Cover Mon Sirk préféré

Mon Sirk préféré

" Maître du mélodrame hollywoodien Douglas Sirk peint avec sensibilité des portraits de femmes fragiles et passionnées, manifestant un goût de l'artifice qui transcende le quotidien dans un torrent de lyrisme et de magie où l'homme et la nature communient.

Mélodrames flamboyants qui ...

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14 films

créee il y a environ 12 ans · modifiée il y a 3 mois

Paramatta, bagne de femmes
6.7

Paramatta, bagne de femmes (1937)

Zu neuen Ufern

1 h 42 min. Sortie : 19 janvier 1938 (France). Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 6/10.

Annotation :

Période allemande de Douglas Sirk : Hans Detlef Sierck de son vrai nom.

"Avec ses forts contrastes entre les lieux, les personnages et les classes sociales, Sirk opère une sorte de transposition de L'opéra de quatre sous, qu'il avait monté à Brême en 1929. L'inspiration de Kurt Weil et Bertold Brecht se retrouve dans les épisodes de la chanteuse des rues au milieu d'une cour des miracles à l'extérieur du tribunal où Gloria Vane est condamnée, dans le défilé de séduction des prisonnières pour trouver un mari ou bien dans le cabaret australien qui préfère une jeune femme au tambour à la nostalgique chanson de Gloria.

En face de cette populace grotesque, on trouve une aristocratie ruinée et décadente incarnée par Albert Finsbury et le pouvoir du capitalisme triomphant incarné par son ami Bobby Wells ou la superficialité de la haute société provinciale de Sidney. Seul Henry Hoyer possède de la grandeur morale."

La Habanera
5.6

La Habanera (1937)

1 h 37 min. Sortie : 17 août 1938 (France). Comédie dramatique, Musique

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Astrée, une Suédoise, décide de rester vivre à Porto Rico où elle épouse Don Pedro de Avila, un propriétaire terrien. Dix ans plus tard, le paradis se transforme en enfer et elle espère retourner en Suède avec son fils.

Sirk a réalisé ce film sous son nom de naissance, Detlef Sierck

Tourné à Tenerife, en pleine guerre civile espagnole, La Habanera n'est pas qu'un petit film exotique des années 30, mais bel et bien une satire sociale anticapitaliste. Le premier film allemand à montrer une corrida, et le dernier que Sirk tourne dans son pays avant l'exil.

L'Homme aux lunettes d'écaille
6.8

L'Homme aux lunettes d'écaille (1948)

Sleep, My Love

1 h 37 min. Sortie : 16 mars 1949 (France). Film noir

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 6/10.

Annotation :

"Sirk commence à trouver ses marques à Hollywood. Un mari (Don Ameche) tente de faire disparaître sa femme en la faisant passer pour folle : Claudette Colbert, d’habitude insupportable avec son allure nunuche.
Défaut que Sirk arrive à transcender pour en faire l’un des ressorts dramatiques du film : un mari a-t-il le droit de se débarrasser de sa femme sous prétexte que celle-ci est terriblement bête?

Cette dernière part de chez elle et se réveille dans une couchette de l’express New York/Boston sans s’en apercevoir ; elle fauche le pistolet de son mari à son insu et tente de se suicider en se jetant de son balcon.
Manipulée, mythomane, impuissante, Claudette Colbert est le pendant féminin de John Gavin dans Le Temps d’aimer, le temps de mourir, ballottée comme ce dernier au gré des vents. L’Homme aux lunettes d’écaille se révèle donc comme un mirage de film noir travaillé de l’intérieur par le mélodrame."

Avis des Inrocks

Jenny, femme marquée
6.8

Jenny, femme marquée (1949)

Shockproof

1 h 19 min. Sortie : 20 janvier 1949 (États-Unis). Policier, Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Ce film un peu méconnu de Douglas Sirk est réalisé au moment de la grande vogue du film noir. Un de ses intérêts est que le scénario est dû à Samuel Fuller, ce qui veut dire que les surprises et les rebondissements vont aller bon train.

L’histoire est assez simple, une jeune femme qui a commis un meurtre est libérée au bout de quelques années. Mais elle doit subir une forme de liberté conditionnelle qui l’amène à fréquenter l’homme de loi, Griff Marat, qui est chargé de contrôler presque quotidiennement ses efforts de réinsertion.

Dès le départ celle-ci va se révéler difficile car Jenny reste très attachée à son milieu et pense être amoureuse d’un joueur qu’elle a couvert lors du crime qui l’a amené en prison. Dans un premier temps elle va songer à échapper à Griff Marat pour retrouver plus facilement Harry Wesson, mais c’est sans compter sur l’amour que notre contrôleur va bientôt porter à Jenny. Bientôt Griff et Jenny se marient secrètement car c’est interdit par la loi, et pour échapper à Harry Wesson, Jenny va l’abattre d’un coup de révolver. Les deux amants vont être alors contraints de fuir au Mexique, de se cacher, jusqu’à ce qu’ils décident de se rendre, lassés de cette course sans issue."

Qui donc a vu ma belle ?
7.4

Qui donc a vu ma belle ? (1952)

Has Anybody Seen My Gal?

1 h 28 min. Sortie : 13 septembre 1973 (France). Comédie

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Samuel G. Fulton avait, dans sa jeunesse, proposé le mariage à une jeune fille prénommée Millicent. Mais celle-ci avait refusé. Quarante ans plus tard, et après être devenu milliardaire, il pense à ce qu'il serait devenu si cette dernière avait accepté et décide de léguer la totalité de sa richesse à la famille de Millicent - désormais décédée - pour la remercier de son refus."

Désir de femme
6.9

Désir de femme (1953)

All I Desire

1 h 20 min. Sortie : 1 octobre 1954 (France). Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 7/10.

