Tiens, dirons les amateurs du XIXème, voilà qui semble prometteur ! Mais point de littérature ici. Tout est désespérément visuel. Le charmant Thimothé Chalamet n'a pour lui que sa jeunesse. jeu fade et déjà vieux qui n'a rien à envier aux bouffoneries du cinéma français des 90's. L'on retrouve d'ailleurs Michel Blanc en grande forme et qui, depuis, n'a jamais été capable de jouer un autre rôle que lui-même, qu'il ne se prive pas de surperformer jusqu'à ne plus être que l'ombre d'un Mammuth, c'est à dire, n'en déplaise au darwinistes, qu"une mythologie tombée en désuétude à l'image du roman éponyme. Mal à l'aise face à la juvénile insignificience de ce Thimothée, j'ai quand même poursuivi le visionning de ce mélodrame plus pantagruéliste que Balzacien, regrettant amèrement que les moins de 20 ans ne laissent le Septième Art qu'ils ne peuvent pas connaitrent à ceux qui ont su réellement s'incliner devant le verbe d'un auteur, la main sur le coeur, "le coeur sur la couture de la bure" pour reprendre une expression chère au monstrueux Balzac.
A un moment, pourtant, j'ai cru retrouver l'accent sincère de la satire, qui est la seule expression vraiment authentique du mépris, d'une société révolue mais dont les fantomes démocratiques hantent plus que jamais nos contemporains. Et pourtant, R.I.E.N ! Le consensus est roi au pays des pantins colorés, certes, mais de bois face à la chair pourtant vivante que porte encore, parfois le cinéma français.