Cover Mon Top 1961

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52 films

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a 16 jours

La Nuit
7.7

La Nuit (1961)

La Notte

2 h 02 min. Sortie : 24 février 1961 (France). Drame

Film de Michelangelo Antonioni

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ce film est au-delà de la classe, la définition même de l'élégance à l'image de son noir et blanc majestueux (restauration incroyable).

Et si le talent c'était simplement savoir filmer la nuit sur des airs de jazz, les robes des jolies femmes… et la pluie ?

Chronique d'un été
7.7

Chronique d'un été (1961)

1 h 25 min. Sortie : 20 octobre 1961 (France).

Documentaire de Edgar Morin et Jean Rouch

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est à un véritable cours de sociologie, d'ethnologie que nous convient ici Jean Rouch et Edgar Morin, interrogeant au sens propre comme au figuré, une population, une époque, un état d'esprit.

Le bien le mal, le vrai le faux, la notion de bonheur, tous les questionnements philosophiques les plus indémêlables sont ici travaillés, retournés.

Ce n'est pas un film innocent, il est de ceux qui vous travaillent longtemps parce qu'il met à mal nos certitudes, par son fond et sa forme, le dispositif choisi instillant volontairement le doute dans la tête du spectateur sur ce qu'il est en train de voir : documentaire forcément, mais non fiction évidemment, et une fois de plus notre perception vacille.

Un détail qui n'en est pas un : c'est Marceline Loridan qui interroge, dans un micro-trottoir taquin, les passants. « Êtes-vous heureux ? » leur demande-t-elle. Quand on sait ce qu'a vécu cette grande dame, on comprend un peu mieux ce que veut nous dire cette vertigineuse "Chronique d'un été".

Léon Morin, prêtre
7.2

Léon Morin, prêtre (1961)

1 h 57 min. Sortie : 22 septembre 1961 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de Jean-Pierre Melville

takeshi29 a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Les Désaxés
7.3

Les Désaxés (1961)

The Misfits

2 h 05 min. Sortie : 19 avril 1961 (France). Drame, Romance, Western

Film de John Huston

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une photo, un mot, un écrit (Je lis actuellement "Fragments" et je pleure à chaque page) de Marilyn Monroe me fait exploser le cœur, ça a toujours été comme ça, même bien avant que je ne m'intéresse à la femme et non au personnage public, en ne sachant encore rien de ses fragilités, ou plutôt de ses béances.

Et s'il y a un film qui me donne le sentiment de voir ces souffrances, c'est bien celui-ci. Elle y est sublimement belle, comme toujours, mais surtout totalement cassée, la mort se lit dans son regard, elle ne semble déjà plus faire partie du monde des vivants alors qu'elle incarne pourtant merveilleusement ce personnage, lui aussi terriblement fragile.

Ce n'est donc pas qu'un grand film, sec, tranchant, qui met mal à l'aise dès les premiers instants, je l'ai vu cette fois comme le testament d'une femme qui s'apprêtait à devenir enfin elle-même en arrêtant définitivement le jeu de la vie.

Shadows
7.1

Shadows (1958)

1 h 27 min. Sortie : 24 avril 1961 (France). Drame, Romance

Film de John Cassavetes

takeshi29 a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Le Garçon dans l'arbre
7.4

Le Garçon dans l'arbre (1961)

Pojken i trädet

1 h 26 min. Sortie : 25 septembre 1961 (Suède). Drame, Policier

Film de Arne Sucksdorff

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On se retrouve 8 ans après "La Grande aventure" et quelle évolution (sans totale révolution) dans le travail d'Arne Sucksdorff. Pas de révolution donc puisque ses obsessions sont plus que jamais là : la nature, somptueuse et angoissante, et l'homme confronté à sa propre animalité.

Mais cette fois il va plus loin, ou plutôt plus profond, bien plus profond dans la complexité et la noirceur de l'âme, qu'il travaille au scalpel, faisant alors forcément penser à son compatriote Bergman. Et que dire de la forme, si ce n'est que chaque plan est un tableau, une leçon de mise en scène, jusqu'à arriver à la scène finale, l'une des plus belles et effrayantes choses que mes rétines ont dégusté depuis un bon moment.

