Mes cernes sont balèzes en 2017

Avatar Raphaellakay Liste de

173 films

par Raphaellakay

Ou tout simplement les films vus pour la première fois en 2017.

Bannière : T.O.P (Lee Seung Hyun), rappeur de Bigbang qui a posé pour Pierre et Gilles.

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  • 1
    Bande-annonce

    Bounty Hunter (2016)

    Shang jin lie ren

    1 h 46 min. (Chine). Action et comédie.

    Film de Shin Terra avec Lee Min-Ho, Wallace Chung, Yáng Mì

    Recommandation de @rei—

    Premier film de l'année !

    Du même réalisateur, Runway Cop et My Girlfriend is an Agent étaient beaucoup plus drôles... Un film qui fait très série B...
  • 2
    Bande-annonce

    L'Étrange Pouvoir de Norman (2012)

    ParaNorman

    1 h 32 min. (France). Animation, aventure, comédie et fantastique.

    Long-métrage d'animation de Chris Butler et Sam Fell avec Kodi Smit-McPhee, Anna Kendrick, Casey Affleck

    Un bijou du studio Laika (Coraline, Les Boxtrolls, Kubo et l'armure magique) qui mêle humour, horreur, parodie et psychologie.
  • 3
    Bande-annonce

    Inferno (2016)

    2 h 01 min. (France). Thriller.

    Film de Ron Howard avec Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy

    Troisième volet des aventures de Robert Langdon. Franchement le meilleur volet reste à mon avis le second film, celui-ci manque de dynamisme et nous sature de flashback...
  • 4
    Bande-annonce

    Your Name. (2016)

    Kimi no na wa.

    1 h 46 min. (France). Animation, drame, fantastique et romance.

    Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai avec Mone Kamishiraishi, Ryūnosuke Kamiki, Masami Nagasawa

    Des personnages attachants, une histoire simple mais bien amenée, des moments émouvants (les voix en VO et l'excellente OST de Radwimps y sont pour beaucoup) mais aussi quelques passages drôles saupoudrés tout au long du film font de "Your Name." un divertissement réussi. Le long-métrage semble être une belle synthèse des précédents films de M. Shinkai (il m'en manque 2 à voir dans la filmo, donc à vérifier !). Je trouve cependant excessif la comparaison avec Miyazaki, car chacun possède son propre style et c'est réducteur pour l'un comme pour l'autre de les comparer. Tout en sachant qu'il y a pleins d'autres bons réalisateurs d'animation à faire découvrir en France... ce qui prouve l'ignorance de la presse française à ce sujet. Néanmoins, c'est une très belle expérience à vivre sur grand écran !
  • 5
    Bande-annonce

    Will You Be There? (2016)

    Dangshin Geogi Iteojoorraeyo

    1 h 51 min. (Corée du Sud). Drame.

    Film de Hong Ji-Young avec Kim Yun-Seok, Byun Yo-Han, Chae Seo-Jin

    Adaptation d'un roman de Guillaume Musso. La photographie est soignée, tout le casting est au taquet, c'est une romance qui utilise la thématique du voyage dans le temps et qui s'en sort très bien.
  • 6

    Sori: Voice from the Heart (2016)

    Robot, Sori

    1 h 57 min. (Corée du Sud). Science-fiction.

    Film de Lee Ho-Jae avec Lee Sung-Min, Lee Hee-Jun, Lee Ha-Nee

    Sori m'a fait penser à Dernier train pour Busan. Ce parallèle peut paraître étrange mais dans les deux films on traite de thèmes populaires (les robots pour Sori, les zombies dans Busan) mais on mise tout sur l'émotion. Si ces films avaient été réalisés par des Américains, nul doute que le côté blockbuster/film d'action/SF aurait été mis en avant. A noter que Lee Sung-Min porte le film et excelle dans les scènes émouvantes tout comme dans les gags !
  • 7
    Bande-annonce

    Neko Nanka Yondemo Konai (2016)

    1 h 43 min. (Japon). Comédie.

