Escapade avec des films français des années 2010, sans Kad Merad, Dany Boon, Franck Dubosc ou Michèle Laroque autant dire que c'est un parcours du combattant.

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Ah là ça va gueuler ! Parcourez la liste avant de rouspéter ! Oui je me suis laissé avoir par le charme d'Adèle, oui j'assume ! Oui oui, c'est bien celle qui claque la bouche quand elle mange et qui fout plein de bave sur sa compagne en lui embrassant la main.

http://www.senscritique.com/film/La_Vie_d_Adele_Chapitres_1_2/critique/32143394

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Humilité, respect, aider son prochain, hommes et femmes de l'ombre, déshumanisation des patients et des médecins, inégalités, manque d'équité, des choix, différentes réalités pour différents postes, conditions de travail, fin de vie, devenir un homme, valeurs, morale, mérite, trouver sa place, perdre sa place, détresse humaine, culpabilité... et devant tous ces thèmes, un seul revient à chaque scène : ils sont tous dans la même galère, et ça tangue pas mal...

Il y a pas mal de défauts pourtant, comme Vincent Lacoste qui joue bien une scène sur deux, comme les clichés un peu emmerdants parfois (l'interne nullos, le médecin qui dort dans l'hôpital, puis tous les sujets car ils sont tous évoqués, donc forcément certains sont éculés), la fin qui se décante et qui met à plat tous les problèmes qu'on pourrait donc évoquer plus en profondeur - malheureusement, ça se termine sur ça.

Malgré tout, c'est d'une puissance rare et pour un film qui dépeint avec autant de réalisme, à la manière d'un documentaire, le quotidien de ces humains avant tout, c'est passionnant et surtout déroutant. Je n'y bosse pas, j'y vais jamais et je me retrouve tout bête devant tant d'humanité. Certains passages sont durs, d'autres me laissent admiratif ou en colère. Cinématographiquement parlant, ce n'est pas ma Madeleine de Proust, mais qu'est-ce que c'est poignant ! Reda Kateb, c'est très lourd. Cette plongée au cœur d'un quotidien bien trop éprouvant pour le commun des mortels, c'est un choc. Peut-être que ce n'est pas le reflet exact du quotidien dans les hôpitaux mais ça met en lumière tellement de choses que ce n'est pas grave, j'ai même trouvé ce film nécessaire. Avec Vol au dessus d'un nid de coucou, c'est le second film sur ce milieu qui me touche autant. (Je ne compte pas la série H mais bon, j'aurais pu !)

"C'est pas un métier médecin. C'est une espèce de malédiction."

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A la fin, j'ai pensé au titre d'un roman que je trouve très mauvais mais qui pourtant, en une phrase, réussit à cerner ce que l'on peut ressentir : Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.

Ce film est déchirant, déchirant de par ses excès, son amour immaculé par des phrases extrêmement théâtrales puis, la minute d'après, une haine absurde et dissolue. Un film sur la contradiction, la complexité de l'être humain, sur la peur d'être seul. C'est somptueux.

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http://www.senscritique.com/film/David_et_Madame_Hansen/critique/35056899

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http://www.senscritique.com/film/Marguerite/critique/68577415

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J'ai vu ce film en même temps qu'une membre qui s'appelle Louisette, très sympathique au demeurant. Elle a voulu faire taire la sensibilité hors du commun qui vogue en moi comme une barque sans rames sur un flot continu, putain de métaphore, en insultant, en insultant oui, Vincent Lindon, mais ça n'aura pas suffit. Vade retro Louisette ! Car ce film est un déchirement. Un déchirement des âmes, le déchirement de l'existence dans son plus simple appareil, de l'égoïsme, de la méditation, des cœurs ombragés qui se morfondent. C'est un cinéma vrai, un cinéma fort, un cinéma intense, profondément humble, qui puise sa force dans les tréfonds des sentiments. Ce n'est pas un film sur une femme qui prépare sa mort, c'est un film sur la prise de conscience. Savoir où sont les choses simples, savoir considérer les gens qui nous aiment, savoir ce qui est important et ce qui ne l'est pas.

Stéphane Brizé, tel un funambule, nous fait détester ses personnages puis les adorer, comme un marionnettiste dans un théâtre de la vie. C'est un appel à l'amour incessant dans un écrin d'abandon. Le duo fonctionne, il est aux antipodes, mais à eux deux ils partagent le silence, le silence lourd et gras. Le silence des gens qui crieraient leur amour si seulement ils avaient le mode d'emploi...

