Days of Blake Edwards !

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En signant The Perfect Furlough, Blake Edwards propose une oeuvre à la fois charmante, drôle et romantique, s'appuyant sur de très bons comédiens pour faire de Paris le cadre d'un vaudeville aussi efficacement réalisé que bien interprété.

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En signant Opération Jupons, Blake Edwards propose une comédie dans le milieu militaire et marin, s'appuyant sur des comédiens renommés ainsi qu'une bonne idée de base. Malheureusement, ça ne marche pas vraiment, il y a de nombreux temps morts ainsi qu'une écriture défaillante avec un humour ne fonctionnant guère. C'est souvent téléphoné et le temps finit par paraître long, c'est dommage, car il y avait de quoi faire bien mieux.

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Audrey Hepburn est superbe, que ce soit lorsqu'elle chante Moon River, quand elle est en soirée ou chez Tiffany, elle est de tous les plans et représente à la fois la réussite du film, ainsi que ses limites. Effectivement, si elle rayonne, on ne peut pas le dire que ce soit le cas des éléments à côté d'elle, qui peuvent vite devenir inintéressants, à l'image d'un George Peppard manquant de charisme ou d'un Mickey Rooney plus ridicule que drôle en japonais. Enfin, il reste tout de même une parfaite Audrey Hepburn, sublimée par Blake Edwards et tentant de faire oublier son passé Texan, quelques notes plus graves qui accompagnent bien ses déambulations dans un New York superbe à l'image de ses appartements, et une certaine alchimie qui se forme malgré tout entre elle et son partenaire.

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En signant Experiment in Terror, Blake Edwards propose un thriller sombre et à suspense parfaitement maîtrisé, s'appuyant sur un triangle complexe où vont se mêler violence, peur, cauchemar, harcèlement et enquête, avec une superbe Lee Remick dans le rôle principal.

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C'est une oeuvre très forte que propose Blake Edwards avec Days of Wine and Roses, nous faisant suivre de manière dure, émouvante, intense et réaliste la descente aux enfers d'un couple. Le film est extrêmement bien construit, sachant jouer sur de nombreux tableaux (émotion, réflexion ...) par le prisme d'un récit extrêmement bien écrit et bien mené par un Blake Edwards parfait et juste derrière la caméra. Devant celle-ci, on retrouve le génial Jack Lemmon, avec un jeu à la fois intense et émouvant, sachant rendre crédible son personnage tout en étant parfaitement bien épaulé, par Lee Remick notamment.

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Une fois passé la mémorable introduction (ainsi que la musique d'Henry Mancini, tout le long du film parfaite), La Panthère Rose se révèle être une sympathique comédie, à défaut d'être vraiment marquante. L'ensemble manque un peu de cohésion, donnant l'impression d'être plus une succession de scènes voulant être drôles, et là aussi c'est un peu inégal. Heureusement il y a Peter Seller, parfait et maladroit comme il faut, un savoir-faire de Blake Edwards qui impose en plus un rythme assez soutenu, et une fin qui conclut magnifiquement le film, ponctué par quelques dialogues mémorables.

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En signant Quand L'inspecteur s'emmêle, Blake Edwards propose une nouvelle aventure pour l'inspecteur Clouseau, dans la même veine que La Panthère Rose, avec un scénario un peu plus cohérent ici. C'est agréable à suivre malgré un rythme non soutenu et un humour assez inégal, grâce au personnage de Peter Sellers d'abord, puis tous ceux tournant autour de lui, à l'image d'une Elke Sommer qui va le suivre dans tous les retournements de situation. Si Blake Edwards s'est déjà montré bien plus inspiré, il parvient tout de même à proposer un film plutôt intéressant, avec quelques très bons moments et un casting à la hauteur.

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Ce sont 2h30 de bonheur, d'aventure et de charme que nous propose Blake Edwards en signant The Great Race, adaptant ainsi le récit de Jules Verne sans prise de tête et avec joie. On ne s'ennuie jamais, et cette aventure à travers le monde, qui inspira d'ailleurs Les Fous du Volant se révèle extrêmement plaisante, avec bien des séquences mémorables. Blake Edwards sublime les paysages, se montre inventif et dirige avec grand talent d'immenses comédiens, que ce soit une Natalie Wood charmante à souhait, un Tony Curtis fidèle à lui-même, mais surtout un démoniaque et génial duo Jack Lemmon / Peter Falk.

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En signant What Did You Do in the War, Daddy ?, Blake Edwards propose une oeuvre à la fois forte et légère autour de la Guerre et son absurdité, misant avant tout sur des portraits humains et tournant magnifiquement en dérision l'armée, bien aidé par une écriture de qualité ainsi que de remarquables comédiens.

