Skyfall 2 : La soupe d'a-spectre est servie

Retour aux sources en réutilisant le nom et le concept de l'organisation nommé S.P.E.C.T.R.E. comme dans les films avec Sean Connery. Elle s'était ensuite perdue comme les droits d'utiliser le nom de cette organisation et de son charismatique chef, Ernst Stavro Blofeld. Les problèmes juridiques étant résolus, EON productions réinvente le mythe. Pour cela ils ont embauché à nouveau Sam Mendes, réinstallé une organisation tentaculaire et retoqué le logo. Las, ils butent devant la trop lourde tâche de réutiliser les spectres du passé. D'ailleurs à l'annonce du titre lui même, on était en droit de se méfier. Et à l'annonce du casting, encore plus. Parfois, il est dur de ne pas s'être trompé, même si, ce film dans l'air du temps plaira suffisamment au grand nombre pour produire le suivant. On s'amuse tout de même, on fait les liens avec les autres films et avec l'histoire de 007. C'est suffisamment satisfaisant mais fortement tangent tout de même.
Avertissement : ne lisez la suite que si vous avez vu le film ou si vous n'êtes pas dérangés par certaines allusions et révélations.



Un scénario pas Spectre-aculaire, une mise en scène A-Spectre-isée



On a donc des bases, des armées de méchants et un homme de main à la Jaws, comme annoncé. Et le chef emblématique : Blofeld. Comme au bon vieux temps, dirons les plus nostalgiques. Pas de gadgets en revanche … ou plutôt des gadgets rudimentaires. Et des blagues autour, comme dans Skyfall. En osant franchir les limites du cadre connu, en faisant œuvre de démystification, les auteurs tentent de rénover encore la franchise. Et on a parfois du mal à savoir où tout cela conduit. D'ailleurs c'est la problématique numéro un du film : on sent à plein nez les problèmes d'écriture de scénario. Et donc on nous refait le coup de Moonraker après L'Espion qui M'Aimait. L'histoire reprend en effet le travail effectué sur Skyfall et appuie simplement plus fort sur les points évoqués dans ce dernier, comme la surveillance globale, l'obsolescence de la section 00 et des espions en général, la mort de la patrie et de la démocratie et surtout le fait que dans l'ombre les oligarques ploutocrates noyautent le monde. Ce qui est en soi est noble, surtout dans un film avec un tel impact. Du coup le fait de tout montrer, de tout souligner fait qu'il y a moins de subtilité. Presque comme dans un film américain d'action comme on en voit tant de nos jours. Ou est le flegme de la perfide Albion ?
Plus simplement concernant le récit lui même, on nous assène des faits sans qu'ils puissent être véritablement compris. Par exemple le fait que Q trouve les liens aussi rapidement entre tous les ennemis de Bond-Craig simplement avec une bague et son ordinateur ou que la femme de Sciarra ne soit plus protégée à la mort de celui-ci. Ah bon, bah pourquoi ? Elle va révéler tous ses secrets automatiquement ? C'est pas plus simple de la payer ?
Dans un registre similaire, pourquoi le méchant "gros bras" doit tuer un autre tueur de sa propre organisation pour prendre sa place ? Il faudrait pas garder les deux ? Au cas ou James Bond il serait vraiment trop fort ? On sait jamais …
Il suffit de voir la facilité avec laquelle OO7 fait exploser la base … Record d'explosion, certes. Mais surtout il passe là dedans comme un couteau dans du beurre. Au fond tout est traité comme un joli film à la mode, avec lenteur, sur un faux-rythme, genre film d'auteur. En gros, la prochaine fois, prenez carrément Terrence Malick ou Spike Jonz, comme cela on sera prévenu. La plupart du film est dans des coloris traités, filtrés, agencés et c'est au final un peu trop ornemental. Sam Mendes était ce qu'il y avait de pire dans Skyfall avec son esthétisme et il a encore plus les coudées franches dans cette épisode. Ce qui signifie que nous avons des moments Kodak un peu trop souvent ou le seul but est de faire un beau plan et non pas un bon film d'espionnage. Et ce montage, ce montage ! Il laisse trainer des plans trop longtemps comme pendant la course de voiture, ou après le passage des deux voitures il laisse encore un plan sur Rome pendant une seconde. Quel est l'intérêt ici ? D'ailleurs la poursuite se passe dans une ville de Rome déserte au milieu de la nuit, avec de belles images, propres et lisses. On se croirait dans une publicité pour du parfum. Tout le film est monté pour laisser le temps s'étirer, pour donner une impression vaporeuse. C'est oublié que l'action si elle est traitée de manière trop formaliste, perd en vivacité, en brutalité. Ce qui est d'ailleurs opposé au côté plus réaliste des derniers films de la série. N'oublions pas les dialogues qui tombent à plat une fois sur deux, en alignant trop de fois les lieux communs de l'humour des films d'espionnage.
La musique subit le même sort que l'ensemble : la chanson de Sam Smith sans nerfs ne restera pas dans les annales. Elle est à l'image du côté esthétique et éthéré du film. La BO de Thomas Newman dans son entier est répétitive. C'est à dire qu'à l'instar du reste du film, il a simplement réutilisé les mélodies et les arrangement utilisés sur Skyfall et les rendu un peu plus bruyants. Parfois on prie pour avoir un thème doux. Surtout que pour le quatrième film avec Daniel Craig, on pourrait se permettre de mettre le thème de Monty Norman bien plus en valeur, surtout que nous retrouvons des anciens ennemis.
En revanche Daniel Kleinman est celui qui s'en tire le mieux avec une générique dans la continuité de son travail, c'est à dire magnifique, tout en contraste de noir et de tons chauds. Il fait partie des éléments qui font qu'on reste ancré dans une œuvre de bonne facture, au delà des modes.
Tout cela est dommage car beaucoup de scènes osent montrer franchement les conspirations qui se trament et aborder le thème des fédérations face aux états-nations, thème intéressant s'il en est. On nous présente Blofeld, ou plutôt Oberhauser comme un Rothschild, quelqu'un avec une tentacule dans chaque mer, qui possède et surveille la moitié du monde et on achève son portrait par celui d'un patron de multi-nationale, avec son hélicoptère et sa tablette. Et le voir autant s'exposer surtout en hélicoptère, parait étrange pour un tel cerveau. D'ailleurs le final est plutôt pauvre.
En réalité tout cela révèle une hésitation continue de la production entre franchement utiliser ce qui a déjà été fait et se projeter dans l'avenir.



