Spike Lee n'en fait qu'à sa tête

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En signant She's Gotta Have It, Spike Lee démontre, dès ce premier film, ses qualités de cinéaste, nous entraînant au cœur de Brooklyn pour un portrait de femme moderne et passionnant, le tout dans un magnifique noir et blanc avec des personnages forts et atypiques, et sans oublier une critique sociale pertinente.

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Do the Right Thing, ou comment Spike Lee met en scène à sa manière les tensions raciales dans le Bronx, arrivant à alterner les genres et capter son époque, le tout baignant dans une atmosphère chaude et prenante, avec un soin tout particulier apporté aux dialogues, géniaux et sonnant toujours juste, avec la cruauté allant avec.

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Brooklyn 1969, la musique, la drogue, les femmes, c'est cela que Spike Lee met en scène avec Mo' Better Blues, et il le fait remarquable, créant une atmosphère prenante, sachant être inventif derrière la caméra tout en rendant les personnages et enjeux passionnants, le tout avec une géniale bande-originale.

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Spike Lee évoque le racisme, avec effet coup de point mais intelligemment, en mettant en scène Jungle Fever, il s'intéresse surtout à la façon dont un couple va encaisser les rumeurs et paroles de ceux les entourant. Les comédiens sont très bons, et Spike Lee se montre plutôt sobre derrière la caméra.

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Si on peut regretter le manque de finesse et de recul de Spike Lee dans ce portrait politique, Malcolm X n'en demeure pas moins une oeuvre fascinante, captant une époque et un combat, le tout dans une ambiance plutôt prenante et emmené par de très bons comédiens, Denzel Washington en tête.

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En mettant en scène Crooklyn, Spike Lee s'intéresse à la vie de famille dans un quartier pauvre dans les années 1970, s'intéressant à la communauté noire, tout en traitant de la famille, du temps et de la difficulté de la vie, notamment d'une mère de cinq enfants. Il parvient à créer une ambiance prenante, tout en dressant d'intéressants portraits de personnage, oscillant entre humour, drame, difficulté et tendresse.

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Spike Lee s'intéresse ici au milieu de la drogue, et des difficultés engendrées dans ce milieu, et si c'est très imparfait, notamment dans le traitement des personnages, ça n'en reste pas moins tout du long intéressant, avec un point de vue intriguant ainsi que de bons comédiens, Harvey Keitel et John Turturro en tête.

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Spike Lee signe avec He Got Game l'ultime oeuvre sur le Basket-Ball, un film où l'on ressent toute la passion pour ce sport, ainsi que ses dérives, tout en étant teintée de mélancolie et d'émotion et porté par deux remarquables comédiens dont un Ray Allen en Jesus écrivant déjà sa légende.

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Sans être son meilleur film, Summer of Sam demeure tout de même un bon Spike Lee pù il traite pour la première fois d’autres communautés que celle afro-américaine et il s’en sort plutôt bien, dressant une peinture sociale avec une trame policière en arrière-plan.

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En signant La 25ème Heure, Spike Lee signe une oeuvre plutôt intéressante sur l'humain, par le prisme du dernier jour en liberté d'un condamné. Il y évoque les regrets d'une vie, l'influence des autres ou encore les souvenirs, arrivant à capter l'essence et les particularités des âmes égarés, ici par le biais d'un très bon Edward Norton, regardant avec mélancolie et parfois détestation (la séquence face au miroir, lorsqu'il dit vraiment ce qu'il pense de sa vie, ses proches ou encore New York), ce qu'il a fait de sa vie.

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Avec She Hate Me, Spike Lee propose une oeuvre assez étrange et inventive, autour d'un homme qui va toucher le fond via son boulot, puis avoir une proposition d'argent contre faire un enfant à des lesbiennes. Plus le film avance, plus le protagoniste est perdu dans une spirale négative, et cela Spike Lee le maîtrise bien, avec une construction dramatique qui marche, bien mêlé avec un côté plus ironique, parfois léger et même politique, où la charge anti-Bush est régulièrement présente. Il s'appui sur un bon script, mais surtout des personnages forts et intéressants, que ce soit le principal, bien interprété par Anthony Mackie, ceux féminins ou même quelques rôles secondaires comme Jamel Debbouze, John Turturro ou Woody Harrelson en salaud de service.

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Spike Lee tente ici un style plus conventionnel, avec un thriller efficace où l'on se prend facilement au jeu, et c'est avec plaisir que l'on suit Inside Man, avec une ambiance mystérieuse, des personnages intéressants, une tension présente et de très bons comédiens.

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Spike Lee pose ses caméras et n'a d'yeux que pour Kobe Bryant, qu'il filme pendant un match de playoff face aux Spurs en 2008, accompagné de la voix-off du Mamba en personne. En plus d'être avant tout réservé aux fans de Basket, c'est surtout pour ceux qui sont fan de Bryant, ce que je n'ai jamais été, du coup, si ça se laisse regarder, surtout grâce à ce belle opposition avec la troupe de Duncan, je m'en foutais quand même un peu des pensées de l'arrière des Lakers.