Pochettes de disques mémorables [liste participative]

Un véritable artiste aux commandes (quoi qu'on pense de Warhol...), et le résultat est là. Bien sûr, préférer la version originale avec la banane qui se pèle...

Peut-être, après celle du Velvet, la pochette la plus célèbre de l'histoire du Rock. Avec tout un tas de messages subliminaux que les conspirationnistes de l'époque s'acharnaient à y trouver quant à la mort de McCartney (les pieds nus, 28 IF, etc.)

Pas forcément belle, mais garante d'heures de plaisir à la recherche de qui est qui. Et puis les Fab Four s'inscrivaient ici au panthéon de l'humanité, sans fausse honte.

Là, on a même le droit de trouver cette pochette horriblement laide. Mais ce n'est pas la question : elle est à la fois incroyablement forte et totalement représentative de son époque.

Fascination totale et adéquation parfaite avec la musique qui est gravée sur la galette : sans doute l'une des toutes meilleures pochettes (au sens "intelligente") jamais faites.

La vraie, celle du double album vinyle original, portait " The Beatles" et un numéro de série embossés. Il paraît d'ailleurs que le numéro 1 vient d'être mis en vente, non ?

Préférer bien entendu la version originale avec la véritable fermeture éclair. Signé Andy Warhol, là aussi !

L'idée de la pochette originale en carton, avec coup de tampon et avec agrafes incluses, était de "faire croire à" un bricolage pour disque pirate. Avec le temps, le concept a été peu à peu oublié...

Bowie devient un être surnaturel et mythique sur la foi de cette pochette.

Je me suis longtemps demandé s'ils avaient vraiment enterré une voiture pour la pochette (naïf que je suis...). Et je ne veux pas savoir la vérité !

Couleurs fluo et lettrage façon découpage de titres de journal : toute l'esthétique d'une époque qui a révolutionné l'Art.

Une photo extraodinaire (Paul Simonon par Pennie Smith) et l'idée bizarre de reproduire une pochette du king, et le résultat est entré directement dans la légende.

Un portrait inoubliable de Patti, femme moderne, femme éternelle, rockeuse idéale par Mapplethorpe. Une photo iconique, là encore, pour un disque qui ouvre de nouvelles pistes pour la musique... (merci à blondedenuit !)

Hipgnosis à son meilleur : Led Zep en mini-Kubrick ? Ou plutôt en Kubrick de l'ère de la consommation de masse...

Et Bowie se renouvelle en être mythique d'une beauté surnaturelle. Berlin en devient le centre du monde musical.

La folle parade psychédélique des Doors, parfaitement illustrée.

Hipgnosis à son meilleur : les flammes se communiquent au carton, et l'image de ces hommes (cadres superieurs ?) en feu marquera plusieurs générations.

Qui a dit qu'une pochette devait être en papier ? Du coup, cet album devenait l'un des premiers inrangeables dans une discothèque.

Sexualité des geishas pour un monde de fantasmes rigolos. Cette photo n'a pas l'air de grand chose au départ mais elle "grandit" avec le temps.

L'un des plus beaux symboles de la jeunesse éternelle, des années 60 à nos jours. Pourvu que ça continue !

En 1973, on disait que l'Iguane était au bout du rouleau à force d'abus. L'écurie Mainman le grimait, mais il transcendait facilement le ridicule. Et en 2016, l'Iguane court toujours.

Sans doute la meilleure illustration du monstre que fut Lou Reed (mais il resta toujours son propre docteur Frankenstein).

Le côté écrabouillé est bien sûr le plus fun !

Des femmes nues (en quantité) pâmées devant la virilité du dieu black. Souvenons nous que ça n'avait pas plu à l'époque ! (Hop, une pochette censurée ! )

Là encore, on peut trouver cette pochette très laide. Mais la zigounette est agile et le symbole bien croqué. Une image immortelle.

Le début des pochettes conceptuelles et géométriques. Peter Saville collectionnera ensuite les réussites.

Et Bjork se réinvente en créature mythique de l'âge de la globalisation et de la pub.

Avec l'aide de Jacky Soulié !
Visionnaires, les Who, qui prévoient ici une époque où le Rock sera à la fois un produit marketé et un instrument de marketing.

Avec l'aide encore de Jacky Soulié :
Parmi les premières pochettes de Roxy Music, toutes assez mémorables, je choisirai celle du second album, la plus féline, la plus sensuelle, avec - évidemment - Amanda Lear en panthère de la nuit. Combien d'ados ont connu des montées d'hormones sur ces pochettes de Roxy, hein, je vous demande ?

De la part de mrPessoa
Alors, lion ou femme ? Chaud bouillant et sauvage en tous cas, à l'image du disque !