Un Spectre d'hésitation : entre le passé et le futur



On nous ressort le fait que le S.P.E.C.T.R.E. est partout comme le Quantum et comme les fleuristes comme le disait M dans Quantum of Solace. Et il est planqué au milieu d'un désert dans un cratère pour rappeler aux fans On Ne Vit que Deux Fois. Juste avant on nous montre la Rolls Royce de feu Albert Broccoli qui avait servi dans Dangereusement Vôtre. Mais ensuite tout sera résolument moderne avec un Blofeld qui tient plus de Steve Jobs que du commandant d'une armée secrète et terrifiante. En gros le même personnage que Silva mais plus petit. Et pas qu'en taille. Une constante hésitation entre recycler le passé et être dans un futurisme hi-tech s'instaure.
Les ennemis de Bond, ici, c'est vraiment le maillon faible. Le production souhaitait retrouver un genre de Jaws en prenant Dave Bautista, encore une fois une envie de renouer avec la passé. D'ailleurs la scène de combat entre Bond et lui se passe dans un train comme dans L'Espion Qui M'Aimait. La production souhaitant également rester plus réaliste, cela nous donne un grand gars baraque en complet. Et c'est tout. Aucun signe distinctif, aucune présence symbolique, pas d'incarnation mythologique. Et pourquoi pas. Ce qui est dérangeant et révélateur d'une hésitation futuro-passeiste (cet adjectif, je viens de l'inventer, juste parce je n'ai pas peur de sonner intello-prétentieux) c'est que le personnage de Blofeld, lui, est d'abord traité sur un mode moderne, il gambade col mao ouvert (encore un rappel du passé), chaussures sans chaussettes et tablette numérique à la main pour contrôler le monde et l'instant d'après se retrouve affublé de la cicatrice vue sur Donald Pleasance lorsqu'il interprétait le rôle dans On Ne Vit Que Deux Fois. La direction du film n'est pas tranchée. Il y a une différence entre hommage et repiquage. De plus, Christoph Walz se révèle, tristement, un choix médiocre ou du moins mitigé. S'il est génial dans les films de Tarantino, il peine à trouver le ton juste en Blofeld. A sa décharge, trouver un acteur pour jouer avec justesse ce rôle n'a jamais été chose aisée. Et de toute façon le reste du casting n'est pas mirifique non plus. Daniel Craig est souvent le seul à montrer du talent.
On passera vite sur le fait que Moneypenny, M, Q et Tanner se retrouvent tous sur le terrain, comme si Bond c'était Mission Impossible. De plus, voir la vie sentimental de Moneypenny n'apporte rien. On aimerait connaître la justification d'exposer la vie de ce personnage. Il n'y a que Q qui tire son épingle du jeu et arrive à donner corps à son personnage. Même chose pour les Bond Girls. Si d'un côté Monica Bellucci assume son âge et profite d'une belle scène sensuelle avec Daniel Craig, Léa Seydoux et sa gabardine se promène de manière ectoplasmique tout le long, même si pour une fois son manque de talent est cantonné à un rôle de princesse à sauver. Les féministes peuvent sortir les crocs sur ce coup. Mais surtout son personnage introduit un pathos inhabituelle, plus propre aux autres productions de films d'action. Et là le scénario humanise trop les personnages, joue sur un émotionnel factice qui n'a jamais été la tasse de thé (anglaise) de 007 et encore moins de Fleming ou Broccoli. Des sentiments, des émotions fortes oui. De l'émotionnel non. Nous sommes à la limite de l'acceptable pour le moment et donc cela reste un écueil mineur.
Détail amusant, elle est la fille d'un des méchants du SPECTRE comme elle est de la famille des empires Gaumont et Pathé dans la réalité …
Enfin un des thèmes principaux du film est la résurrection. Encore une fois c'est un thème abordé délicatement dans Skyfall, cité dans une phrase par Bond, en guise d'ironie à l'encontre de son adversaire, alors qu'ici on insiste lourdement dessus dès le début du film avec le carton "the dead are alive". Il reste d'ailleurs le seul du film, assez mystérieusement. On nous montre bien ici que les morts reviennent, de M à Blofeld, en passant par la fête des morts. Au moins dans cette dernière il en profite pour faire référence à Vivre et Laisser Mourir, apparemment l'épisode préféré de Daniel Craig et Sam Mendes. Pour preuve d'ailleurs, la première affiche de Spectre parue, avec Daniel Craig habillé comme Roger Mooore dans ce film. On peut pas dire qu'ils aient les mêmes goûts que les fans ou simplement le grand public. Ceci explique peut être cela …
Cette hésitation a tout de même une justification artistique qui est à ranger du côté positif …