Annotation :

Premier grand mélodrame d’un cycle qui mènera le cinéaste Douglas Sirk à la gloire durant toutes les années 50, All I desire (1953) n’appartient pas encore à la catégorie des chefs d’oeuvre, mais trouve son équilibre grâce à un scénario très bien écrit et à une direction d’acteurs impeccable. "Chaussant les souliers plombés du mélo traditionnel, Sirk parvient à transcender l’intrigue initiale par un regard très critique envers l’étroitesse d’esprit d’une petite communauté provinciale américaine. Dès le début, la voix off du personnage féminin principal crée une distance entre le cadre idyllique de la petite ville et les secrets inavouables qui y sont cachés. On apprendra peu à peu ce qui a poussé cette mère de trois enfants à abandonner les siens pour tenter une carrière d’actrice à l’étranger. A l’aide de fines notations psychologiques, de regards lourds de sens, le spectateur se rapproche du personnage principal qui étouffe au sein de cette bourgade où les gens s’occupent systématiquement de ce qui ne les regarde pas."

Le Secret magnifique
7.1

Le Secret magnifique (1954)

Magnificent Obsession

1 h 48 min. Sortie : 18 mai 1955 (France). Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Même si ce film n'est pas le plus personnel de Douglas Sirk, on retrouve la patte du maître du mélodrame, et cette beauté des images, des couleurs, telles un hymne à la vie et à l'amour qui transforme et magnifie les êtres: une belle réalisation qui annoncera de futurs chefs-d'oeuvre.

Extrait de ma critique

Tout ce que le ciel permet
7.5

Tout ce que le ciel permet (1955)

All That Heaven Allows

1 h 29 min. Sortie : 18 septembre 1963 (France). Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 6/10.

Annotation :

Un Sirk statique et assez convenu, qui ne brûle pas du feu de la passion, avec un couple improbable auquel on ne croit pas vraiment, incarné par Jane Wyman et Rock Hudson : pour moi une semi déception.

Écrit sur du vent
7.2

Écrit sur du vent (1956)

Written on the Wind

1 h 39 min. Sortie : 9 janvier 1957 (France). Drame

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Deux visages de la femme : Lucy belle et adulée face à Marylee,la soeur de Kyle devenue nymphomane par dépit et par amour pour Mitch cet ami d'enfance qui ne veut voir en elle qu'une soeur.
Dorothy Malone est fantastique dans ce rôle : dangereuse femme-enfant capricieuse et obstinée qui finalement préfèrera l'aveu au mensonge.
Des personnages forts dans un film prenant.

Extrait de ma critique

La Ronde de l'aube
7.4

La Ronde de l'aube (1957)

The Tarnished Angels

1 h 31 min. Sortie : 19 février 1958 (France). Comédie dramatique

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Dorothy Malone c'est LaVerne la sirène blonde qui traîne tous les coeurs après elle mais n'en espère qu'un seul, quant à Rock Hudson, le journaliste fou d'amour pour la jeune femme, il sombre inexorablement.
Un beau mélo sur l'ivresse du danger, ses vertiges et les ravages de la passion à jamais liée à la mort.

Extrait de ma critique

Les Ailes de l'espérance
6.1

Les Ailes de l'espérance (1957)

Battle Hymn

1 h 48 min. Sortie : 29 mars 1957 (France). Biopic, Drame, Guerre

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 7/10.

Annotation :

"Les Ailes de l’espérance s’inscrit dans le courant de l’aventure humaine «exotique» et souvent inspirée d’une histoire vraie très à la mode dans le Hollywood des années 50 - car un parfait véhicule pour la star en tête d’affiche. Le film adapte ainsi le livre autobiographique de Dean Hess, colonel de l’US Air Force qui durant la guerre de Corée fut impliqué dans le sauvetage de nombreux orphelins - un rôle cependant enjolivé de sa part et contesté plus récemment. Dean Hess sera un consultant fort impliqué sur le film, contestant notamment le choix initial pour l’incarner en la personne de Robert Mitchum. C’est donc Rock Hudson qui récupère le rôle sans démériter, mais on peut regretter la mise à l’écart de Mitchum qui aurait sans doute apporté plus de nuances."

Bonne réalisation, un peu lisse, certes, mais avec d'excellentes scènes de combats aériens.

Le Temps d'aimer et le Temps de mourir
7.7

Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (1958)

A Time to Love and a Time to Die

2 h 12 min. Sortie : 16 janvier 1959 (France). Drame, Guerre, Romance

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Trois semaines de bonheur intense dans les ruines et la clandestinité pour
ces deux amants : "seules les choses condamnées peuvent être si douloureusement tendres".

Extrait de ma critique

Mirage de la vie
8

Mirage de la vie (1959)

Imitation of Life

2 h 05 min. Sortie : 2 octobre 1959 (France). Drame

Film de Douglas Sirk

Aurea a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un superbe mélo qui marque les adieux de Sirk à Hollywood et qui pourrait se conclure par la chanson du générique : " Sans amour tu vis seulement une imitation de la vie".

Extrait de ma critique

Douglas Sirk - Le cinéaste du mélodrame

Douglas Sirk - Le cinéaste du mélodrame (2022)

Douglas Sirk - Hope as in Despair

1 h 16 min. Sortie : 27 février 2023 (France). Portrait, Cinéma

Documentaire de Roman Hüben

Aurea a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Auteur des plus beaux mélodrames du cinéma hollywoodien, le réalisateur de "Mirage de la vie", né en Allemagne, cachait une tragédie intime qui a hanté son oeuvre. À l'image de ses films, une déchirante plongée dans le secret de Douglas Sirk.

Aurea

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