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Bon, je vais essayer de ne pas trop m'énerver, d'être concis, et de faire abstraction de la moyenne absolument pathétique de senscritique, qui me fait parfois regretter Allociné, voire jeuxvideo.com, voire on part sur du prizee ancienne génération où c'était pas des tirages au sort donc tu vois le délire.

Bordel de merde, les mecs, des films français, sur la banlieue, aussi justes, touchants, sensibles, NUANCéS, on en a tous les combien de temps ? Sans déconner, vous parlez de clichés ? Le cliché du frère qui bat sa soeur ? Si c'est un cliché, c'est peut-être un peu parce que ça arrive vraiment, non ? A un moment donné, on en a gros. Vous parlez de la direction d'acteurs hasardeuse, des dialogues trop artificiels ? Vous n'avez jamais vu la journée de la jupe les mecs, ni les héritiers, je vous le dis de suite. Faites moi plaisir et regardez ce film à nouveau, avec les yeux de la tendresse, les yeux de l'humanité, et des yeux de cinéphile, pourquoi pas.

Car oui, il y a du cinéma dans Bande de filles. Il y a même du cinéma lorsque, à la Kim Chapiron et les vrais sauront que j'ai raison, on danse sur la musique de Rihanna. Une simple danse ? Oh, non, on se croit être, on rêve dessus, on fantasme, on est libres sur la musique de Rihanna, on la copie aussi, un peu, mais elle n'est pas libre, Rihanna, elles ne sont pas vraiment libres, mais elles sont ensemble, et elles rêvent d'inaccessible. Cette scène, comme tant d'autres de ce bijou de justesse, sont une aubaine pour le cinéma français. Peu importe l'affiche, peu importe La haine, peu importe l'image de l'homme sèchement écornée, Bande de filles va au-delà de toutes les espérances et parle de la perdition et de la REmotivation comme rarement.

Tout n'est pas tout le temps noir ou tout le temps blanc dans notre existence. Mais on doit se battre pour avoir une vie de la couleur la moins foncée possible. Se battre pour exister, pour trouver sa place, pour respecter celle des autres, se battre pour espérer, en vain, ne plus avoir à se battre.

Bande de filles, les mecs. C'est tout.

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Alfred_Tordu pouvait se planter en me conseillant ce film mais j'ai passé un très bon moment. C'est un très beau film français (soyons chauvin, Ingrid) sur l'intégration, les origines, la frivolité des opinions. Ces thèmes abordés, caricaturaux pour en montrer les limites, sont plaisants et emballés avec une belle histoire d'amour entre deux personnes qui aux premiers abords ne se ressemblent pas. Que nenni ! Lui est un type coincé, elle totalement exhubérante et ce n'est qu'un point de départ. Ils vont s'apprivoiser dans une suite de scènes hilarantes. Car le film l'est, hilarant. Une belle comédie.

En plus, bon, il fallait que j'en parle, j'ai gardé ça pour la fin. Vous commencez à me connaître...

Sara Forestier nue. Avec des hauts épaules dénudées, une poitrine à l'air... Enfin, classe quoi. Forcément un bon film. :)

Petit bonus, ça ne mange pas de pain :
http://www.filmladen.at/presse/data/filme/namederleute/namederleute06.jpg

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J'ai beaucoup aimé. Le film passe à une vitesse folle, c'est très drôle, l'engrenage marche très bien et quel plaisir de voir Valérie Benguigui quand on sait sa destinée et quand je sais, à titre personnel, à quel point elle fut une figure de mon adolescence. C'est un peu long à expliquer, mais elle ravive plein de souvenirs. Puis rien que pour sa scène à la fin, elle mérite un grand 8.

C'est une surprise, même si j'aime les quasi huis clos en famille (celui-ci est tiré d'une pièce), j'ai toujours trouvé ça très drôle les situations qui dégénèrent. Tous les acteurs jouent convenablement, une mention spéciale pour le trio Bruel-Benguigui-Berling qui réalise un travail formidable. Patrick Bruel est bluffant, et je suis bluffé de le dire. Ses accès de colère sont à mourir de rire comme ceux de tous les personnages qui pètent les plombs pour pas grand chose.

Le film n'est pas surprenant par sa réalisation, même si elle me rappelle un peu celle de Jeunet surtout dans les premières minutes. C'est le texte qui est très fort, c'est partir de ses situations à deux balles qu'on connaît tous pour en arriver à des montagnes de cris et de révélations. De ce prénom malheureux va se décanter tous les pires secrets de famille au fil du film et c'est un délice car on s'attache à ces personnalités très opposées. La mayonnaise prend car tous sont concernés et attachants. Les joutes verbales sont bien ficelées et très amusantes.

