Les films qui jouent le mieux avec leur dimension spatiale

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Pour la mise en place d'un territoire viking dont les zones frontalières sont peuplés d'êtres mystifiés. Comme l'inconscient collectif, la limite du village est celle des peurs irrationnelles et est prétexte aux récits les plus fantaisistes...

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Tati, metteur en scène de l'espace a pour personnage central son décor. A travers l'oeil de son objectif, il filme les aller et venue de la population d'un quartier nouvellement construit. A travers son décor, Tati nous raconte la vie moderne en mettant en avant le caractère parfois absurde de l'existence humaine.

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Pour la gestion de l'espace dans l'immeuble, et l'évolution du personnage de Bruce Willis au fur et à mesure qu'il gravit le bâtiment jusqu'à l'affrontement final.

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Pour la gestion de l'espace (infiltration oblige), véritable terrain de jeu pour Clint et sa bande.

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Pour l'utilisation de l'espace comme élément de suspense, dixit la fameuse scène de l'avion et du champs de maïs.

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Même chose que "La Mort aux trousses" mais avec un espace restreint.

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"Le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle" dirait Baudelaire. Ici, c'est le décor qui agit sur les personnages, les enfermant peu à peu dans un labyrinthe de pulsions folles et désinhibitrices.

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L'espace totale, grandiose, immense et finalement inhumain car disproportionné. Le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick.

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A la manière du "Treizième guerrier", un film qui utilise un espace aux limites clairement établies pour stimuler l'imagination du spectateur quant à l'extérieur de ses frontières. Que se cache t'il au fond des bois ?

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On a ici un cas brillant... Par un jeu de focale mettant en avant l'individu au dépend de l'espace, Martin Scorsese semble nous raconter le rapport au décor urbain à travers l'oeil du personnage de Travis. Ainsi, le décor semble émané directement de l'individu, comme s'il était le fruit de son regard halluciné. Le syndrome de "L'étranger" de Camus.

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L'espace comme matière malléable, se pliant à la volonté de rêveurs avertis. Une forme de surréalisme que n'aurait pas renié le maître Dali...

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Un quartier Parisien aux allures de petit village, la capitale Française est ici réduite à un cocon intime ou évolue Amélie, jeune femme voyeuse mais bienfaitrice de son proche voisinage.

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Los Angeles comme terrain de jeu, où se croisent le plus implacable des tueurs et un chauffeur innocent, lors d'une nuit de fureur et d'improbables rencontres. Mann utilise l'espace pour isoler l'individu comme un loup solitaire, et questionne la solitude citadine dans les métropoles d'aujourd'hui.

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L'espace clos, où s'échauffent les esprits tourmentés des taulards.

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Le film qui a fait naître la peur du requin dans l'imaginaire populaire. La peur du dessous, de la créature impulsive et dévoreuse d'homme, avec la mer comme horizon funeste.

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Le point d'horizon désertique comme moteur du suspense. Un peu à la manière de "La mort aux trousses", David Lean stimule notre imaginaire en poussant ses personnages à observer l'horizon, en quête d'une réserve d'eau potable ou d'un possible danger.

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A la manière de Taxi Driver mais de manière nettement plus brute, le point se focalise ici uniquement sur le personnage principal, pour mieux mettre en valeur l'atrocité du massacre qui se déroule autour de lui.

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Pour la gestion du décor en tant qu'espace chorégraphique, où s'expriment les plus habiles des combattants.

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Un décor mouvant au discours social structuré par l'architecture du train en question.

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Le décor (un espace restreint) comme moteur du désir amoureux.

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La claustrophobie et la peur du noir comme élément de suspense. De plus, l'auteur propose une métaphore de la grotte comme projection mentale de l'héroïne. Comme si, plongée dans un coma profond, elle se perdait dans les méandres de son esprit et combattait les créatures comme des démons intérieurs. Brillant !

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Ici, l'architecture de la ville se fait l'expression de l'état psychologique des malades soignés par le docteur. Une révolution dans le genre.

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Un appartement comme unique décor de fin de vie pour un couple de septuagénaire, et où les murs tendent à se resserrer au fur et à mesure que l'on découvre les terribles secrets que partagent les deux amants.

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Pour la transgression de l'espace tel qu'il est conçu rationnellement, et vers un cinéma de l'abstrait, qui émane de l'individu.