Tempus Fugit, un film sur le temps qui passe



[Rajouté après deuxième vue le 19 novembre 2015]


Après une deuxième séance de Spectre, on peut d'un coup se rendre compte qu'il s'agit d'un film sur le temps. Le jeu de mots du nom de madeleine Swann avait été compris dès la premier fois : la madeleine de Proust dans Du Côté de Chez Swann. En revanche on peut ne pas avoir compris ce qu'elle représente : le temps. Le choix dans le temps. Elle lui remémore son parcours. Elle est la madeleine de James Bond et lui rappelle qu'on a tout le temps au monde" ("We have all the time in thé world" nous disait la ballade de Louis Armstrong dans Au Service Secret de Sa Majesté). Effectivement, tout comme l'œuvre de Proust et le générique d'Au Servie secret de Sa Majesté, Spectre opère une lente digression dans le temps, le savoure. Le temps bondien face à celui de la technologie au service d'un pouvoir trouble qui veut toujours aller plus vite, se dépasser et au final nous dépasser dans une dégénérescence déprogrammée. D'autres signes montrent la thématique du temps : la montre que Q donne à 007 en lui disant qu'"elle donne l'heure", l'âge visible de Monica Bellucci, le train avec ses boiseries à l'ancienne, les noms des personnes décédées sur un mémorial avec celui de James Bond rajouté à la bombe de peinture, la vieille Rolls Royce de Broccoli que Bond connait évidemment parfaitement et bien sûr, Rome : la ville éternelle (titre d'un des morceaux de la bande originale d'ailleurs). Sans oublier que "Les morts sont vivants" ("The dead are alive" seul carton, au début du film)
Il a même ce moment de grâce ou le regard de Bond plonge dans celui de Madeleine et lui évite de voir la mort de son père. Comme si, l'espace d'un bref instant qui dure, la connexion entre deux êtres permet de cristalliser le temps, de le pénétrer pour défier la noirceur environnante et celle de son âme. Une approche quantique et spirituelle du temps.
Est-ce là pour traduire une lassitude de la part de la production, ou l'inverse, une envie revigorée, un calme et une sérénité pour continuer l'aventure en ces temps troubles? Parions sur la deuxième possibilité, surtout à la vue de la fin du film et de tous les clins d'œil pour les fans qui émaillent ce même film …[Fin du rajout]



