Cover Ridley Scott - Commentaires

Ridley Scott - Commentaires

À noter que je donne ici mon interprétation et que la subjectivité est souveraine au sein de mes analyses. Si je rédige ces commentaires, c’est que je me dis qu’à chaque nouvelle analyse d’un film, on parvient un peu plus à se rapprocher d’une compréhension collective totale.

Liste de

4 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Les Duellistes
7.3

Les Duellistes (1977)

The Duellists

1 h 37 min. Sortie : 31 août 1977. Guerre, Historique, Drame

Film de Ridley Scott

Émile Frève a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

D'une impressionnante perfection pour un premier long métrage. La mythologie emplie de paradoxes que crée Scott est aussi belle que le sont les vastes paysages ponctuant le récit, et ce, qu'ils transpirent la mort ou suintent la douceur de vivre. L'éclairage à la précision époustouflante ainsi que l'usage plus que maîtrisé du son façonnent une œuvre juste, précise et magnifique.

Pour un avis plus étoffé, voir ma critique.

Alien - Le 8ème Passager
8.1

Alien - Le 8ème Passager (1979)

Alien

1 h 57 min. Sortie : 12 septembre 1979 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Ridley Scott

Émile Frève a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Au cœur d’un huis clos asphyxiant, Scott déploie ses talents de metteur en scène, éblouit le public avec l’éclairage spasmodique d’une finale grandiose et érige une toute nouvelle mythologie où l'univers est composé de silences inquiétants, où les dysfonctionnements technologiques trahissent un futur rouillé et où la bête, invisible, terrifie par sa simple absence.

Pour un avis plus étoffé, voir ma critique.

Legend
6

Legend (1985)

1 h 34 min. Sortie : 28 août 1985. Aventure, Fantasy, Romance

Film de Ridley Scott

Émile Frève a mis 6/10.

Annotation :

Petit conte fantasmagorique teinté d’un romantisme typique des histoires enfantines, Legend se présente comme la première rupture dans la parfaite œuvre qu’avait alors bâtie Ridley Scott (ayant réalisé consécutivement trois bijoux cinématographiques, soit Les Duellistes, Alien : Le huitième passager et Blade Runner). Façonnant un univers où cupidité, candeur et bravoure s’entremêlent et où les barrières des classes sociales ont été démolies au profit de sentiments nobles, Scott offre au public un produit enchanteur doté d’une brillante partition de Jerry Goldsmith et qui nous immerge au cœur d’une fantastique aventure, autant éblouissante qu’exagérée. Incorporant à son film dans le but de contrebalancer son étrange (et parfois exaspérante) légèreté une subtile critique de la naïveté dévastatrice des bourgeois ainsi que de leurs actions irréfléchies provoquant fréquemment des bouleversements environnementaux catastrophiques, le réalisateur démontre encore une fois, et bien que son sujet soit tout autre que l’être humain, que son cinéma est porteur des enjeux politico-socio-culturels de l’époque. Dans une composition esthétique prônant la surabondance et une colorimétrie kitsch, la photographie se métamorphose ici en un terrain de jeu pour Scott qui, affranchi de toutes contraintes, dynamite les conventions plastiques et met au monde des peintures surnaturelles, appartenant plus à l’imaginaire qu’au concret. Quoique l’ensemble apparaît moins conséquent lorsque comparé à ses précédentes créations, Legend parvient malgré tout à établir une nouvelle mythologie qui emprunte à la théâtralité des Duellistes et au traitement du mystérieux (voir les images du château du mal tout bonnement terrassantes) d’Alien pour notre plus grand bonheur cinéphilique.

Le Dernier Duel
7.2

Le Dernier Duel (2021)

The Last Duel

2 h 32 min. Sortie : 13 octobre 2021 (France). Drame, Historique

Film de Ridley Scott

Émile Frève a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

La force du portrait sociétal et des peintures comportementales qui analysent brillamment les incapacités sociales des personnages ornant le tableau d’époque, surmontée d’un message féministe élaboré avec précision et justesse, se perd au sein d’un brouhaha rythmique où disjonctent l’une à la suite de l’autre les mécaniques cinématographiques fates et inélégantes. Les piliers de l’œuvre vacillant, Scott aura beau se démener afin de mettre au monde une mythologie truffée de riches symboles, il n’offrira au final qu’une diatribe parfaitement articulée dans son ultime acte, mais incapable d’éclipser la stérilité des deux précédents.

Pour lire un avis plus étoffé, voir ma critique.

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