Je ne suis pas très "comédie" quand il s'agit de films français et pourtant, pour le coup, c'est très honorable. Je me suis fendu la poire.

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Une énorme claque dans la figure.

Si on aborde beaucoup la prestation de Marion Cotillard, que dire de celle de Matthias Schoenaerts, un mastodonte de sensibilité cet acteur. C'est énorme comme dirait Luchini.

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Du lundi au mardi, on t'viole. Du mercredi, au jeudi, on t'viole. Vendredi, entre amis, on t'viole...

Un casting d'enfer, une bande de mecs complètement délurés et aux personnalités bien distinctes bossent pour une radio et sillonnent la France pour se rapprocher de leurs auditeurs.

La note moyenne de SensCritique est assez basse, je trouve, car c'est très drôle du début à la fin. Il y a pas mal de passages cultes et c'est pour moi une des meilleures comédies des années 2010. Passée peut-être top inaperçue, c'est bien dommage, on rit beaucoup, il y en a pour tous les goûts, du comique de situation, des quiproquos, des dialogues hilarants, des punchlines durant tout le film.

Non, franchement, je vous le conseille celui-ci.

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http://www.senscritique.com/film/Jeune_Jolie/critique/33553286

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http://www.senscritique.com/film/La_Belle_Saison/critique/65370114

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Tombouctou, ville de tous les paradoxes, où les fondamentalistes appliquent la charia selon des règles strictes mais qui se discutent, toujours, qui s'interprètent, des règles souvent enfreintes par les habitants, parfois par eux. A l'image d'une discussion sur des joueurs et des équipes, alors que le football est interdit. Tombouctou, ville où règne un parfum de fatalité, plus que de terreur, comme ces enfants qui courent dans le désert, inlassablement, fuyant la misère, ou l'avenir qui les attend.

Sissako évite le misérabilisme à merveille et, grâce à une photographie magnifique aux reflets ambrés, enclave ses personnages prisonniers dans une atmosphère qui oscille entre l'hostilité et le repos. Entre deux eaux, le quotidien de ces hommes et femmes est mis en scène avec patience, comme si chaque acte, chaque phrase, chaque mot était médité et soupesé. Alors que le crépuscule tombe sur le tueur de bétail, l'autre rentre chez lui, brave et juste, jusqu'à ce qu'une autre justice, la leur, le rattrape comme un cycle éternel.

Timbuktu est un arrêt sur images, un constat pas si partial, sur la violence d'un mot que l'on entend tous les jours à la télévision, le Jihad. Un coup de projecteur, un vrai, dans la figure, sur tout un pan du monde qui s'enlise.

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Il y a plein de petits soucis, notamment le fait que, et je ne dis pas ça parce que j'aime les personnages féminins mais simplement parce que c'est un constat, Adèle Haenel monopolise toute l'attention alors qu'elle n'est pas censée être le personnage principal de l'histoire. Elle a une prestance et une dureté dans ses traits et dans son jeu qui fait qu'elle accapare tout et broie un peu les seconds rôles dans son sillage. C'est donc une prestation hors norme.

Sinon, le film est parfois drôle, souvent touchant, je trouve qu'on ne met pas le couteau sous la gorge du spectateur en lui disant ce qui est bien ou mal, c'est à signaler pour un film avec en toile de fond l'armée, la caméra est assez neutre et ça c'est bien. Pour un premier film, c'est très intéressant, il y a une vraie disposition du réalisateur à mettre en scène l'émancipation des personnages dans leur future vie d'adulte. J'ai trouvé la façon de mettre en scène les prémices de leur amour un peu maladroite mais très réaliste. C'est bestial et cucul la praline en même temps, c'est les sentiments quoi. C'est charnel et tendre à la fois. On a quand même notre quota de dialogues poussifs et de scènes éculées en amour comme à leur stage d'armée mais c'est pas bien grave.

C'est à suivre !

Annotation :

Si vous ne savez pas ce qu'est une "mise en abyme", c'est quand même très contraignant pour regarder ce film. Le statut des personnages, leur histoire, si on tire un peu on pourrait même faire le parallèle avec les propres acteurs du film... Non, sincèrement, c'est à en perdre la tête. C'est un vrai labyrinthe et ça nécessite sûrement un deuxième visionnage pour mesurer toute la profondeur du personnage de Juliette Binoche.

Epaté.