Lola
7.2

Lola (1961)

1 h 30 min. Sortie : 3 mars 1961. Drame, Romance

Film de Jacques Demy

takeshi29 a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

C'est en 1961, avec cette merveilleuse "Lola", premier volet d'une trilogie poursuivie en 1964 avec "Les Parapluies de Cherbourg" et en 1969 avec "Model Shop", que démarre la longue collaboration entre Demy et Legrand.

http://youtu.be/urz8h5bG5Mk

Agnès Varda évoque "Lola" et la restauration du film (ressorti en salles le 25 juillet dernier) :
http://youtu.be/IiaSY1MSJdo

Quel bonheur d'entendre la magnifique Anouk Aimée entonner son "C'est moi, c'est Lola"...

http://youtu.be/UvS2ozjnwf0

NB : Et que tous ceux qui détestent Christophe Honoré et ses SUBLIMES "Chansons d'amour" sachent que ce sont Demy et Legrand qui sont à l'origine de son goût prononcé pour les comédies musicales, ou plutôt devrait-on dire en l'état drames musicaux, son film préféré étant justement ce "Lola".

Pour ceux qui ont un petit faible pour le tandem Demy / Legrand, ne passez pas à côté de cette merveille :
http://youtu.be/fIV4DWbms44

Et parce que je les aime passionnément, je leur consacre une liste :
http://www.senscritique.com/liste/Jacques_Demy_et_Michel_Legrand_Des_la_premiere_note_je_chial/248036

Jugement à Nuremberg
8

Jugement à Nuremberg (1961)

Judgment at Nuremberg

3 h 06 min. Sortie : 20 décembre 1961 (France). Drame, Historique, Guerre

Film de Stanley Kramer

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je craignais un film scolaire et manichéen, et à ma grande surprise je m'étais trompé dans les grandes largeurs.

S'il n'oublie pas le didactisme, en cela l'utilisation d'images d'archive est un support remarquable, Stanley Kramer fait avant tout du cinéma, et du grand, avec ses bons et ses méchants, mais sans caricature, son récit à rebondissements, mais sans mauvais goût, sa mise en scène efficace, mais non ostentatoire.

"Jugement à Nuremberg" respecte l'histoire, le sujet terrible qu'il traite, le septième art, et donc le spectateur.

Le Garde du corps
8

Le Garde du corps (1961)

Yojimbo

1 h 50 min. Sortie : 25 avril 1961 (Japon). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

takeshi29 l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Celui par qui le scandale arrive
7.8

Celui par qui le scandale arrive (1960)

Home from the Hill

2 h 30 min. Sortie : 5 mai 1961 (France). Drame, Aventure

Film de Vincente Minnelli

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ça c'est le Vincente Minnelli que j'aime, celui de "Quinze jours ailleurs" ou "Comme un torrent" en encore plus fort, celui des sentiments exacerbés, de l'amour qui se déclare et de la haine qui se crache au visage. Celui qui rend ses personnages et ses acteurs monstrueux, sauvages, à fleur de peau.

Y'a pas à dire ce cinéma c'était la classe absolue.

Rocco et ses frères
7.9

Rocco et ses frères (1960)

Rocco e i suoi fratelli

2 h 59 min. Sortie : 10 mars 1961 (France). Drame

Film de Luchino Visconti

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

A vrai dire je ne me souvenais pas que ce film était si beau et surtout si puissant et brutal. La mise en scène de Luchino Visconti est à la fois ample quand il s'agit de donner du souffle à cette fresque familiale, presque charnelle quand elle souligne la violence des rapports sociaux, amoureux...

Delon y est d'une insolente beauté, et que dire d'Annie Girardot , à l'interprétation littéralement déchirante.

Une femme est une femme
7

Une femme est une femme (1961)

1 h 25 min. Sortie : 6 septembre 1961. Comédie dramatique, Romance

Film de Jean-Luc Godard

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Une femme est une femme" est probablement le film le plus ludique et joyeux de Godard, comme un rempart à la mélancolie, mélange qui n'est pas sans rappeler Jacques Demy. Et de mon côté le plaisir fut intact lors de cette seconde rencontre.

