Si Les Démons de Dostoïevski devaient se définir par une couleur, ce serait le Noir. Pas celui de Soulages, prétendument lumineux, mais celui de Rembrandt : intrinsèque, intimiste et flamboyant. Acheté par hasard - alléchée que j'étais par le résumé tyrannique sur la quatrième de couverture - Les Démons de Dostoïevski, mon premier pavé russe, me fit l'effet d'une noyade en eaux troubles. Car désormais je puis le dire : le premier roman russe est, de même que la première Ivresse, un moment... Lire l'avis à propos de Les Démons