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En signant La Party, Blake Edwards sublime à nouveau Peter Sellers pour se moquer des milieux mondains et artificiels d'Hollywood. Il axe son film sur son protagoniste et les personnages, ainsi qu'aventures, qu'il va rencontrer durant une soirée où son invitation est basée sur un quiproquo. Parfois inégal, l'oeuvre n'en reste pas moins réussie, assez drôle, avec un Blake Edwards se régalant pour créer des situations comiques et/ou particulières, ayant souvent de bonnes idées et pouvant, en plus, s'appuyer sur de superbes éléments comme la musique d'Henry Mancini.

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En signant Darling Lili, Blake Edwards commet quelques péchés, notamment en s'éparpillant vers trop de directions différentes, mais parvient tout de même à trouver le bon équilibre et sublimer ses comédiens pour faire ressortir du charme, de la joie et de la légèreté de cette passionnante histoire d'espionnage.

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A l'image de son ouverture crépusculaire, Deux Hommes dans l'Ouest pose un regard plutôt mélancolique sur son genre, où l'on sent que l'âge d'or est passé et que rien ne sera plus comme avant. Blake Edwards parvient à faire ressentir ces sensations autour du temps qui passe et de la violence de l'univers qu'il décrit, et si tout n'est pas parfait, ça n'en reste pas moins plutôt prenant à suivre et porté par de bons comédiens, William Holden en tête, apportant, comme toujours, une réelle consistance et une émotion à son personnage. On pourra aussi apprécier les jolies paysages, notamment ceux enneigés, la finalité toute en émotion ainsi que la bonne bande-originale accompagnant cette aventure.

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En signant Opération Clandestine, Blake Edwards adapte Michael Crichton pour un thriller médical réussi et emmené par un génial James Coburn, portant le film sur ses épaules. Si ce n'est pas forcément transcendant, ça n'en reste pas moins vraiment plaisant à suivre, grâce à la construction simple et efficace du récit, le mystère l'entourant et l'aspect thriller. Blake Edwards aborde aussi le sujet compliqué de l'avortement, sans jamais en faire trop, parvenant à être juste tout en restant concentré sur le côté polar, avec une atmosphère de plus en plus sombre et ambigu, et sachant amené chaque péripétie. Devant la caméra, les comédiens sont bons, bien qu'un peu effacé par un James Coburn en grande forme.

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Ce troisième opus de la saga Panthère Rose se révèle un peu plus convaincant que les deux premiers, grâce d'abord à un meilleur équilibre entre les gags et l'histoire, il n'y a pas l'impression d'une succession de scène sans lien ici. Blake Edwards se montre un peu plus sobre que précédemment, et la réussite du film vient notamment de l'idée des deux enquêtes parallèles. D'un côté Peter Sellers, fidèle à lui-même pour le meilleur et pour le pire, et de l'autre un très bon Christopher Plummer qui va véritablement mener l'enquête d'abord pour laver les soupçons pesant sur lui. Ce sont eux qui portent le film, et les autres éléments, comme la musique de Mancini, les jolies paysages et quelques seconds rôles un minimum consistant (Catherine Schell en tête) font le reste.

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Déjà, le générique est juste génial, véritable hommage au 7ème art par le biais de la géniale Panthère Rose, cherchant toujours à fuir l'inspecteur.
Ce quatrième opus se révèle réussi, Blake Edwards continuant sur la lignée du précédant et proposant une bonne alchimie entre gags et histoire, donnant ici la part belle à l'éternel Dreyfus. Sinon, les comédiens sont en forme, toujours avec un Peter Sellers égal à lui-même, il y a bien des bonnes idées, un duel mémorable que l'on attendait depuis longtemps et l'ensemble est bien rythmé. On notera aussi belle apparition d'Omar Sharif, ainsi qu'un Henry Mancini toujours inspiré pour la bande-originale.

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Avec un générique aussi génial que rock'n roll, ainsi qu'un début de film bien prometteur, à l'image d'un Clouseau très drôle en Toulouse-Lautrec, on peut dire que ce cinquième opus de la saga Panthère Rose démarre sur les chapeaux de roues.
Si la suite n'est pas forcément à la hauteur, avec quelques temps morts, des personnages moins intéressants, ça n'en reste pas moins assez sympathique, grâce d'abord à l'idée de base et un Clouseau censé être mort. Peter Sellers est très bon, comme toujours dans cette série, et il manque tout de même un autre personnage dominant à ses côtés, comme dans les deux opus précédents de la saga, et même les premiers.
Enfin, ça ne gâche pas non plus le plaisir, et quelques séquences assez mémorables rappellent le génie de Blake Edwards pour la comédie.

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Emmené par une excellente Julie Andrews, Blake Edwards propose avec Victor, Victoria une réussie et charmante comédie musicale, abordant des thématiques compliquées (homosexualité, travestissement) avec autant d'humour que d'intelligence. Certes, l'oeuvre n'est pas forcément mémorable, et sa mise en scène peinant à faire ressortir quelconques émotions, mais on se plait à suivre cette aventure, emmenée par de très bons comédiens et des numéros plaisants.