    Film de Toru Yamamoto avec Shunsuke Kazama, Mayu Matsuoka et Takeshi Tsuruno

    Adaptation d'un manga. Comment dire... il y a des chats donc c'est une raison suffisante pour regarder ce film ! Plus sérieusement, l'histoire reste basique mais émouvante puisqu'il est question tout simplement de la vie et de ses aléas. A noter de très jolis plans et une utilisation de filtres de couleurs assez poussée mais qui colle bien à l'ensemble.
  • 8
    Bande-annonce

    Into the Wild (2007)

    2 h 28 min. (France). Biopic, road movie et drame.

    Film de Sean Penn avec Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt

    Je suis assez fermée face à ce genre de films... Je comprends qu'on puisse être inspiré par le message du film - je n'ai rien contre celui-là mais c'est la présentation qui m'a ennuyée. L'histoire se prêtait à l'émotion mais l'usage abusif de ralentis, de plan de paysages trop similaires, les effets dignes de Tumblr m'ont empêchée d'apprécier le voyage. Le seul segment du film qui m'a émue est le passage où Alex fait la connaissance de Ron. Là, la relation entre les personnages paraissait très authentique et sincère. Je regrette également que les personnages féminins soient traités de manière trop basique et sans profondeur. (Oh et puis ce film n'est clairement pas sympa envers les animaux mais ceci est un autre débat...)
  • 9
    Bande-annonce

    BIGBANG MADE (2016)

    Bigbaeng Meideu

    1 h 54 min. (Corée du Sud).

    Documentaire de Byeon Jin-Ho

    J'ai évidemment apprécié en tant que fan ! Cependant en me mettant à la place d'une personne ne connaissant pas le groupe, en matière de documentaire musical on a vu mieux. Les anecdotes ne diront rien aux personnes qui ne sont pas fans et l'ensemble du docu permet certes de voir l'organisation derrière un concert mais c'est tout.
  • 10
    Bande-annonce

    Le Prophète (2015)

    Kahlil Gibran's The Prophet

    1 h 24 min. (France). Animation.

    Long-métrage d'animation de Tomm Moore, Roger Allers, Michal Socha avec MIKA, Liam Neeson, Salma Hayek

    Adaptation du livre éponyme de Kahlil Gibran (que je n'ai pas lu mais je compte m'y mettre cette année !). C'est l'un des meilleurs films d'animation que j'ai pu voir... Le film nous permet de voir le talent de différents artistes mais avec un fil conducteur et un vrai scénario (à la différence de Fantasia). Les textes de Kahlil Gibran sont tour à tour lus ou chantés. J'ai plusieurs fois été émue et je reverrai sans aucun doute ce film avec plaisir.
  • 11
    Bande-annonce

    Snowden (2016)

    2 h 14 min. (France). Thriller, biopic et drame.

    Film de Oliver Stone avec Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley, Melissa Leo

    Ne connaissant finalement que très peu Snowden, j'imagine que le film permet de se faire une idée plus ou moins complète de l'affaire (ça donne envie de se renseigner plus en profondeur). J'avais lu quelque part que c'était un bon complément au documentaire Citizenfour (sur ma liste à voir héhé) puisque le film de Stone traite de l'histoire de Ed avant le "scandale", on peut voir son parcours et son évolution. Du côté esthétique et cinématographique, il n'y a pas de quoi se rouler par terre, j'ai plus été emballée par l'histoire que le visuel qui reste très "lisse" et abuse un peu trop d'effets à mon goûts. Enfin, certaines caractéristiques du ciné US sont peu subtiles, on a droit par exemple au couple se faisant des adieux larmoyants sur fond de soleil couchant... ou au moment de suspense soit-disant insoutenable mais gros comme une maison... Et même si on critique le gouvernement, le patriotisme reste fort puisque la critique n'est pas aussi acerbe que prévue (trop lisse, encore une fois, pas de prise de risque).
  • 12
    Bande-annonce

    My Annoying Brother (2016)

    Hyeong

    1 h 50 min. (Corée du Sud).