De rencontres il est sans arrêt question durant ces 84 minutes, rencontres fortuites ou non, à l'exemple d'un comptoir de bistrot, Belmondo prenant des nouvelles de Jules et Jim, Jeanne Moreau lui répondant que ça va Moderato, rencontres avec un nouveau cinéma en train de se faire, JLG multipliant les clins d’œil, à lui-même citant "A bout de souffle", à ses potes des Cahiers et d'une Vague parlant de "Tirez sur le pianiste".

Les rencontres réelles ou figurées, véritables ou fictionnelles, Godard reformera le couple Belmondo - Karina quatre ans plus tard pour "Pierrot le fou", des clins d’œils par les sous-entendus ou face caméra quand Anna au lieu d'attraper un clap de fin nous regarde dans les yeux et déclare : « Je ne suis pas infâme, je suis UNE femme ». Avec un... clin d’œil, forcément.

Feux dans la plaine
7.7

Feux dans la plaine (1959)

Nobi

1 h 40 min. Sortie : 11 avril 1961 (France). Drame, Guerre

Film de Kon Ichikawa

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Kon Ichikawa nous donne à voir la guerre comme un film d'horreur, comme une hallucination, il fait de ces soldats des pantins désarticulés, des automates sous drogues, sa caméra est parfois aussi folle que les situations, sa mise en scène est d'une beauté saisissante. En résumé ce "Feux dans la plaine" est de ces œuvres qui hantent...

Les Innocents
7.8

Les Innocents (1961)

The Innocents

1 h 40 min. Sortie : 18 mai 1962 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique, Drame

Film de Jack Clayton

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Diamants sur canapé
7.4

Diamants sur canapé (1961)

Breakfast at Tiffany's

1 h 55 min. Sortie : 6 décembre 1961 (France). Comédie romantique

Film de Blake Edwards

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'aime assez quand le cinéma trahit la littérature, et c'est exactement ce qu'a fait ici Blake Edwards à Truman Capote.

En effet il a transposé une histoire dans son monde, son univers, sa folie. Cela donne un film parfois déséquilibré, un déséquilibre charmant qui donne à cette œuvre une réelle singularité. Le mariage entre une histoire profondément dramatique et une "Party" furieuse peut sembler compliqué aux yeux de certains, et pourtant c'est là la force du Blake, montrer que légèreté, profondeur et douleur ne sont en rien antinomiques.

Et puis quelle direction d'acteurs ! Si Audrey Hepburn n'a besoin de rien ni de personne pour faire rire et pleurer en un mouvement de paupière, George Peppard, qui peut sembler au premier abord hors du coup, s'avère sur la durée son parfait alter-ego de jeu.

Réjouissant donc, mais pas que...

Le Bel Antonio
7.3

Le Bel Antonio (1960)

Il bell' Antonio

1 h 45 min. Sortie : 5 juillet 1961 (France). Drame

Film de Mauro Bolognini

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mauro Bolognini n'aura eu qu'un tort : faire partie de la même génération que les monstres sacrés du cinéma italien. Car en terme de talent il n'avait pas grand chose à leur envier. Une nouvelle preuve avec ce "Bel Antonio", d'une élégance folle en terme de mise en scène mais qui ose surtout aborder un sujet peu commun : l'impuissance masculine. Et quand on sait que le bel Antonio a les traits du beau Marcello, ça prend tout son sens.

Et c'est pour Bolognini l'occasion de régler son compte à un système de pensée, aux institutions, à la bourgeoisie soudain "dévirilisée", tout à coup dans le dur quand chez le beau gosse ça bande mou...

La Condition de l'homme 3 - La Prière du soldat
8.6

La Condition de l'homme 3 - La Prière du soldat (1961)

Ningen Jouken - Kanketsuhen

3 h 10 min. Sortie : 28 janvier 1961 (Japon). Drame, Historique, Guerre

Film de Masaki Kobayashi

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Même si ce troisième volet est peut-être un poil moins puissant que les deux premiers cette trilogie reste un pièce majeure de l'histoire du cinéma japonais, aussi épique que du Kurosawa avec une réflexion humaniste et philosophique qui traverse chaque instant de ces presque dix heures. Une œuvre qui porte merveilleusement son titre car oui il est ici en permanence question de notre condition.

