Langage des dignes
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"sic transit gloria mundi" : ainsi passe la gloire du monde ! Dans son dernier film, Guédiguian dresse le même constat que le dernier Ken Loach, celui d'un monde qui se délite, où l'individualisme a tout ravagé. Guédiguian, en colère, plus sombre que jamais, nous parle de la survie à laquelle nous sommes réduits, de la fin des solidarités familiales, du néolibéralisme qui a colonisé les esprits, laminé les corps. Le Marseille qu'il a tant célébré a disparu. Il n'en reste rien. La solidarité populaire a depuis longtemps été enfermé derrière les barreaux, et elle y retournera pour s'y éteindre. Avec une grande simplicité, comme à son habitude, Guédiguian signe un film terrible !
"J'avais beau arracher les aiguilles de ma montre, le temps ne s'arrêtait pas"
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Créée
le 7 avr. 2020
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