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http://www.senscritique.com/film/Pieds_nus_sur_les_limaces/critique/37152411

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Annotation :

Je suis allé le voir au cinéma pour María De Medeiros et je ne suis pas déçu. Le film est à l'image de l'affiche, il utilise beaucoup l'imaginaire. C'est tout plein de fantaisie. Amalric est excellent.

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On peut lui reprocher ce qu'on veut, mais ça fait du bien de voir une excellente réalisatrice maîtriser parfaitement son sujet et un casting dynamique rempli d'acteurs d'horizons différents. C'est une belle prouesse ce film, comme la fin, poignante.

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Une comédie dramatique saisissante avec un Benoît Poelvoorde plus émouvant que jamais, qui donne du cœur à l'ouvrage.Une belle réflexion sur la vie. Une place sur la Terre, grâce à son personnage principal, met plus l'accent sur la bataille que représente la vie et pourquoi se battre plutôt que sur une potentielle raison d'être à trouver. C'est un beau film, un film simple et très épuré, servi par une bande-son élégante et sobre, l'art est au cœur des échanges entre la pianiste et le photographe. Il révèle un monde sous-jacent, un monde lyrique comme exutoire au quotidien parfois difficile à gérer.

Le film manque tout de même d'un excellent second rôle, et ce ne sera pas
Ariane Labed, qui ne provoque aucune compassion et qui doit faire redoubler d'effort les acteurs autour d'elle pour créer de l'émotion.

Pas mal touché ceci dit.

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C'est sûrement le film le plus mignon de la Terre quand on le regarde et même une heure après. Une bonne prestation de Poelvoorde et une très, très émouvante Isabelle Carré. Une actrice trop sous-estimée à mon goût et pourtant exceptionnelle.

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Pour être tout à fait honnête, c'est un grand mystère pour moi cette moyenne sur SensCritique. Le film réunit trois comédiens que j'aime beaucoup et qui pour le coup vont très bien ensemble, Cornillac, Manu Payet et Virginie Efira. C'est drôle, léger, il y a une amitié de bonhommes, de l'amour, de l'espoir et des sourires à la fin. C'était un vrai bon moment, cette comédie romantique m'a beaucoup surpris.

Puis, mince, Virginie Efira, c'est une déesse ou pas ? Faut en parler franchement.

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Pour rire, pour Audrey Fleurot aussi.

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Comédie romantique assez drôle qui offre de belles scènes notamment grâce à Romain Duris et François Damiens. On a parfois l'impression d'être face à un Gloubi-boulga, ça manque de rythme et c'est trop mièvre par moment (alors que le film suit la ligne directrice de l'humour avant toute chose) mais le résultat est honorable. Un bon fim.

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J'ai beaucoup ri au cinéma, c'est de bonne facture comme disent les postiers. Alain Chabat est magique et la mayonnaise prend parfaitement entre Boublil et lui.

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http://www.senscritique.com/film/Les_Heritiers/critique/49719959

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http://www.senscritique.com/film/Suite_francaise/critique/50004679

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Au risque de me faire taper dessus avec un saucisson Justin Bridou format maxi, je trouve ça assez incroyable l'attitude de l'héroïne principale. Enfin, je dois être l'un des seuls à le penser mais ça ne me viendrait pas à l'idée de faire une épopée gigantesque dans le but de quémander des voies... Elle a l'impression de le faire dit-elle et pour cause, c'est ce qu'elle fait... Enfin, à situations désespérées gestes désespérés j'imagine. C'est une injustice criante et une lutte honorable dans l'absolu mais la dignité aurait été, pour moi, de s'abstenir et de comprendre que les gens puissent privilégier leur propre vie et ne pas les mettre dans une situation inconfortable. Enfin bon, c'est un ressenti personnel que je ne souhaite pas juger - mais quand même !

Sinon, le film est fort, certaines scènes reflètent parfaitement la réalité, on a le droit à toutes les réactions possibles face à ce choix cornélien pour les salariés. On arrive à se mettre à la place de tout le monde, et c'est la grande force du film. C'est extrêmement juste et violent à la fois. La prestation de Marion Cotillard l'est tout autant, je n'ai jamais eu l'impression qu'elle surjouait. Par contre, que sa prestation soit oscarisable, il faudra m'expliquer...

En bref, j'ai apprécié le combat mais j'ai eu l'impression d'avoir le couteau sous la gorge et j'ai du mal avec les films qui font tout reposer sur une action/résolution bien précise et actée. Enfin, ça doit être personnel...