    Film de Kwon Su Gyeong avec Cho Jung-Seok, Do Kyung-Soo (D.O.), Park Shin-Hye

    Trompée par l'affiche, je lance le film en espérant rire aux éclats. Au lieu de quoi, quelques sourires amusés et exclamations et surtout vers la fin... une sacré envie de larmoyer. Rien de bien original mais cela reste un film sympa sur la fratrie et où les acteurs (surtout Cho Jung-Seok) jouent bien leur rôle. Je ne suis pas fan en revanche de Park Shin-Hye mais comme elle avait un rôle un peu moins important, ça passe. Quelques gags m'ont un peu soûlée, notamment dans la boîte de nuit avec la fille "moche" (du point de vue du protagoniste), faire de l'humour sur le physique d'autrui ça reste délicat.
  • 13
    Bande-annonce

    Alice de l'autre côté du miroir (2016)

    Alice Through the Looking Glass

    1 h 53 min. (France). Aventure et fantasy.

    Film de James Bobin avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Anne Hathaway

    Plutôt sympa pour s'en prendre plein les yeux sans se retourner le ciboulot. La morale est digne de toute production Disney mais je trouve certains passages flippants visuellement (je suis curieuse de voir ce que les enfants peuvent penser de certaines transformations physiques...!)
  • 14
    Bande-annonce

    Blanche-Neige et le Chasseur (2012)

    Snow White and the Huntsman

    2 h 07 min. (France). Action, aventure et fantasy.

    Film de Rupert Sanders avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron

    J'ai eu l'impression de m'égarer dans un Tumblr axé paysages fantastiques et cosplay médiéval. Le scénario comporte des rebondissements classiques mais le travail sur l'ambiance et les costumes m'ont évitée l'ennui. En bref, ça reste tout de même un gros mélange du Seigneur des Anneaux (pour les décors et certains plans) et j'y ai même retrouvé le cerf de Princesse Mononoké (vous vous rappelez, le dieu de la forêt...?). Un cruel manque de dynamisme et d'originalité dans les dialogues se fait sentir également.
  • 15
    Bande-annonce

    Le BGG - Le Bon Gros Géant (2016)

    The BFG

    1 h 57 min. (France). Aventure et fantastique.

    Film de Steven Spielberg avec Mark Rylance, Ruby Barnhill, Penelope Wilton

    Je dois avoir lu le bouquin une centaine de fois et j'ai eu peur quand j'ai vu que le BGG allait être adapté. Verdict ? C'est un succès bien que j'ai envie de pinailler sur certains détails (pas besoin de couteau pour le schnockombre. Et puis pourquoi Sophie retire toujours ses lunettes ? Ce n'est pas honteux d'en porter !). Le film est poétique et le passage au pays des rêves est enchanteur. Mais le succès tient surtout au choix de l'acteur pour le BGG (Mark Rylance que je découvre) et à la qualité des images de synthèse.
  • 16
    Bande-annonce

    Les Animaux fantastiques (2016)

    Fantastic Beasts and Where to Find Them

    2 h 13 min. (France). Aventure et fantastique.

    Film de David Yates avec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Colin Farrell

    Où les animaux et personnages secondaires éclipsent totalement Newt Scamander. Il faut dire que c'est du lourd avec Colin Farrell, Ezra Miller et la surprise Dan Fogler, qui rajoute beaucoup d'humour. Bref, il est bien gentil Eddie Redmayne mais il ne m'a pas convaincue plus que ça. Un peu déçue par l'usage de filtres aussi sombres, qui donne au film un ton trop froid. On peut admirer diverses bestioles surprenantes même s'il est dommage qu'on ne se centre que sur quelques-unes. Néanmoins, malgré un début mitigé, ça reste un très bon divertissement au final prévisible mais bien mené, l'humour et le drame étant équilibré.
  • 17
    Bande-annonce

    Du silence et des ombres (1962)

    To Kill a Mockingbird

    2 h 09 min. (France). Drame.

