Fenêtre sur cour par Enlak
Poursuite de ma quête de classiques pour réduire mon manque de culture cinématographique, avec un des plus connu film de Hitchcock.
Après un accident qui lui a valu une jambe dans le plâtre, un journaliste habitué à parcourir le monde se voit contraint de rester cloué chez lui. L’été étant caniculaire, toutes les fenêtres sont ouvertes et il a vu sur tous ses voisins. Un couple étrange qui dort sur le balcon, une jeune fille qui s’affiche sans pudeur en sous-vêtements, un pianiste qui offre fréquemment des réceptions, une femme solitaire qui se réfugie dans la boisson, et un couple qui se dispute souvent. A force de les observer, il finit par être témoin de scènes suspectes qui lui donnent rapidement la certitude qu’un mari a tué sa femme. Son instinct de reporter prend le dessus et il observe avec encore plus d’intérêt son voisin afin de trouver des preuves formelles permettant de confondre le tueur. D’abord sceptique, son infirmière et sa compagne finissent par se passionner pour l’affaire. Le spectateur lui-même se prend au jeu et se transforme en voyeur, épiant chaque scène dans l’espoir de dénicher un indice.
Prenant du début à la fin, et avec le charme typique des années 50-60.