Top 10 films recommandés par Clément Bacchichetos aka Nooodles (parce que Noodles était déjà pris sur senscritique)

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Chef d'oeuvre et entrée directe dans mon top 10. Le style froid de Melville s'accorde à merveille à une époque sombre et désenchantée de l'histoire de France. Lino Ventura joue le rôle de sa vie, et vu la carrière du bonhomme, ce n'est pas peu dire.

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Moins connu que les autres chefs d'oeuvre de Leone, Giu La Testa est pourtant un grand western tragique, porté par la partition mélancolique de Morricone et par le duo Steiger/Coburn. Une excellente découverte et un grand moment de cinéma (le fameux "Sean, Sean" est resté dans ma tête pendant des mois).

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Le postulat du film m'attirait moyennement, et dans les mains d'un Godard (pas celui des années 60, mais le papy présomptueux et gâteux que nous subissons aujourd'hui), cela aurait sûrement donné un film insupportable. Mais Sorrentino a un flair visuel unique et filme la nostalgie comme personne, et au final les 2h et quelques passent trop vite, comme un souvenir que l'on aimerait revivre à l'infini.

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J'étais persuadé de ne pas aimer ce film, et au final l'élégance de la mise en scène, le charme de Bardot et la musique envoûtante de Delrue ont eu raison de mes préjugés. Bonne surprise.

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Le Samouraï m'ayant laissé de marbre, j'étais une fois de plus méfiant, mais à tort. Plus d'enjeux, plus de suspense, contre emploi de Bourvil, et cerise sur le gâteau, une mise en scène d'une élégance millimétrée. "Le samouraï était lent tandis que le cercle rouge prit son temps" hehe

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Cette fresque familiale tragique est un poil trop sous estimée de mon point de vue. À la fois western, film de guerre et drame familial et romantique, on ne se lasse pas du film de Zwick, une tragédie populaire dans le bon sens du terme, alliant l'intime au spectaculaire.

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Un autre exemple de tragédie populaire efficace, poignante et magnifiquement interprétée. Quelques longueurs parsèment le film, mais rien qui puisse vraiment atténuer la fureur qui l'anime.

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Délaissant leur humour noir habituel (ou en tout cas l'attenuant considérablement ), les frères Coen signent un film noir exemplaire, porté de bout à bout par un Billy Bob Thornton étonnant de sobriété.

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Drame atypique avec un Nicolas Cage pré cabotinage. Un bon Alan Parker, moins définitif que Midnight Express, Mississipi Burning ou encore Angel Heart (The Wall est hors compétition ) mais intéressant et réussi.

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Deuxième Sorrentino de la liste. Moins définitif que son opus romain, Youth jouit toutefois des mêmes qualités que son prédécesseur, un flair visuel inimitable, des interprétations savoureuses et une BO très très cool.