Le concept même de série omnibus ne date pas d'hier. En effet, on pourrait remonter à des figures cultes de l'animation, comme l'excellent Robot Carnival ou bien le Memories de Ottomo, pour se rendre compte de l'intérêt à proposer une compilation de différents courts/moyens métrages réalisés par plusieurs équipes.
Love, Death And Robots vient donc pour remettre ce concept sur le devant de la scène, avec une production internationale et différents studios des quatre coins du monde. Fort de deux volumes, l'un de 18 épisodes et l'autre de 8, la quantité d'histoires proposée amène indubitablement des variations en terme de qualité, mais garanti ainsi que tout le monde trouvera son compte dans cette série. D'un Hitler se faisant assassiner à la domination mondiale d'un yaourt, des tréfonds d'une cité steampunk jusque dans ceux de la Sibérie, la série fait voyager avec des animations 3D comme traditionnelle de haute qualité et des panneaux d'une splendeur à s'en damner. Jonglant entre les styles, certains courts amènent souvent à une profonde réflexion sur l'usage des technologies comme sur le sens même de l'existence.
Bien évidemment, il reste très complexe d'apposer une note et un avis global à cette série, tant, comme je le disais plus haut, la qualité varie du pas terrible à la véritable perle (Zigma Blue, Le Géant Noyé ou bien cette étrange reprise de Fenêtre sur Cour). Pour autant, il est agréable de voir une collaboration avec autant de studios qui, grâce à cette série, peuvent donner le meilleur d'eux mêmes pour le plaisir de nos yeux.