
Saison 1 : 8/10
Un sujet qui me passionne, un réalisateur/producteur que j'apprécie beaucoup (David Fincher), une époque cinégénique (la fin des seventies) : dans ces conditions, "Mindhunter" ne pouvait que me plaire.
Les 10 épisodes de cette première saison défilent à la vitesse grand V, même si la série n'est pas addictive au sens traditionnel : peu de cliffhangers, twists etc...
Œuvre anti-spectaculaire, le show ne s'appuie sur aucune star reconnue : on découvre donc la révélation Jonathan Groff, et on apprécie le côté intello pimbêche d'Anna Torv.
S'appuyant sur des cas réels (notamment celui du sociopathe Ed Kemper), la série diffusée sur Netflix suit au quotidien le travail d'une cellule du FBI chargée de mettre en évidence, de façon scientifique, la notion de serial killer et les caractéristiques qui la définissent. Et c'est passionnant, notamment dans les quelques épisodes où l'on suit de véritables enquêtes.
Pour l'instant, il manque encore un je ne sais quoi pour en faire un vrai must, mais j'attends la suite avec impatience.
Saison 2 : 8/10
Une deuxième salve de 10 épisodes dans la droite ligne de la première : rigoureuse, documentée, captivante, et in fine un brin frustrante.
La traque du tueur d'Atlanta phagocyte la seconde moitié de saison, et son issue s'avère légèrement déceptive.
Auparavant, on aura croisé plusieurs célèbres serial killers, au cours des entretiens menés par l'équipe, parmi lesquels David Berkovitz ou encore Charles Manson, incarné par le même acteur que dans "Once upon a time in Hollywood".
Après une saison 1 centrée sur le personnage de Holden, on en apprend cette fois un peu plus sur Bill (à travers son couple et son fils adoptif, au comportement inquiétant) et sur Wendy (à travers sa relation avec une jeune barmaid).