Le monde entier semble détester Final Destination 4. Une fois encore, la saga alterne ses réalisateur. Le premier et le troisième étaient fait par James Wong (qu’il faut gifler), le second et celui-ci sont fait par David R Ellis (et j’arrive vraiment pas à retenir son nom).
Alors bon, perso, j’aime pas du tout le premier et le troisième. Quant au le second, c’était nul mais ça se regardait. Qu’en est-il donc de ce quatrième opus ?
Il a été fait pour la 3D. Je pense que l’unique objectif de ce film a été de nous faire vivre l’expérience Final Destination en 3D. Et franchement, il y va à fond. Mais bon, moi le film je l’ai sur mon ordi (qui n’est pas en 3D), donc les effets de mise en scène pour la 3D, ça me sert à rien. Par contre, je pense que voir ce film au ciné, ça devait être l’éclate !
C’est dommage pour moi, parce que tout dans ce film se veut en relief. Les visions du gars, les morts. Et là, j’ai eu une révélation. Ce Final Destination, c’est juste le meilleur (surprenant qu’il soit aussi haït). Ce n’est pas celui au meilleur scénario, ce n’est pas celui avec les meilleurs effets spéciaux (les images de synthèses sont même dégueulasses), les acteurs ne sont pas bien (comme d’habitude), les morts sont complètement foireuses. Mais au moins, avec ce film, je suis diverti. Les trois premiers essayaient de se donner un genre thriller sombre tout en penchant un peu pour la comédie noire (surtout le deux). Cet épisode-là, il va à fond dans la débilité et le burlesque.
Pour moi, les trois premiers n’allaient pas assez loin dans le délire, et je pense que David Ellis a vraiment compris que la saga est faite pour être débile. Alors lui, il va pas chercher loin, tout ce qu’il veut, c’est nous faire marrer. Et putain, qu’est-ce que j’ai rigolé avec ce Final Destination. J’ai l’impression que tout est calculé pour qu’on se marre. Les situations sont débiles (surtout à la fin avec le cinéma), les morts sont débiles (le roux et le noir meurent de manière très drôle). Et puis, le scénario est vraiment con. Y a un personnage (le roux) que les personnages appellent ainsi : « le raciste ». Parce qu’à un moment, ce raciste regarde le noir (personnage très sympathique d’ailleurs), et lui dit « hey le négro, casses-toi, alors, t’es pas content chocolat ? ». Et voir un p’tit raciste insulter un gros black faisant trois têtes de plus que lui en l’appelant « chocolat », ça m’a fait éclater de rire. C’est le genre de situation qu’on retrouve constamment avec Final Destination 4.
Alors oui, ça pue la merde, oui, les morts sont ridicules, oui, les acteurs sont pourris, oui, le film essaie d’attirer un public masculin avec des filles ultra bonnes, oui, tout est prévisible à deux kilomètres. Mais bordel, qu’est-ce que j’ai passé un bon moment devant ce… nanar.