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On m'avait pourtant prévenu, l'ami Ugly notamment, et effectivement, ce sixième opus de la Panthère Rose n'est pas loin d'être une honte.
Rien que dans sa conception, cette production dégoutte tant elle est opportuniste, cherchant à profiter de Peter Sellers pourtant mort deux années auparavant, lui qui avait donné à cette série son humour et sa classe.
Le film en devient même glauque, on a l'impression d'être devant un monument au mort (notamment durant les interviews), proposant un hommage à l'acteur britannique, le film étant composé de quelques flash-back qui sont en réalité des chutes non utilités des premiers films de la saga.

Pourtant, c'est dans ces séquences qu'on trouve les rares bons moments du film (malgré des redites par rapport aux autres épisodes), elles ont un charme, une folie propre à l'acteur, tout comme le générique. De plus, Blake Edwards n'a pas perdu la main, et se montre toujours assez bon derrière la caméra (et Mancini toujours très bon à la musique).
Il n'empêche que l'oeuvre reste décevante, et une fois passé les moments où l'on voit Sellers, c'est plus ennuyant et répétitif qu'autre chose, et surtout sans très grand intérêt.

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Après le dérangeant opus précédent, Blake Edwards continue de clouer le cercueil de la saga Panthère Rose avec une suite ô combien inintéressante, avec Ted Wass ne parvenant pas à prendre la suite de Peter Sellers (bien que ce n'est plus le même personnage). Malheureusement les gags sont prévisibles, l'enquête est ennuyante et Blake Edwards semble avoir perdu de sa finesse, avec un humour par moment ridicule. De rares séquences relèvent un peu le niveau, mais ça reste bien insuffisant, et Edwards l'a d'abord bien compris vu qu'il mettra la saga sur pause avant un dernier retour, qui sera son chant du cygne pour le Cinéma en 1993.

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En voilà une mission périlleuse, passer après Truffaut et proposer une nouvelle version de son remarquable L'Homme qui aimait les femmes.
En tout cas, Blake Edwards est inspiré, plus que sur les derniers épisodes de la Panthère Rose qu'il venait de tourner. Il opte pour un parti pris différent, axant son oeuvre vers un peu plus de légèreté, ainsi qu'une mélancolie de plus en plus forte. Il change quelques points de scénario et la relation créée entre le protagoniste et la psychologue est très bien écrite, fonctionne bien et fait avancer le film comme il le faut.
Edwards se montre efficace, chaque mot compte, chaque séquence est intéressante et il parvient à rendre son oeuvre crédible, avec les soupçons romantiques, dramatique, léger ou mélancolique. Il s'appui aussi sur un immense casting, avec Burt Reynolds, impérial et d'une grande justesse dans le rôle principal, Julie Andrews lui rendant merveilleusement la réplique, ou encore Kim Basinger, à la fois jeune et énervée.

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Si Blake Edwards s'est déjà montré plus inspiré, il propose tout de même avec Blind Date une comédie aussi surprenante que charmante, s'appuyant sur deux très bons comédiens qui forment un duo alchimique et dynamique, ainsi que de bonnes idées et une folie traversant cette aventure alcoolisée et délirante.

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En signant Meurtre à Hollywood, Blake Edwards n'hésite pas à aller dans tous les sens, quitte à en faire trop, et propose une virée sympathique dans l'Hollywood des années 1920, oscillant entre plusieurs genres mais dont on retiendra principalement la mélancolie, les somptueux décors et un remarquable James Garner en Wyatt Earp.

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Si Blake Edwards, alors en fin de carrière, s'est déjà montré bien plus inspiré qu'avec Switch, il propose tout de même une comédie agréable à suivre et ne manquant pas de bonnes idées, avec un rythme qui sait être endiablé, des thématiques qu'il maîtrise, notamment autour de la sexualité et du genre, ainsi qu'une légèreté prenante.

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On se demande ce qui est bien pousser les producteurs à faire un nouveau volet de la Panthère Rose sans Clouseau, surtout après l'échec du précédent, offrant ainsi un triste Chant du Cygne à Blake Edwards, qui ne réalisera plus rien par la suite.
Ici tout est prétexte à faire du sous-Peter Seller, mais c'est mauvais, souvent ridicule et jamais drôle. Le coup scénaristique pour justifier un fils à Clouseau sort de nulle part, et ce dernier, interprété par un Benigni très tête-à-claque, est plus lourd qu'autre chose tant il s'enfonce dans la caricature et l'exagération du caractère de son père.
On ne trouve pas le plaisir de retrouver les personnages récurrents tant ils sont mal amenés, et on se demande aussi ce que Claudia Cardinale fait ici. Même Blake Edwards semble avoir perdu la main, il n'y a rien à retenir de sa réalisation, et on oubliera finalement qu'il se trouve derrière ce film.