    Film de Robert Mulligan avec Gregory Peck, Mary Badham, Phillip Alford

    Après le livre, le film ! Adaptation plus que correcte. Mais on perd tout de même pas mal de passages intéressants, notamment les dialogues père-fille. Et certaines actions peuvent ne pas avoir de sens si on n'a pas lu le livre.
  • 18
    Bande-annonce

    Le Chemin de la liberté (2002)

    Rabbit-Proof Fence

    1 h 34 min. (France). Aventure, biopic, drame et historique.

    Film de Phillip Noyce avec Everlyn Sampi, Tianna Sansbury, Laura Monaghan

    Adaptation du livre "Follow the Rabbit-Proof Fence" (j'ai très envie de le lire, tiens) par Doris Pilkington Garimara. Sans effet spectaculaire, on suit l'incroyable histoire de ces 3 filles qui traversent toute l'Australie pour rentrer chez elles. Le film est sobre et prenant, les actrices font très bien passer les émotions. Et j'ai envie de me documenter un peu plus à propos de ces "générations volées"... A voir absolument et à complèter par le bonus, un documentaire de 40 min qui montre la difficulté que le réalisateur a eu pour trouver ses actrices idéales puis pour leur donner une formation accélérée de théâtre.
  • 19
    Bande-annonce

    Canola (2016)

    Gyechoonhalmang

    1 h 56 min. (Corée du Sud). Drame.

    Film de Yoon Hong-Seung (Chang) avec Youn Yuh-Jung, Kim Go-Eun, Kim Hee-Won

    Belle surprise au niveau du casting, j'avais décidé de regarder ce film pour Yoon Yuh-Jung à la base et là "oh mais il y a Kim Go-Eun !!" Eh bien, si elle m'avait quelque peu déçue par moment dans Goblin, elle prouve bien ici son talent d'actrice surtout face à la vétérante Yoon.
  • 20
    Bande-annonce

    Luck-Key (2016)

    Lukki

    1 h 52 min. (Corée du Sud). Action et comédie.

    Film de Lee Gye-Byeok avec Yu Hae-Jin, Lee Joon, Jo Yoon-Hee

    Remake coréen du génialissime Key of Life (鍵泥棒のメソッド) de Kenji Uchida. Verdict ? RENDEZ-MOI L'ORIGINAL. De grossiers changements ont été opérés dans le scénario, notamment l'ajout de romance à outrance. Pour les bons points, certaines scènes comiques propres au cinéma coréen ont été ajoutées (tout ce qui est en rapport avec la mafia, le passage où le protagoniste cuisine). Bref, foncez voir l'original dont le casting est tout simplement fantastique (Masato Sakai et Teruyuki Kagawa).
  • 21
    Bande-annonce

    La La Land (2016)

    2 h 08 min. (France). Comédie musicale, comédie dramatique, romance et musique.

    Film de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend

    A cause de la limite de caractères, c'est devenu une critique...
  • 22
    Bande-annonce

    Madame Bovary (2015)

    1 h 58 min. (France). Drame.

    Film de Sophie Barthes avec Mia Wasikowska, Paul Giamatti, Ezra Miller

    En temps normal, j’aurai fui ce film vu que je ne suis pas fan du livre. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Voir Mia Wasikowska et Ezra Miller au casting est ce qui m’a aidée à franchir le pas.

    Wasikowska a bien tiré son épingle du jeu, sans elle le film m’aurait probablement profondément ennuyée. Je l’ai trouvé très convaincante, avec un jeu sobre mais émouvant. Miller, pour sa part, ne trouve pas son meilleur rôle - à moins que ça ne soit son horrible coiffure qui m’a déstabilisée. Son visage est tellement atypique que j’ai trouvé que ça jurait un peu avec les autres personnages, qui avaient tous la tête à l’emploi pour ce genre d’époque.

    Et qui dit époque, dit costumes ! Valérie Ranchoux et Christian Gasc, les responsables des costumes, ont fait un splendide travail et rien que pour ça ils méritent d’être cités. Les personnages secondaires vu leur fonction sont habillés simplement mais le personnage de Emma a droit à de nombreuses tenues, aux détails fascinants. Plus que la forme du vêtement, c’est surtout le tissu utilisé qui attire le regard. Et cela a été mis en valeur par le directeur de la photo Andrij Parekh. Marié à la réalisatrice, il a dirigé la photo pour le clip « Spaceman » du groupe The Killers (ne connaissant pas les autres références parmi ses travaux, je ne cite que celui-là - et puis The Killers, quoi !).

