I Am the Pretty Thing That Lives in the House
4.2
I Am the Pretty Thing That Lives in the House

Film DTV (direct-to-video) de Oz Perkins (2016)

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Osgood Perkins n’est autre que le fils d’Anthony Perkins, le Norman Bates de Psychose. Et le voici derriére la caméra de ce film… décevant…


Une jeune infirmiére doit s’occuper d’une romanciére d’horreur vieillissante. Et elle se retrouve presque seule dans cette maison qui semble rempli de secrets, de fantômes du passé…


Pris comme une oeuvre purement contemplative, le film y trouverait son compte. Avec sa magnifique photo, ses plans et mouvements lents, ses acteurs (peu nombreux) parfaitement dans le ton et son ambiance qui s’installe lentement, on tiendrait presque un fleuron du genre, un film que ne renierait pas Ti West. Là où ça se complique, c’est quand on se rend compte qu’on s’ennuie sévèrement… Loin de moi l’idée de réclamer des divertissement horrifique « made in Hollywood » (qui m’ennuie tout autant) mais le rythme est beaucoup beaucoup trop lent ici…


Clairement, j’applaudit la prise de risque et le travail du chef opérateur, mais aussi la science du cadre du réalisateur. Mais il est difficile pour autant de conseiller un film tellement lent, jusque dans la prononciation de ses dialogues. Le syndrôme du court étiré en long presque. Ce film a tout a fait le droit d’exister et il est légitime, il est même réalisé avec un coeur gros comme ça, mais non, le résultat ne passe pas et rien ne pourra y faire…

DavidRumeaux
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le 20 avr. 2017

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David Rumeaux

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I Am the Pretty Thing That Lives in the House
seblecaribou
4

Critique de I Am the Pretty Thing That Lives in the House par seblecaribou

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