Samedi soir, dimanche matin
7.2

Samedi soir, dimanche matin (1960)

Saturday Night and Sunday Morning

1 h 29 min. Sortie : 2 juin 1961 (France). Drame, Romance

Film de Karel Reisz

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comme ses petits camarades de la "Nouvelle Vague britannique" Karel Reisz est en quelque sorte à l'origine du fameux cinéma social à la Loach. Témoignage nihiliste sur la jeunesse perdue, sur le milieu ouvrier, ce "Samedi soir, dimanche matin" est doublé d'un sacré geste de recherche artistique. Clairement l'un des fleurons du Free Cinema, mouvement aussi excitant qu'éphémère.

Mère Jeanne des anges
7.3

Mère Jeanne des anges (1961)

Matka Joanna od aniolów

1 h 50 min. Sortie : 5 juin 2013 (France). Drame

Film de Jerzy Kawalerowicz

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Afin de me faire pardonner et d'avoir ma place assurée au paradis, dès que mes nonnes à poil de "Le scomunicate di San Valentino" ont disparu de l'écran j'ai pris la direction d'un couvent polonais où je pensais trouver un rigorisme à la Dreyer. Alors oui c'est parfois esthétiquement beau comme du Dreyer mais pour ce qui est du traitement je me suis retrouvé entre Friedkin et Rivette, entre "L'Exorciste" et "La Religieuse". Un bon truc anticlérical qui va me valoir un aller simple pour l'enfer. J'espère au moins que là-bas il y aura des belles nonnes comme chez Jerzy Kawalerowicz...

L'Homme aux cent visages
7.2

L'Homme aux cent visages (1960)

Il Mattatore

1 h 43 min. Sortie : 24 mai 1961 (France). Comédie

Film de Dino Risi

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Première rencontre entre Dino Risi et Vittorio Gassman, et même si l'humour est moins grinçant et politique que dans "Les Monstres" ou encore et surtout "Le Fanfaron", on passe un grand moment devant ce festival de gags, ce vertigineux scénario signé Ettore Scola qui raconte le faux-semblant jusqu'à l'ivresse, rappelant inévitablement le "Arrête-moi si tu peux" de Spielberg.

Encore du très grand cinéma italien, absolument jubilatoire, et encore un Gassman gargantuesque, dévorant ses 17 rôles tel un ogre.

Le Président
7.5

Le Président (1961)

1 h 50 min. Sortie : 1 mars 1961 (France). Comédie dramatique, Thriller

Film de Henri Verneuil

takeshi29 a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Les Sept Mercenaires
7.4

Les Sept Mercenaires (1960)

The Magnificent Seven

2 h 03 min. Sortie : 1 février 1961 (France). Western

Film de John Sturges

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je vais passer pour un Bisounours mais ce qui m'a particulièrement marqué ici est la douceur, l'humour, la bienveillance qui ressortent de ce qui est avant tout une beau récit d'amitié.

Logique de la part de quelqu'un qui n'est pas un fou de westerns et qui aime surtout dans le genre ce qui se démarque, ce qui ose aller parfois presque contre les codes habituels.

Après je rassure les amateurs, je ne suis pas totalement aveugle et j'ai bien vu que c'était bel et bien un classique, solide, carré, dirigé fermement par John Sturges, et bien entendu avec un casting qui envoie du steak.

L'Année dernière à Marienbad
7

L'Année dernière à Marienbad (1961)

1 h 34 min. Sortie : 29 septembre 1961. Drame

Film de Alain Resnais

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je me suis lancé non sans crainte à cause de mon expérience malheureuse avec "Hiroshima mon amour", et pourtant une fascination quasiment intacte a agi : c'est esthétiquement sublime, Delphine Seyrig aimante la caméra, et même les dialogues d'Alain Robbe-Grillet restent entendables. (Le petit point en moins c'est quand même à cause de ces derniers parce qu'un des seuls avantages avec les années qui passent c'est qu'on se calme niveau snobisme.)