    Le film a souffert des critiques, les puristes ont été scandalisé des libertés prises avec le scénario. Très bien. Mais comme je m’en moque ! Visuellement, ça a été un régal. L’histoire en elle-même ne m’a pas emballée, mais la photo, les costumes et le jeu de Wasikowska m’ont transportée. Et puis une adaptation, ça ne peut jamais être parfait, il est nécessaire d’opérer des changements car le médium du livre et du cinéma n’ont pas les mêmes contraintes. Si on garde ça à l’esprit, on passe une bonne séance.

    Enfin, il ne s’agit que du second long-métrage de cette réalisatrice, je suis curieuse de voir ce qu’elle proposera à l’avenir. Les réalisatrices sont trop peu nombreuses et c’est dommage.
  • 23

    Baraka (1992)

    1 h 36 min. (France). Nature et expérimental.

    Documentaire de Ron Fricke avec Patrick di Santo

    Voilà un documentaire qui mériterait d’être diffusé à grande échelle. Je ne connaissais pas son existence jusqu’à ce que je le vois dans plusieurs top 10 films sur Senscritique. Surprenant… un documentaire qui concurrence des films ? On ne peut pas noter de la même manière un film et un documentaire, les caractéristiques sont différentes.

    Mais Baraka a bien gagné sa place dans ces classements. C’est un documentaire parce qu’on filme des faits réels, sans chercher à inventer d’histoire - bien que la manière dont on filme et le choix de telle ou telle image forme une histoire finalement. Mais il n’y a pas eu de scénario écrit à l’avance. Cependant, Baraka tient aussi du film par sa qualité esthétique. Je ne dis pas que les documentaires sont tous inesthétiques en temps normal, mais en général il y a toujours un filtre spécifique, un grain particulier qui fait dire « oui, voilà un docu ! »

    Ici, on peut aisément imaginer ce qu’a pu ressentir le spectateur chanceux qui a eu l’occasion de voir Baraka sur grand écran. Les images dégagent une force tranquille, renforcée par la musique omniprésente. En effet, l’absence totale de dialogue laisse place à une bande-son tantôt calme, tantôt rythmé. Si je devais faire un résumé bourrin… parfois j’avais l’impression d’être devant Zen TV, vous savez ce genre de chaîne faite pour méditer, qui diffuse des images de plages. Evidemment, le docu/film est bien au-dessus de ça, car même si le réalisateur ne semble pas avoir voulu mettre de trame narrative, l’enchaînement des images est propice à la réflexion.

    Finalement, chaque spectateur peut tirer ses propres conclusions et se remettre en question. Baraka est un voyage au sein de la nature et par extension au sein de nous-même, nous faisons revoir notre situation présente : en tant qu’être humain, où se situe notre place ? (c’était la conclusion « vieux sage sur son rocher qui médite » mais je vous assure que ce docu/film en vaut la peine !)
  • 24
    Bande-annonce

    East Side Sushi (2015)

    1 h 46 min. (États-Unis). Drame.

    Film de Anthony Lucero avec Diana Elizabeth Torres, Yutaka Takeuchi, Jesus Fuentes

    Je l’ai enfin trouvé, mon feel good movie de 2017 (là où La La Land avait misérablement échoué).

