les lesbiennes font leur cinéma

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Une relation lesbienne tenue dans un rapport de domination explicite (entre une jeune fille et une professeure) et pourtant pas commenté. Une scène de baiser très très bizarre.. Mais un vrai discours sur l'homophobie dans les années 30... Et de très beaux plans de groupe aussi.

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Barbara Hammer explique que son objectif est de faire « un cinéma intime, et non un cinéma de distance qui incite au voyeurisme», et qu’elle trouve son inspiration dans son expérience et ses ressentis personnels = attention porté à la sensation du toucher

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Film allemand de la fin des années 80, la structure narrative s'organise très clairement sur la sortie de l'hétérosexualité et la découverte d'une sexualité (la séquence de présentation des sextoys est génial). Encore plus étonnant, le film est une critique de l'amour romantique hétérosexuel comme lesbien. Un petit bijoux. Une scène de sexe lesbien où l'attention est donné aux caresses et à la peau, une séquence particulièrement silencieuse.

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Philadelphie, fin des années 90 : le film est une mise en abyme foisonnante qui questionne tout à la fois la représentation / l'invisibilisation des lesbiennes noires ainsi que la question de l'archivage queer.
Le scénario pose aussi les enjeux de l'amour inter-raciales (entre une femme blanche et une femme noire), et ses implications sociologiques. Les scènes de sexes pourraient se rapprocher de Virgin Machine, attention portée sur la peau et les caresses.

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Avec Monster, et même s'il s'agit d'un biopic on est dans la longue tradition des lesbiennes tueuses/dangereuses. Malgré tout je trouve que film fonctionne bien, car le personnage de Aileen est bien approfondie et son mal-être est rattachée à la précarité et au patriarcat. La relation lesbienne est clairement une relation toxique, bien qu'il demeure des scènes assez magique et touchante (la scène du bisou sur les rollers).

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Si le film montre des personnages lesbiens et chinois, très très peu représentés dans la cinématographie lesbienne il s'attarde à montrer le "coming-out" comme une étape essentielle de la vie de couple homosexuelle et comme une preuve d'amour. Autrement dit, le film rejoue l'idée selon laquelle le fait de cacher son homosexualité serait corrélé avec une peur de l'engagement et une lâcheté émotionnelle. De tout cela résulte une fin bisounours et sans crédibilité, même si l'on sait bien que c'est pour donner de la force aux narrations lesbiennes c'est non-merci.
Par ailleurs, la relation mère-fille est très bien écrite, touchante et surprenante.

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Le concept est vraiment au top : film d'espion lesbien fait de bric et de broc aka la version lesbienne de Spy Kids. Mais finalement, le tout fonctionne très mal (ou alors j'étais vraiment pas raccord avec le mood du film). L'histoire lesbienne est ennuyeuse au possible, on ne comprends pas la relation et rien n'en ressort d'intéressant, ni pour les personnages, ni pour une éventuelle critique d'un modèle hétérosexuelle et/ou patriarcal.

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Un scénario à priori très très cool : une femme maltraitée par son mari rencontre sa voisine dont elle tombe sous le charme et avec qui elle tue le même mari. S'ensuit alors un road trip avec les enfants et les deux enfants. Malheureusement le jeu est bizarrement mené et le scénario tombe à plat.
Toutefois, le lesbianisme est perçu comme un échappatoire joyeux et au milieu de tous les films lesbiens très blancs, le personnage d'Imogène (et de sa copine) est intéressant, même si peu développé.

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Le film ne se centre pas autour d'une histoire lesbienne mais tout en implicite il explore les désirs d'une adolescente de manière assez subtile. Toutefois, la mise en scène ultraaa froide (à l'image des enjeux perso de Sarah) fatigue un peu à la longue.

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Film teen-gore à prendre au millième degré. Absurdités complétement assumées et même si le film est un remake de deux petits man, ça fait trop plaisir de voir des lesbiennes faire gicler du sang, et comme souvent dans ce genre de projet, créer une bataille des sexes sanglante.

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La trame narrative du film s'organise autour de la difficulté de dire son homosexualité à sa famille (ici la mère) du point de vue spécifique de la distance culturelle et de la double identité des enfants de personnes immigrées.
Le coming-out n'est pas perçu comme une fin en soit, et la possibilité de vivre son homosexualité à travers les non-dits est envisagés.