D'abord intriguée par l'intitulé "drame, horreur, romance", j'avoue que je n'aurai pas trouvé meilleure description. Les trois genres s'entremêlent à merveille, même si ils sont à l'opposé les uns des autres, pour donner ce qu'on pourrait appeler un western moderne. Maren avec sa quête d'identité, Sully en vieil indien grave et Lee, le lonesome cow-boy, habillé de sa veste à franges nous offrent une sorte de road trip à travers les états-unis qui nous rappelle à la fois Badlands de Malick et Nomadland de Chloé Zhao.
Bones and all prouve qu'un film horrifique peut aussi trouver son compte dans le registre de la douceur et de l'absence de violence.
Oui, comme beaucoup l'ont déjà dit et répété, Bones and all est un film qui manque sa scène de climax qui avait plus que du potentiel, mais cette scène finale ne manque pas de grandiose et achève véritablement de nous transporter dans la corporéité pure que le film annonce déployer.