film qui marie des inévitables instants "porno de luxe" à une construction dramatique formidable.
Si l'on ose le rapprocher du Lauréat de Nichols, il constitue un témoin important des limites de ce qui fait de nous société et des normes de celles-ci. L'un nous force dans la construction du caractère antagoniste de la femme mature avec tout les clichés qui l'accompagne et n'autorise la happy end qu'au jeune déviant qui a pour seul destin de rejoindre un monde qu'il apprendra à aimer quand il se rendra compte de la position sociale qu'il occupe.
L'autre nous montre deux déviances s'entrechoquer violemment et qui, dans ce geste, finissent par emporter leurs alentours au passage. L'happy end est ici aussi cynique que le monde qu'il nous montre : cette relation n'amène que destruction dans ce qui caractérise chacune de ces personnes. Il faut tout reconstruire avec un mensonge pour seule vérité.