I Am the Pretty Thing That Lives in the House
4.2
I Am the Pretty Thing That Lives in the House

Film DTV (direct-to-video) de Oz Perkins (2016)

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Aux vues des critiques négatives, je me disais que le seul argument opposé au film était, finalement, l’ennui qu’il proposait. Moi les films lents à ambiance, j’aime bien alors je me suis dit que finalement ça pourrait peut-être me plaire, d’autant que le nom du réal’ fait 50% du travail promotionnel.


Bah non, finalement c’est vraiment juste chiant et il n’y a pas grand-chose à en dire puisqu’il n’y a pas grand-chose à voir. Déjà le ton de l’actrice principale est soporifique à outrance et comme elle monologue la plupart du temps ça devient vite insupportable. Quand apparaît la jeune blonde, elle se met également à monologuer et je me demande pourquoi les deux rôles n’ont pas été inversés puisque la seconde est bien plus agréable à entendre. Et finalement toute cette lenteur ne construit pas vraiment d’ambiance, pas d’angoisse, pas de peur. Même la relation des personnages entre eux ne progressent pas puisqu’ils n’interagissent pas vraiment, ils récitent.


Le gros problème du film tient essentiellement à ça ; le film est beaucoup plus textuel qu’il n’est visuel. Les monologues et les dialogues sont de longues phrases obscures, l'histoire tourne autour d’un livre d’horreur, un personnage est un écrivain, l’héroïne trouve des lettres… Chose assez ironique puisque la photographie et le découpage sont superbes. Mais rien ne se passe là-autour. Toutes les idées de mise en scènes et tout ce qui touche au visuel est bien trop rare ici.


Comme beaucoup je suis peut-être passé à côté d’un truc mais je pense que le film a été écrit comme un roman d’horreur et tourné comme tel. Pas comme un film d’horreur, ce qui change tout.

Ji_Hem_
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le 11 sept. 2020

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Ji_Hem_

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