    La recette gagnante est la suivante :
    - 1 protagoniste (Juana), interprétée par Diana Elizabeth Torres, qui est plus subtile que la majorité des personnages féminins qu’on voit dans d’autres productions. Son personnage est terre-à-terre et réaliste.
    - quelques rôles secondaires équilibrés, que ce soit le père de Juana, sa fille ou son collègue Aki (interprété par Yutaka Takeuchi).
    - l’absence de romance « hollywoodienne », ici on oscille entre amour et amitié. L’interprétation de la relation reste libre, c’est aux spectateurs d’y voir ce qu’ils veulent. Cette absence de romance montre qu’une femme peut être épanouie et réussir sa vie sans forcément passer par la case « je-dois-être-en-couple ».
    - les thématiques du racisme, du sexisme et la question de l’identité (être Mexicaine et vouloir cuisiner japonais, « suis-je en train de trahir mon pays ? » Evidemment que non.) sont bien exploitées.

    En bonus :
    - le budget étant peu élevé, le réalisateur a voulu que les acteurs cuisinent réellement, au lieu d’avoir affaire à des doublures. Il a pu obtenir gratuitement des cours pour le casting auprès d’un vrai chef : Andy Matsuda.
    - les scènes du restaurant ont été tournées dans… un vrai restaurant - ça donne un cachet d’authenticité.

    Attention… ce film donne faim ! Prévoyez de manger quelque chose en même temps ! Oui, même en étant végé, ça me donne faim de voir des sushi ou des maki, le pouvoir du riz et des algues est trop fort… en plus si on ajoute de l’avocat - à la place du poisson, c’est le paradis assuré !
  • 25
    Bande-annonce

    Vaiana - La légende du bout du monde (2016)

    Moana

    1 h 47 min. (France). Aventure, comédie, comédie musicale, fantastique et animation.

    Long-métrage d'animation de John Musker, Ron Clements, Don Hall avec Dwayne Johnson, Auli'i Cravalho, Rachel House

    A cause de la limite de caractères, c'est devenu une critique...
  • 26
    Bande-annonce

    The Priests (2015)

    Geomeun Sajedeul

    1 h 48 min. (Corée du Sud). Thriller.

    Film de Jang Jae-Hyun avec Kim Yun-Seok, Gang Dong-Won, Park So-Dam

    A cause de la limite de caractères, c'est devenu une critique...
  • 27
    Bande-annonce

    Le Livre de la jungle (2016)

    The Jungle Book

    1 h 46 min. (France). Aventure, drame et fantastique.

    Film de Jon Favreau avec Neel Sethi, Bill Murray, Ben Kingsley

    Au lieu de faire comme tout le monde et de clamer à grands cris « Oh non, encore un classique massacré, pourquoi avoir fait ce remake ? » je vais plutôt vous dire : tout n’est pas mauvais. Je ne vais pas pour autant me faire l’avocat du diable.
    Il y a du positif dans ce film. Bravo aux animateurs parce qu’ils ont fait un travail remarquable. Tout est fluide, les différentes « textures » sont réalistes (pelage, feuille, eau…) et tout a été réalisé en studio. C’est un choix judicieux et respectueux car Favreau ne voulait pas de prises de vues réelles dans la nature, afin de ne pas abîmer celle-ci. Et puis autant ne pas cracher sur les moyens technologiques quand on a la chance d’avoir du matériel aussi performant.
    Le casting de Mowgli est bien trouvé, il s’agit du premier rôle sur grand écran de Neel Sethi. Il a une bouille adorable, pas du tout tête à claque et on voit qu’il a travaillé dur, puisque toutes les scènes qui comportent des scènes d’action paraissent naturelles. Cela peut s’expliquer par les cours de parkour qu’il a suivi spécialement pour le rôle, mais tous les enfants n’ont pas la même aisance donc il a du mérite. Le reste du casting, c’est du doublage, là aussi, pas de quoi se plaindre. Chacun•e fait sa part du boulot, les voix collent à chaque animal.
    Ce qui me dérange surtout dans ce film, c’est le peu de rôles féminins. Il y en a 2 (si je ne me trompe pas), d’un côté une figure maternelle avec la louve et de l’autre une « méchante » avec le serpent. Vous en conviendrez que c’est réducteur, la femme est soit une mère, soit une vilaine. Tandis que les personnages de sexe masculin ont une large palette : l’ours rigolo et paresseux mais courageux, la panthère autoritaire qui en fait craque pour Mowgli, le Gigantopithecus ambitieux, malin et fourbe, le tigre qui réclame vengeance mais qui en a bavé…
    Musicalement, on échappe à la comédie musicale habituelle (alors je dis ça, mais j’adore la bande-son du dessin animé !). On arrive à retrouver le célèbre thème, même si le rendu est plus sombre et sobre. Forcément, cette bande-son sera moins mémorable que le dessin animé mais ça va, pas trop de casse.
    Pour finir, je pense que ce film avait le potentiel pour marquer encore plus les esprits si le réalisateur avait eu la voie libre pour faire quelque chose qui sorte de l’étiquette « film familial Disney » C’est violent, il n’y a pas de doute, mais comme c’est un Disney les scènes sont censurées, on passe vite dessus, on ne rentre pas dans les détails.
  • 28
    Bande-annonce