L'A-Spectre pour les connaisseurs : un kaléidoscope de clins d'œil



Bien sûr avec le retour du S.P.E.C.T.R.E., tous les experts et autres amoureux de la saga vont scruter un maximum de détails. Les plus littéraires des bondophiles vont grincer des dents quand ils verront qu'ils ont fait du personnage d'Oberhauser écrit par Fleming dans Octopussy, son propre père ! Car si dans le film il est le fils de celui qui a recueilli James Bond, dans la nouvelle Franz Oberhauser est celui qui a recueilli James Bond. Et pas forcément à la mort de ses parents. Là encore on créé un pathos en faisant de ce personnage le frère par alliance de Bond. Alors qu'une bonne partie du symbole que représente Bond tient dans le fait qu'il soit orphelin. La ligne n'est pas véritablement franchie car ils ne sont pas du même sang, mais tout de même cela donne un scénario inutilement compliqué. Juste à la limite une fois de plus. Le plus édifiant reste à venir quand on comprend que ce même personnage a été fusionné avec Blofeld lui-même ! Pour une raison inconnue. Si quelqu'un a une idée, il ou elle, est le ou la bienvenu pour avancer une explication sur la valeur artistique ou la cohérence de ce choix … Les puristes diront certainement qu'il n'y a plus de reSpectre.
Il reste toutefois encore une part de tradition, un fil bondien, notamment l'ésotérisme affleurant dans certaines scènes, notamment celle de la torture, pendant laquelle, en flash, nous discernons clairement une salamandre, animal hautement alchimique. Elle peut être assimilée au phénix, oiseau de feu sacrificiel, oiseau de renaissance. Dans cette scène Bond est torturé par le dard du Scorpion (ici mécanique), autre animal ésotérique, cette fois-ci de purification. Ici on reprend donc la tradition bondienne de la scène de torture qui permet de faire face à ses peurs qui prennent la forme de l'adversaire comme dans Casino Royale, Vivre et Laisser Mourir, Goldfinger ou même Permis de Tuer par exemple. Et en effet on assiste à la renaissance de Blofeld et ensuite à celle de Bond. Il faut ajouter à cela tous les clins d'œil pour les fans, l'Aston Martin DB5, le bateau qui sort du MI6 comme dans Le Monde ne Suffit Pas, la base au sommet de la montagne comme dans Au Service Secret de Sa Majesté et bien sur le chat blanc … comme autant de marqueurs pour rassurer le fan qui ne serait pas aussi admiratif du côté "arty" de Sam Mendes que Daniel Craig l'est.
Ce qui peut déplaire quant à ces nombreuses références aux autres film c'est la réutilisation des anciens outils. Il arrive que cela soit au delà du simple clin d'œil et manque donc de fraîcheur. Toujours cette même hésitation, comme si la production s'était forcé à utiliser le SPECTRE, juste par ce qu'ils ont récupéré leur jouet. Attention donc à ne pas le casser. Au final pour juger complètement, il faudra voir le film suivant, pour comprendre ou ils veulent aller avec la réintroduction de la fameuse organisation.



Conclusion



Ce dernier épisode de Bond veut au final trop en faire, trop jouer avec le mythe, voire s'acharner à le démystifier. Si dans Skyfall il était audacieux de parler du passé de Bond, de sa relation avec Moneypenny et M, tout ceci se faisait par petites touches. Ici c'est à la grosse brosse qu'on peint. Toute l'équipe finit dans la rue, M y compris, on nous montre la vie privée de Moneypenny et on passe beaucoup de temps avec le personnage somme toute secondaire de C. Si Skyfall avait des côtés superflus, Spectre à carrément des éléments inutiles qui viennent rallonger un film qui en devient long sans cause. Et puis à force d'empiler des belles images et des séquences pour faire joli, il y a des moments on dirait plus de la publicité que du cinéma. Notamment la toute première séquence au Mexique. S'il vous plait, plus de Sam Mendes à la réalisation. Prenez quelqu'un d'efficace. Du coup plus de Thomas Newman non plus. Profitez en pour rappeler David Arnold s'il vous plaît. Merci.
Spectre reste encore suffisamment un film de 007 en substance pour être au dessus de la moyenne, pour faire sourire et fasciner. Toutefois EON Productions devra faire attention avec le prochain film et le prochain acteur à endosser le rôle de Bond. Encore un pas dans le sens insufflé par le vingt-quatrième épisode de la saga et James Bond ne sera plus qu'un énième produit de films d'actions contemporains, dépourvu de style particulier et de charme. Encore un autre pas et James Bond deviendra un spectre dans ses propres films.
On peut même se demander en cherchant loin, si le questionnement sur le fait de raccrocher, notamment dans le dialogue entre Bond et Swann dans le train, n'est pas celui des producteurs eux mêmes. Peut être que le prochain Bond sera le dernier car si on s'interroge souvent sur la succession de l'acteur jouant Bond, on se pose rarement la question de la succession des personnes qui font véritablement la saga. Et peut être que, justement, eux-mêmes se posent la question.


Et sinon, c'est quoi la marque des mocassins de Blofeld ?

Fiuza
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le 14 nov. 2015

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