Le Village des damnés
7.3

Le Village des damnés (1960)

Village of the Damned

1 h 17 min. Sortie : 8 février 1961 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Wolf Rilla

takeshi29 a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

La Nuit des femmes
7.6

La Nuit des femmes (1961)

Onna bakari no yoru

1 h 33 min. Sortie : 16 février 2022 (France). Drame, Romance

Film de Kinuyo Tanaka

takeshi29 a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Contes cruels du jeûne de la fesse... (cf critique)

Avril
6.9

Avril (1961)

Aprili

47 min. Sortie : 22 janvier 1961 (Union Soviétique). Romance, Comédie dramatique

Moyen-métrage de Otar Iosseliani

takeshi29 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Otar Iosseliani a donc toujours fait du Otar Iosseliani. Dès 1961 tout son cinéma est là dans cette romance "Tatiesque" quasiment muette.

Le réalisateur géorgien voit souvent son art comme une succession de tableaux, à tous les sens du terme, à la fois poétiques, nostalgiques et surréalistes.

La restauration incroyable permet de mesurer le soin esthétique apporté à chaque plan, et accentue l'impression de modernité de ce cinéma tellement à part.

La Vengeance aux deux visages
7.1

La Vengeance aux deux visages (1961)

One-Eyed Jacks

2 h 21 min. Sortie : 6 octobre 1961 (France). Western, Drame, Romance

Film de Marlon Brando

takeshi29 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La seule et unique réalisation de Marlon Brando est profondément personnelle tant elle est à l'image de l'acteur : il en fait des tonnes dans la romance, le mélo, la virilité, la brutalité, mais le tout avec une classe folle, et surtout en réinventant, non pas ici la manière de jouer, mais un genre, le western, qu'il cabosse pour mieux l'honorer, à l'image de cette dernière scène d'un cabotinage et d'un classicisme bouleversants.

La Mort de Belle
7

La Mort de Belle (1961)

1 h 31 min. Sortie : 3 mars 1961 (France). Policier, Drame

Film de Édouard Molinaro

takeshi29 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Édouard Molinaro, surtout connu pour ses comédies populaires, signe là un film noir, même très noir, d'une cruauté redoutable.

Comme souvent chez Simenon, le drame social et psychologique se mêle au polar, et on assiste donc dans cette adaptation remarquable à la chute d'un "homme invisible". Ce personnage complexe est interprété par Jean Dessailly, déjà incroyable dans "La Peau douce" de Truffaut, et c'est accompagné par la partition de Georges Delerue qu'il ira côtoyer l'enfer.

Une œuvre injustement méconnue qui fait froid dans le dos.

Les Garçons
6.8

Les Garçons (1959)

La notte brava

1 h 35 min. Sortie : 20 janvier 1961 (France). Drame

Film de Mauro Bolognini

takeshi29 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mauro Bolognini c'est un peu le mec qu'a pas eu de bol, il avait un sacré talent mais il s'est retrouvé un peu noyé dans un cinéma italien qui regorgeait d'immenses réalisateurs à l'époque.

"Les Garçons" auraient été signé Fellini nul doute qu'il aurait eu un peu plus de 110 notes sur le site. On y retrouve des balades dans Rome, des bagnoles, du social, de la musique qui balance, des beaux mecs et de belles nanas (Mylène Demongeot est une existence de la preuve de Dieu), bref un certain parfum.

Voilà c'est dit, Bolognini était un tout bon, et non il n'a pas signé que "Le Bel Antonio".

Allez je vous laisse, je suis confiné avec Monica Vitti et elle m'appelle. Vive la Chine, les restrictions budgétaires et nos politiques inconséquents !

L'Assassin
6.9

L'Assassin (1961)

L'assassino

1 h 37 min. Sortie : 10 juillet 1964 (France). Policier, Thriller, Drame

Film de Elio Petri

takeshi29 a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On est loin de la virtuosité et de la flamboyance d'"Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon", ici Elio Petri se fait plus austère et dérive progressivement du thriller au drame psychologique, faisant de cet "Assassin" un grand film sur la culpabilité, sans oublier de dresser un portrait sans concession de la bureaucratie italienne.

Ce voyage dans un cerveau, celui d'Alfredo Martelli diaboliquement incarné par Mastroianni, est une première œuvre au récit sophistiqué, jouant sur la temporalité, et un récital de plans virtuoses. Un jeune réalisateur de 32 ans plaçait la barre très haut, et le plus fou est qu'il fera plus qu'assumer en faisant encore mieux plus tard.

takeshi29

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