    Le Rite (2011)

    The Rite

    1 h 54 min. (France). Drame, Épouvante-horreur et thriller.

    Film de Mikael Håfström avec Anthony Hopkins, Colin O'Donoghue, Alice Braga

    A cause de la limite de caractères, c'est devenu une critique...
  • 29
    Bande-annonce

    Insidious (2010)

    1 h 42 min. (France). Épouvante-Horreur.

    Film de James Wan avec Patrick Wilson, Rose Byrne, Ty Simpkins

  • 30
    Bande-annonce

    Insidious : Chapitre 2 (2013)

    Insidious: Chapter 2

    1 h 45 min. (France). Épouvante-Horreur et thriller.

    Film de James Wan avec Patrick Wilson, Rose Byrne, Barbara Hershey

    Le premier film explorait un monde surnaturel et terrifiant. On y apprenait les règles du jeu et l’histoire s’achevait tout en amenant naturellement une ouverture vers un second volet. Il aurait été ennuyant de refaire exactement la même chose que dans le film. Insidious 2 évite cet écueil en prenant plutôt l’aspect d’un thriller. En situant l’action principalement dans le monde réel, l’ambiance est radicalement différente mais toujours angoissante. C’est un retour aux vieilles peurs qui peuvent ronger tout un chacun : suis-je en sécurité chez moi ? Puis-je faire confiance aux membres de ma famille ? En effet le sujet de la famille est prépondérant, qu’elle soit celle du protagoniste ou celle de l’antagoniste. Les fantômes du présent et du passé se croisent, brouillant les pistes… On n’échappe pas au poncif du serial killer maltraité dans son enfance, ni à la sempiternelle exploration d’un hôpital psy désaffecté. Qu’importe ! Tout cela contribue à faire frissonner. N’empêche qu’en extrapolant les thèmes du film, il y a pas mal de sujets intéressants : la filiation, l’héritage (ici du don pour voyager dans le plan astral) et la psychogénéalogie. Sans en faire une explication complète (Wikipédia s’en chargera mieux que moi !), j’aimerai juste citer un passage dans l’article Wiki qui m’a interpellée :

    Serge Tisseron affirme qu’« il faut tenir compte du passé familial pour analyser les difficultés du présent plutôt que, comme les psychogénéalogistes, chercher les origines des troubles présents dans le passé familial »

    Le rapport avec le film ? C’est tiré par les cheveux mais je l’interprète de cette manière : si le père, plus jeune, avait pu vaincre son « parasite » venu du plan astral avec l’aide de la médium et de sa mère, il n’aurait pas eu à subir un effacement de mémoire pour ne plus avoir accès à son don. Ainsi, il aurait su dès le premier film ce qui arrive à son fils. Pour finir, si Insidious 1 et 2 peuvent d’abord être qualifiés d’hommage aux films d’horreur traditionnels, ce n’est pas l’aspect qui m’a le plus marquée. Cet univers ayant ses propres règles, je suis facilement rentrée dans l’histoire. Plus intéressée par le développement et le dénouement, je dois dire que je n’ai pas trouvé ces deux films très effrayants. Le premier film qui paraissait un peu faible et répétitif prend toute sa saveur avec les explications fournies dans le second (grâce à une histoire de voyage temporel).