Oui, mais bon...

Alors avant toute chose, je tiens à signaler que je n'ai vu ni les précédents Gatsby, ni lu le livre. Cela aura le mérite d'être clair pour qui m'en parlera.

C'est donc avec un regard totalement neuf que j'ai abordé cette "oeuvre". Je me disais qu'avec Leonardo DiCaprio, ça aurait du bien se passer, confiant que j'étais sur le jeu d'acteur plutôt agréable de celui-ci ces dernières années.

Bon déjà, il met 36 567 ans à arriver. Le début du film est complètement porté par Tobey Maguire, aussi expressif qu'un légume. C'est un côté appréciable... Dans Spider-Man. Pour le reste, je me doute que le réalisateur a cherché l'extravagance absolue et c'est clair que c'est réussi... Mais très loin de me plaire. Je n'ai pas goûté la totalité des anachronismes, tous plus irritants les uns que les autres (même si je le sais, voulus). Et je n'ai pas non plus aimé que la totalité des acteurs surjouent totalement chaque émotion même si cette impression étant générale c'est donc encore un choix du réalisateur. Sauf Tobey Maguire bien sûr, lui, pas de danger qu'il tombe dans l'excès.

"Graphiquement", c'est très joli. Sauf qu'on perd toute authenticité, ça sent quand même le fond vert à chaque scène, même les personnages ont un peu un côté porcelaine, lissage extrême pour le moins irréaliste.

Ensuite, je trouve le déroulement du film totalement brouillon. On est souvent perdus, un peu comme si on ne savait plus s'il fallait regarder à gauche ou à droite durant un match de tennis...

Revenons-en au jeu de Leonardo DiCaprio, qui est bien évidemment de qualité égale à ce qu'il fait habituellement. Il est vrai qu'il dégage une classe et un charisme qui lui semblent naturels donc le nom de Gastby "Le magnifique" est amplement justifié.

Pour le reste, me concernant bien sûr, on repassera... Prochainement, j'essaierai de regarder le premier film pour quand même me faire une autre idée sur l'histoire originale car d'après ce que j'ai pu lire par-ci et par-là, Baz Luhrmann a visiblement pris de sacrées libertés sur le récit.